Notre Peuple ou l’Amérique – la Race ou le Drapeau? Voir au-delà de Trump
Allocution de Mark Weber le 31 mai 2025, lors d’un colloque organisé et animé par James Edwards à Greenville, en Caroline du Sud.
En haut, Paris 2013, énorme manifestation anti mariage homo; en fait, première manifestation des chrétiens blancs en Occident.
En bas, trois ans plus tard, la vague MAGA-Trump, également très typée blanche
Notre hôte nous a réunis ce week-end, non pas seulement pour dresser un constat d’échec ou d’en pointer du doigt les responsables, mais pour mettre l’accent « sur la manière dont il serait concrètement possible de s’engouffrer rapidement dans les brèches ouvertes par la réélection de Donald Trump » et « d’exploiter le changement du climat politique qui en a résulté ». Ceci commence par une évaluation lucide et sans fard de la carrière de Trump, de sa présidence, et de la vague MAGA dont il aura été à l’origine.
L’irrésistible ascension de Donald Trump aura été avant tout l’expression d’un profond mécontentement, d’un malaise grandissant au sein de la population blanche devant ce que leur pays était en train de devenir. Comme une caisse de résonance, le Make American Great Again a permis de faire éclater une rage latente qui couvait principalement parmi les Blancs de la classe moyenne et ouvrière, délaissés et rabaissés par une élite politique qui avait fini par les faire se sentir comme des étrangers dans leur propre pays.
Le succès de Trump c’est la somme de toutes ces désillusions, de toutes ces frustrations devant l’échec chaque jour plus manifeste des partis et des dirigeants au pouvoir depuis la guerre, c’est le soulèvement contre tous ceux qui les ont appuyés dans les mass médias, à Hollywood, dans les entreprises, dans les écoles et à l’université. Son accession à la Maison Blanche, c’est à la fois un symptôme et un accélérateur de l’effondrement de la mainmise de la gauche libertarienne sur la démocratie, le rejet de l’idéologie qui la sous-tend et qui a prévalu dans notre pays et dans tout l’Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
C’est le mérite de Trump que d’avoir renversé la table. Il a poussé les Américains à voir en face des réalités que ceux au pouvoir auraient préféré qu’ils continuent d’ignorer, à reprendre à bras le corps des questions comme le droit du sol ou les politiques de discrimination positive si pénalisante pour eux — autant de sujets que la classe politique considérait comme définitivement réglés, fermés aux débats.
Mais tout en reconnaissant les mérites du mouvement MAGA-Trump, l’élan qu’il a donné, force nous est aussi de relever les limites de ce que peut faire la nouvelle administration.
Il y a à la base même du mouvement MAGA-Trump, une énorme erreur d’appréciation : si l’Amérique n’est plus un grand pays, ce serait la faute de quelques traîtres. Pour refaire de l’Amérique un grand pays, nul besoin d’une nouvelle révolution – d’une contre-révolution, il faut et il suffit de jeter par-dessus bord les malfaisants. Le mouvement pèche par sa limitation intrinsèque, il apparaît comme un simple mouvement protestataire (de droite), ses partisans se contentant de pointer du doigt des coupables dont il s’agirait de couper l’influence néfaste en les évinçant du pouvoir.
À la rigueur on songe aussi à exclure quelques livres des bibliothèques publiques dont on pense qu’ils ne devraient pas être lus par les Américains, ceux par exemple qui s’épanchent en repentance anti Blancs ou qui font la promotion du triptyque infernal Diversité – Égalité – Inclusion, le problème, c’est qu’on ne leur propose rien d’autre à lire à la place.
Tout se passe comme si le mouvement était dépourvu de sa propre Weltanshauung, qu’il n’avait rien à offrir pour combler le vide que laisserait derrière elle l’idéologie qui a prévalu toutes ces quatre-vingts dernières années et qui nous a inexorablement conduit là où nous en sommes aujourd’hui. Il s’avère que le mouvement n’a pas d’autre vision pour le futur que celle assez vague d’un retour à une grandeur perdue.
Que de fois n’avons-nous entendu de la bouche des Républicains et des analystes de leur bord que la déchéance des villes américaines, la lente et inexorable descente dans l’enfer de la criminalité, de l’insécurité et de la paupérisation de Detroit, de Philadelphie, de Baltimore etc. sont uniquement dues au fait que leur maire était Démocrate? Est-ce qu’ils croient, est-ce que quiconque croit vraiment de telles inepties?
Et en plus, c’est pour se faire plus Démocrate que les Démocrates, en disant que « ce sont eux les vrais racistes », que « nous devrions tous nous considérer comme simplement des êtres humains et des Américains » — et que notre but ultime est, ou devrait être, celui d’une Amérique non racisée, d’une Amérique aveugle à la couleur.
Ils poussent le bouchon jusqu’à dénoncer l’idéologie identitaire comme clivante et raciste – ce qui, au demeurant, ne manque pas d’un certain toupet étant donné que par ailleurs, ils ne ratent pas une occasion de faire des promesses électorales spécifiquement adressées à des groupes identitaires tels que les Noirs, les Hispaniques ou les Juifs.
C’est ainsi par exemple que lors de la campagne de 2020, Trump s’était fendu d’un «Plan Platine» par lequel il promettait de faire de «Juneteenth» un jour férié : Juneteenth, c’est la contraction des mots June (juin) et nineteenth (dix-neuf), le 19 juin 1865 étant la date à laquelle au Texas le général unioniste Gordon Granger a signé l’ordre d’émancipation des esclaves Noirs. Le plan prévoyait en outre une série de mesures visant à «accroître l’accès au capital des communautés noires de 500 milliards de dollars», «assurant de ce fait la création de 500 000 PME noires ». Au grand dam de Trump qui revendiquera la paternité de l’idée, c’est Biden qui rendra le 19 juin férié. Durant les élections de 2024, les deux camps ont fait assaut de spots publicitaires pour courtiser la communauté juive.
En faveur de la communauté blanche : rien, rien si ce n’est le rejet des politiques anti Blancs et des perspectives dans lesquelles celles-ci s’inscrivent. On feint d’ignorer le poids du facteur racial, on fait comme si l’Amérique était si exceptionnelle que le pays était affranchi des réalités biologiques et historiques, des contraintes même de la vie.
Mais ceux à qui l’avenir du pays tient à cœur savent qu’ils ne peuvent se permettre de faire l’impasse sur ces sujets. Tous les efforts et les sacrifices consentis le seraient en vain s’ils nous n’abordions pas avec toute la lucidité voulue les grands défis auxquels nous sommes confrontés. Toute considération sur ce qui peut et doit être fait doit obligatoirement prendre en compte la mesure de l’énorme changement racial et culturel subi par notre pays ces quatre-vingts dernières années. Pour le dire de façon abrupte, le diagnostic MAGA-Trump est complètement à côté de la plaque.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, 90% de la population américaine était d’origine européenne. Les Blancs étaient même en majorité dans n’importe quelle grande ville du pays. Aujourd’hui, seule une petite poignée de villes est encore à majorité blanche. Comme tous ici en sommes bien conscients, la population est, ou ne tardera pas à être, à majorité non blanche. Les MAGA à casquette rouge pensent, ou du moins espèrent, que malgré tout, Trump parviendra à restaurer l’unité si indispensable au pays et à le remettre sur le chemin d’une grandeur passée.
Certains dans l’assistance sont assez âgés pour se rappeler le vent d’espérance qui soufflait auprès de millions d’Américains Blancs avec la candidature de Ronald Reagan, cet autre Républicain qui en 1980 déjà proposait de rendre à l’Amérique sa grandeur : « Let’s Make America Great Again ». Et pourtant, lui aussi déjà, lors de son discours d’investiture à la convention républicaine, parlait d’accueillir les Haïtiens parce que l’Amérique est cette terre de providence pour tous ceux qui aspirent à la liberté dans le monde. «Pouvons-nous douter, disait-il, que seule la Providence a pu placer ici cette terre, cette îlot de liberté, comme un refuge pour toutes ces personnes dans le monde qui attendent de pouvoir respirer librement: les Juifs et les chrétiens persécutés derrière le rideau de fer, les boat people d’Asie du Sud-Est, de Cuba et d’Haïti, les victimes de la sécheresse et de la famine en Afrique, les combattants de la liberté d’Afghanistan, et nos propres compatriotes retenus dans une cruelle captivité » [FG : = Crise des otages américains de l’ambassade en Iran du 4 novembre 1979 au 20 janvier 1981].
Je me souviens de la liesse de ces millions de Blancs lorsque Reagan a été élu, de leur fierté pendant les huit années où il était à la Maison Blanche — regonflant le moral des troupes à bloc avec une rhétorique patriotique inspirée sur la grandeur et l’exceptionnalisme américains. Comme Trump, Ronald Reagan a ignoré la race — et, sans surprise, la dé-européanisation démographique et culturelle du pays s’est poursuivie pendant les années Reagan à marche forcée.
Il ne faut pas se laisser emporter par l’ivresse des victoires chaque fois qu’un patriote qui a promis une grande Amérique arrive à la Maison Blanche. Ce qui importe, c’est qu’il y ait derrière une politique déterminée en faveur de notre peuple, solidement ancrée dans une vision du monde cohérente et réaliste.
Durant la dernière campagne, de nombreux électeurs MAGA ont entretenu l’espoir, à la perspective d’un deuxième mandat de Trump, qu’un ou deux, voire dix millions d’immigrants illégaux seraient expulsés. La plupart espèrent encore aujourd’hui que des politiques résolues et des mesures radicales de la nouvelle administration pourraient d’une manière ou d’une autre permettre de restaurer l’Amérique d’autrefois. Mais la triste vérité, c’est que même si toute l’immigration illégale devait cesser demain et que chaque immigrant illégal soit expulsé ou quitte le pays, la tiers-mondialisation raciale des États-Unis — la dé-européanisation du pays — se poursuivrait, même si à un rythme plus lent.
Dans son discours inaugural de janvier, Trump a réitéré des remerciements qu’il avait déjà exprimés lors de la soirée électorale de novembre, pour le soutien qu’il avait reçu des « Afro-Américains, des Hispano-Américains, [et] et des Asiato-Américains». Il n’a fait aucune mention du soutien beaucoup plus important, en fait décisif, qu’il avait reçu des Américano-Américains. Cette omission est tout sauf fortuite.
Parler trop ostensiblement des électeurs Blancs, d’un héritage blanc, d’une histoire blanche de l’Amérique pourrait bien, en la rendant trop évidente, rompre le charme d’une illusion que beaucoup trop de Blancs ont tendance à chérir, celle, délétère, qui consiste à croire que l’Amérique est par essence blanche, que cette essence est inaltérable, peu importe les importations raciales noires, hispaniques, asiatiques jaunes ou marrons etc. Ces ajouts ne sont que des excroissances périphériques transitoires qui disparaîtront d’elles-mêmes comme elles sont venues et qu’on peut se permettre d’ignorer.
Jusqu’au milieu du vingtième siècle, presque tous les Américains comprenaient et reconnaissaient le poids primordial de la race. Aujourd’hui, ce n’est plus vrai. Cela fait plus de 80 ans que les Américains blancs sont soumis à une campagne intense et systématique de conditionnement social qui promeut une représentation fallacieuse de la vie et de l’histoire par tous les moyens: télévision, Hollywood, journaux et les magazines, salles de classe des écoles et des universités, le tout arrosé de platitudes rassurantes mais toxiques ânonnées par des politiciens serviles. Cette campagne hautement organisée a réussi à persuader la plupart des Blancs — y compris les MAGA-Trump — que l’importation raciale n’a pas ou ne devrait pas avoir d’importance.
Toujours dans son discours inaugural de janvier, Donald Trump promettait que « L’Amérique serait bientôt plus grande, plus forte et plus exceptionnelle que jamais.» Son administration, disait-il, «ramènera l’espoir, la prospérité, la sécurité et la paix pour les citoyens de toutes races, religions, couleurs et croyances». Il a promis non seulement que « nous ferions baisser les prix », mais aussi que «le rêve américain serait bientôt de retour, plus vivant que jamais». Si Trump a raison dans sa vision de l’avenir, cela signifierait alors que nous — ceux pour qui la race n’est pas simplement une construction sociale — avions tort.
Il est possible d’ignorer la réalité — mais il n’est pas possible d’ignorer les conséquences de l’ignorance de la réalité. Ce que cela signifie, c’est que les conséquences réelles de ce que les États-Unis sont devenus — racialement, culturellement et socialement—imposent des limites insurmontables aux objectifs que l’administration Trump peut durablement atteindre. Dans les dix ans, et très vraisemblablement avant la fin de cette deuxième mandature, il sera devenu évident, même pour ses partisans les plus convaincus, que la vision MAGA d’un « nouvel âge d’or » pour l’Amérique est délirante.
Dans les années qui viennent, les réalités démographiques achèveront de dissiper ce qui reste des espoirs de restauration de grandeur, de briser la vision puérile qui leur servait de socle et selon laquelle les réalités de la biologie, de l’histoire et de la vie peuvent être passées outre. Les conséquences de ce processus entraîneront aussi inévitablement un changement d’attitude des Blancs sur eux-mêmes et leur pays, même chez les jeunes qui n’ont aucun souvenir de l’époque où les États-Unis étaient encore une nation blanche.
À mesure que les Blancs deviendront la portion congrue de la population des États-Unis, notre peuple se verra contraint de reconnaître sa perte d’influence et de statut, d’assumer le destin d’une minorité déclinante dans un pays qui était autrefois le sien. Ce n’est qu’alors qu’il commencera à s’organiser sérieusement pour défendre ses droits et ses intérêts.
Un changement radical d’attitude se profile chez les Blancs. L’Histoire offre des exemples de ces prises de conscience brusques qui font suite à une longue période de latence. Lorsque les conditions sont réunies et que les attentes sont là, cela peut aller très vite.
L’histoire de notre propre pays en fournit un exemple édifiant. Lors du Congrès continental qui réunissait en 1774 les représentants des 13 colonies, les participants se considéraient toujours comme fidèles à la Grande-Bretagne et à son roi. Leur identité était toujours, avant tout, celle de sujets britanniques. À ce moment-là, George Washington — un des délégués — se montrait « très satisfait» de ce que l’indépendance n’était «envisagé par personne de sensé dans toute l’Amérique du Nord ». Même encore en juillet 1775, c’est-à-dire après les affrontements entre miliciens coloniaux et soldats britanniques à Lexington et Concord dans le Massachusetts, ainsi qu’à Bunker Hill près de Boston, le Congrès continental continuait de dénier « tout dessein de séparation d’avec le Grand-Empire britannique et d’établissement d’États indépendants».
Mais sous la surface, les attitudes sur l’identité nationale changeaient. À l’été 1776, ce qui était jugé impensable un an auparavant devenait désormais acceptable – au moins aux yeux d’une minorité résolue. En juillet 1776, les délégués du Congrès continental ratifiaient la Déclaration d’indépendance, proclamant du même coup une identité nouvelle pour le peuple des 13 anciennes colonies. Ce n’est qu’après cinq années de souffrances et de privations d’une lutte âpre et sans merci, qui semblait souvent désespérée, et dans laquelle le soutien d’un pays étranger s’est avéré décisif, que la puissance militaire britannique a été brisée, assurant ainsi l’avenir de la nouvelle république.
Encore plus significatif pour notre sujet d’aujourd’hui, tous ceux qui ont signé la Déclaration d’indépendance en 1776, ou qui ont débattu et signé la Constitution des États-Unis de 1787, considéraient à l’unanimité le nouveau pays comme une république populaire blanche. Cette nouvelle identité s’est imposée rapidement parce qu’elle correspondait aux nouveaux équilibres, et parce qu’elle répondait aux attentes sous-jacentes et jusque-là non exprimées.
Malgré des décennies de propagande égalitariste et de conditionnement social à outrance, les Blancs dans leur ensemble ont conservé intact un sens instinctif de leur « Blanchité ». Ils commencent à se rendre compte, confusément, qu’il ne peut pas y avoir d’avenir stable et fécond pour leurs enfants et petits-enfants dans une société du tiers monde. Cette conscience, encore incertaine, se manifeste dans leur comportement, on voit qu’ils préfèrent vivre et s’affilier avec leurs semblables. Même ceux qui prétendent aimer la « diversité » délaissent les quartiers trop mélangés.
Cependant, la plupart des Américains blancs d’aujourd’hui se déclarent fidèles aux États-Unis et espèrent que cette entité, de plus en plus diverse et antagoniste, peut encore être maintenue. Pour la plupart de nos gens, un avenir sans les États-Unis est tout simplement inimaginable. C’est bien sûr compréhensible: toute la majeure partie des quelque 250 années d’existence des États-Unis est une saga sans équivalent dans l’histoire, que ce soit en termes de prospérité, d’innovation, d’expansion, d’hégémonie et de succès.
Pour des raisons déjà mentionnées, seule une minorité de Blancs se montrent aujourd’hui plus préoccupés par l’avenir de notre race que par celui des États-Unis. Dans leur majorité, les Blancs n’osent pas encore afficher ouvertement leur héritage et leur identité, à s’affranchir de la mauvaise conscience qu’on leur a inoculée. En conséquence, pas une seule personnalité publique ouvertement pro-occidentale, décomplexée, ne détient actuellement de mandat électif — du moins au niveau fédéral.
Dans notre réflexion sur ce qui peut ou doit être fait, nous devons évidemment prendre en considération les sentiments et attitudes réels des électeurs blancs. Leurs hésitations sur ce que cela signifie encore d’être «américain», leurs ambivalences sur la race et l’identité, imposent des limites aux candidats pro-blancs. Dans un avenir prévisible, ces candidats doivent faire attention à la façon dont ils s’expriment, en veillant à ne pas effaroucher les électeurs qui ont peur d’être taxés de « racisme », mais sans être timorés au point de trahir nos intérêts. L’expérience du mouvement MAGA-Trump aura au moins eu le mérite de montrer que des millions de Blancs sont prêts à voter pour des candidats qui rejettent ouvertement les politiques égalitaristes, défendant ainsi, au moins par défaut, les intérêts de la communauté blanche.
À mesure que les tendances du demi-siècle écoulé se poursuivront, que leurs conséquences s’inscriront de plus en plus visiblement dans le paysage démographique américain, les Blancs seront de plus en plus nombreux disposés à entrer dans une logique identitaire, à soutenir les candidats de leur propre communauté qui, non seulement exposeront au grand jour la duperie et l’hypocrisie de tous ces politiciens, enseignants, ténors des médias et dirigeants d’entreprise qui nous submergent de DEI, « d’action positive » et autres pratiques du même genre, mais qui en outre expliqueront en quoi de telles politiques, et les perspectives qu’il y a derrière, nuisent fondamentalement aux intérêts et à l’avenir des Blancs.
Dans leur campagne, les candidats devront être à la fois convaincants et raisonnables, faire preuve d’un sens de la justice et de l’équité. De tels candidats seront d’autant plus efficaces qu’ils s’adresseront aux électeurs, non seulement avec des messages négatifs sur leurs adversaires, mais aussi en présentant une image positive de notre peuple, avec des messages qui rendent l’espoir d’un avenir meilleur pour nos enfants. Il leur faudra faire preuve de pragmatisme sans pour autant jamais perdre de vue les principes, se garder d’un idéalisme naïf sans verser dans le cynisme. Ce n’est pas facile à faire. Cela nécessite de la patience, de la maîtrise de soi et du discernement — des vertus qui ne s’acquiert en principe qu’avec l’expérience et l’âge.
En cette période de mutations et de défi, notre tâche la plus urgente doit être d’éveiller les consciences assoupies – ou anesthésiées, de réveiller la confiance en soi et la force latente de notre peuple. En tout premier lieu, nous ne devons pas gaspiller notre énergie à tenter de sauver les États-Unis, devenus les Cultures-Unies ou les Races-Unies. Nos espoirs et nos efforts doivent se focaliser sur le bien-être et l’avenir de notre peuple. Dans cette lutte, il n’y aura pas de victoire facile. En fait, la bataille promet de devenir plus intense une fois que le MAGA fera partie de l’histoire et que Trump sera parti.
Heureusement, il y a déjà des raisons d’espérer.
Sur le front intellectuel, nous sommes déjà en train de prendre le dessus – même si ce n’est pas encore évident dans les médias. Nos adversaires les plus redoutables dans cette bataille pour les idées ne sont pas les néo-marxistes ou les doux utopistes, mais plutôt les chantres néo-conservateurs et néo-libéraux de l’ordre démocratique-capitaliste en vigueur. Bien qu’ils défendent un système encore puissamment retranché, ils sont aux abois parce que cet ordre est de plus en plus manifestement défaillant.
Ils se prétendent «démocrates» mais ils suppriment le peuple et interdisent les partis qui le défendent au motif qu’ils ne seraient pas « vraiment démocratiques ». Ces champions de la « liberté d’expression » et de la « tolérance » interdisent les livres, sites web et podcasts qu’ils considèrent comme offensants ou haineux, et, en définitive, ce qu’ils appellent une atteinte à la liberté d’expression, c’est lorsqu’ils n’ont plus le monopole de la parole. Ils dénoncent l’ethno-nationalisme en Hongrie et en Pologne, mais le défendent en Israël. Leurs slogans, arguments et idées sont répétitifs et lassants. Pas étonnant qu’ils soient de plus en plus considérés — surtout par les jeunes — comme hypocrites et rasoirs.
Dans cette lutte, le travail important qui a été fait pour jeter les bases d’une victoire finale est déjà très encourageant. Il est particulièrement réconfortant de voir que de plus en plus de jeunes militants, éditorialistes, écrivains et organisateurs blancs capables, intelligents et sachant s’exprimer prennent le relais. Chaque année qui passe, ces jeunes — dans notre pays et à l’étranger — sortent des vidéos toujours plus nombreuses et de meilleure qualité, des podcasts, des sites web, des essais et des livres.
Dans cette grande lutte existentielle que nous impose notre temps, notre principe directeur ne doit pas être le mépris ou la haine des autres, mais l’amour de nos proches, une fidélité à notre héritage, une dévotion constante à la destinée de notre propre peuple, le souci d’apporter un avenir à nos descendants.
Francis Goumain Adaptation française
Mark Weber, directeur de l’Institute for Historical Review, est historien, conférencier et analyste des crises contemporaines. M. Weber a fait ses études aux États-Unis et en Europe et est titulaire d’une maîtrise en histoire européenne moderne.
Source
https://www.theoccidentalobserver.net/2025/06/26/our-people-or-america-looking-beyond-trump/
https://counter-currents.com/2025/06/our-people-or-america-looking-beyond-trump/
https://www.amren.com/news/2025/06/our-people-or-america/
https://www.unz.com/article/our-people-or-america-looking-beyond-trump/
À titre d’exemple d’auteur jeune qui prend le relais, voici un exemple Français :
Laurent Obertone,
Et voici la présentation de son dernier ouvrage:
Guerre: Un combat dont vous êtes enfin le héros
« Du combat, seuls les lâches s’écartent. » Homère