Un Ethno-État pour les Blancs d’Afrique du Sud
English version here.
Article d’origine publié le 19 février 2015
En 2012, j’ai participé à une manifestation devant le Consulat d’Afrique du Sud de Los Angeles contre le traitement génocidaire infligé aux Blancs en Afrique du Sud. Les articles rendant compte de ces manifestations, qui étaient organisées en même temps dans plusieurs villes, mettaient régulièrement le mot “génocide” entre guillemets, et laissaient entendre que nous étions tous des néo-nazis – une réaction très prévisible de la part des médias respectables de gauche comme de droite, qui n’arrivent pas à croire que les Blancs puissent être victimes de violence raciale.
Si bien que j’ai été agréablement surpris de voir que l’article de Josh Gelernter “La Fin de l’Afrique du Sud” était paru dans National Review. Rien de ce qu’écrit Gelernter n’étonnerait une personne réaliste sur les questions raciales, et d’ailleurs, Francis Carr Begbie a présenté sur ce blog plusieurs des mêmes arguments en mai 2014, dans son article “Le meurtre des Blancs d’Afrique du Sud passé sous silence.” Le point de vue de Gelernter:
Cela va très mal en Afrique du Sud. Quand le fléau de l’apartheid a volé en éclats en 1994, le pays semblait promis à un bel avenir. Huit ans plus tard, en 2002, 60 pour cent des Sud-Africains disaient que la vie était meilleure sous l’apartheid. Difficile à croire – mais on en était rendu à ce point en 2002. Et maintenant, c’est encore pire.
Quand l’apartheid a pris fin, l’espérance de vie en Afrique du Sud était de 64 ans – la même qu’en Turquie et en Russie. Maintenant, elle est de 56 ans, la même espérance qu’en Somalie. Il y a 132,4 viols par an pour 100 000 habitants, ce qui est de loin le nombre le plus élevé au monde: le Botswana est en deuxième position avec 93, et la Suède en troisième position avec 64 ; aucun autre pays ne dépasse 32.
Je suis née en Suède en 1960, quand on pensait que les sociaux-démocrates tenaient le pouvoir pour toujours et que notre pays était le plus beau et le plus avancé au monde. Maintenant je vis en Absurdistan – un pays où le nombre de viols signalés est le plus élevé au monde, avec des centaines de soi-disant “zones d’exclusion” où les gens vivent à l’écart de la société suédoise, pendant que les journaux cachent l’affreuse réalité à la population.
Évidemment, la nouvelle Suède obscurantiste ne tient pas de statistiques ethniques sur le viol, mais une enquête auprès de 33 000 Suédoises a montré que 38% d’entre elles hésitaient à sortir de chez elles par peur des violences, vols, et agressions sexuelles.
Gelernter poursuit :
Avant la fin de l’apartheid, l’écrivain sud-africain Ilana Mercer a déménagé en Israël avec sa famille ; son père était un bruyant opposant de l’apartheid, et se faisait harceler par les forces de sécurité sud-africaines. Un article de 2013 de World Net Daily cite Mercer qui affirme, avec toute son expérience d’activiste anti-apartheid, que “plus de gens se font assassiner en une semaine de gouvernement africain qu’il n’en est mort en détention pendant environ quatre décennies de gouvernement afrikaner.”
L’ “expérience anti-apartheid” de Mercer et de son père nous rappelle le rôle joué par la communauté juive dans la fin de l’apartheid en Afrique du Sud (voir “Le rôle des Juifs en Afrique du Sud depuis 1948” par Sam Davidson, dans The Occidental Quarterly de l’été 2011) et dans le soutien au régime actuel. Comme la famille Mercer, beaucoup de Juifs laïcs qui étaient à la pointe du mouvement anti-apartheid ont émigré en Israël ou en Occident, en laissant derrière eux le désastre qu’ils ont aidé à créer.
Gelernter poursuit :
Le gouvernement sud-africain estime qu’il se produit 31 meurtres pour 100 000 personnes par an. Soit environ 50 par jour. Cela ferait de l’Afrique du Sud le dixième pays le plus meurtrier dans le monde, encore mieux que le Rwanda, le Mexique, et les deux Soudans. Et il s’agit là des estimations sud-africaines officielles — les organisations extérieures estiment que le nombre réel de meurtres est deux fois plus élevé. Faire confiance aux autorités Sud-Africaines est un pari risqué — Le gouvernement sud-africain, depuis la fin de l’apartheid, est resté sous la direction du Congrès National Africain de Nelson Mandela. Il est remarquablement incompétent et corrompu. …
Évidemment, avoir de facto un régime de parti unique ne favorise pas l’honnêteté. Le taux de chômage est de 25 pour cent, mais cela n’a pas empêché le président Jacob Zuma, de l’ANC, de dépenser récemment 24 millions de dollars d’argent public pour ajouter une piscine et un amphithéâtre à son domicile privé. Peu après la publication de cette information, il s’est fait élire pour un second mandat de cinq ans. Leon Louw, théoricien dans un comité de réflexion, a aidé à vaincre l’apartheid. Il décrit la criminalité et la corruption comme “une simple manifestation de l’effondrement de l’État. Le gouvernement se montre simplement incompétent dans tout ce qu’il fait: éducation, santé, infrastructure, sécurité, tout ce qui relève d’une fonction gouvernementale est en ruine.”
Il ajoute — en citant “des données anecdotiques” — que “la plupart des gens ne prennent pas la peine de signaler les crimes.”
Il s’avère que l’Afrique du Sud est pratiquement l’endroit le plus dangereux où l’on puisse se rendre en dehors d’un territoire en guerre. Le plus inquiétant est qu’elle pourrait réellement devenir un territoire en guerre. Nelson Mandela avait réussi à maintenir la “nation arc en ciel” en un seul morceau, mais il n’est plus là. Actuellement, selon l’organisation des droits de l’homme Genocide Watch, l’Afrique du Sud se trouve à l’étape 6 (“préparation”), sur les 8 étapes qui mènent à un génocide.
La page Genocide Watch [groupe de surveillance contre les génocides] a beaucoup d’informations sur les horreurs infligées aux Blancs en Afrique du Sud. La Phase de Préparation comprend “une augmentation soudaine de la rhétorique incendiaire et de la propagande haineuse visant à créer une peur de l’autre groupe.” En l’occurrence, Gelernter cite certaines déclarations du président Zuma et d’un autre politicien important, Julius Malema, qui expriment clairement une intention génocidaire. “Shoot the Boer, shoot, shoot” [Tuez le Boer!] La vidéo de Zuma est particulièrement effrayante.
Les paroles de Zuma ne sont pas restées sans effet. Gelernter écrit :
Selon Genocide Watch, le nombre de fermiers blancs assassinés en Afrique du Sud représente un taux d’homicide volontaire quatre fois plus élevé que parmi les Sud-Africains en général. Et depuis que le président Zuma a entonné sa chanson, ce taux d’homicide n’a cessé d’augmenter chaque mois, sur toute la période pour laquelle on dispose d’annales précises: Ensuite, la police a reçu l’ordre de ne plus classer les meurtres par race. La police a également désarmé et dissout des groupes de fermiers-miliciens qui s’étaient organisés pour assurer leur sécurité mutuelle. Par suite, affirme Genocide Watch, “leurs familles” ont été “victimes d’assassinats, viols, mutilations et tortures.” Pendant ce temps, “les membres du gouvernement affiliés à l’ANC. . . n’arrêtent pas de parler des Blancs comme de ‘colons’.”
En fait, le meurtre ciblé des Blancs montre qu’on arrive au moins au début du stade 7 de Genocide Watch, le stage de la Persécution: “Les victimes sont identifiées et séparées en raison de leur identité ethnique ou religieuse”. Genocide Watch préconise qu’au stade 7, “une situation d’urgence doit être déclarée. S’il y a moyen de mobiliser la volonté politique des grandes puissances, des alliances régionales, du Conseil de sécurité des Nations unies ou de l’Assemblée générale des Nations Unies, il faut préparer une intervention armée internationale, ou procurer une assistance massive au groupe qui se fait attaquer, pour qu’il puisse préparer sa propre défense. L’ONU et les organisations caritatives privées doivent organiser une aide humanitaire en prévision d’une inévitable vague de réfugiés”.
Mais la seule réaction qu’on obtienne de la part de la gauche et des élites hostiles qui tiennent les médias dans les pays occidentaux est un grand bâillement — et l’utilisation de guillemets dès qu’il est question de génocide en Afrique du Sud. Tout est censé provenir de l’imagination enfiévrée des Nazis et autres Suprématistes Blancs.
Gelernter:
Cela fait plus de 350 ans qu’il y a des Blancs natifs d’Afrique du Sud ; les Blancs cultivaient la terre en Afrique du Sud avant que Newton ne découvre la gravité. Et si l’on pense que le passage des siècles n’efface pas le péché de la colonisation, il convient alors de noter que les peuples bantous qui dominent aujourd’hui l’Afrique du Sud ont déplacé les peuples Khoïsan qui s’y trouvaient avant eux. Le résultat des découvertes archéologiques n’est pas très clair — mais il semble que le premier Bantou soit apparu dans ce qui allait devenir l’Afrique du Sud environ 400 ans avant le premier Européen. Une époque lointaine, mais qui ne remonte pas aux temps immémoriaux.
C’est le genre de détail que les libéraux aimeraient oublier. Dans leur esprit, les Blancs sont les seuls qui aient colonisé des territoires. En fait, les Bantous se sont répandus à travers l’Afrique en déplaçant les chasseurs-cueilleurs qui les avaient précédés. Ils ont créé des sociétés économiquement plus productives, basées sur l’agriculture et l’élevage, en aboutissant à des populations plus nombreuses. De tels déplacements ont toujours eu lieu au cours de l’histoire humaine. L’aspect sans précédent de la situation actuelle est que cela se passe avec la complicité active des Blancs des pays occidentaux, malgré leur pouvoir politique et militaire.
On oublie facilement aussi qu’en 1868, les Blancs constituaient la moitié de la population, et il y avait plus de Blancs que de Noirs africains. Comme l’écrivait sur ce blog Lara Johnstone, un militant sud-africain qui prend la défense des réfugiés blancs:
Les partisans d’un régime boer d’apartheid avaient compris que si rien ne s’opposait à la croissance exponentielle de la population africaine, ils seraient submergés d’un point de vue ethno-culturel — ce qui constitue également un grand sujet d’inquiétude pour certains éminents Israéliens …. Ne rien faire revenait à un ‘suicide national’ pour les Blancs d’Afrique du Sud. Ils considéraient aussi la campagne d’accroissement de la population comme un acte de guerre. L’apartheid était pour eux l’équivalent politique d’une juste guerre de légitime défense.
Le choix que nous devons faire mènera à l’une de ces deux voies divergentes: ou bien la voie de l’intégration, ce qui dans le long terme reviendrait à un suicide national de la part des Blancs ; ou bien la voie de l’apartheid, qui prétend préserver l’identité et sauvegarder l’avenir de chaque race, en laissant toute latitude à chacun de s’épanouir dans sa propre sphère et en conservant son caractère national distinctif. — Parti national du Dr DF Malan en 1947. (1964-01-10: CIJ: Ibid. (www.icj-cij.org): Contre-mémoire déposé par le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud (Livres I-IV), p.473) …
À quelqu’un qui doutait qu’instaurer l’apartheid puisse être un acte de Guerre Juste, la réponse du juge Jason G. Brent indique clairement que pour lui, et par extension, pour le mouvement pro-apartheid, la campagne de l’ANC pour accroître la population constituait réellement un acte de guerre.
Il faut que nous comprenions tous que les armes de guerre les plus puissantes sont le pénis et l’utérus. Par conséquent, si la discussion, le débat, l’analyse intelligente, etc, ne suffisent pas à convaincre un groupe de contrôler sa population, il faut considérer que leur décision de recourir au pénis et à l’utérus pour augmenter la population constitue un acte de guerre.
Johnstone participe à la campagne Jus Sanguinis pour les réfugiés blancs d’Afrique du Sud. Leur site internet présente des arguments sophistiqués en défense des intérêts des Blancs en Afrique du Sud, y compris une page à propos des “Intérêts Génétiques Ethniques” qui renvoie vers le travail de Jared Taylor et le livre de Frank Salter On Genetic Interests (“À propos des intérêts génétiques”).
Il est clair que Gelernter ne souhaite pas légitimer l’apartheid, puisqu’il décrit les Blancs d’Afrique du Sud comme “un groupe encore imprégné par le nauséabond apartheid”. Étant donné qu’il écrit pour The Weekly Standard, on peut supposer qu’il se montre très positif envers l’apartheid israélien, et très compréhensif envers les Israéliens qui craignent une submersion démographique. En fait, sa suggestion de créer un ethno-état pour les Boers ressemble tout à fait à l’idée d’Israël vu comme un ethno-état juif. Il suggère même “une force d’auto-défense réellement dissuasive qui serait modelée, comme celle de Singapour, sur les Forces de Défense Israéliennes.”
Ils pourraient tirer parti de leur géographie pour créer une ville-état du genre de Singapour. Avec les investissements étrangers, ils pourraient acquérir sur le littoral une portion de territoire de la taille d’une ville et affirmer leur indépendance envers le gouvernement national. Au départ, ils leur faudra recruter quelques éléments militaires amis en tant que force de sécurité temporaire. Ils peuvent créer une zone économique à faible taux d’imposition et faible règlementation qui fera concurrence à Durban en lui prenant une partie de son énorme trafic maritime. En même temps que l’Afrique du Sud sombrait, Durban s’est effacé de la liste mondiale des 50 plus grands ports à conteneurs.
Un tel projet est tout à fait possible, mais seulement si les Blancs d’Afrique du Sud se séparent des Noirs. Compte tenu de la longue histoire des Blancs en Afrique du Sud, il serait tout à fait juste et équitable de simplement céder aux Blancs un ethno-état constitué à partir de l’une des villes actuelles dont l’infrastructure a été créée par les Blancs.
La submersion démographique des Blancs en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande en est à ses débuts, mais il ne faut pas se leurrer, elle est bien en cours. Il a fallu moins de 150 ans en Afrique du Sud pour que les Blancs qui constituaient la moitié de la population deviennent une minorité menacée qui représente moins de 10% de la population. C’est simplement dû à la différence de fécondité. Il n’y a pas eu besoin des programmes d’immigration qu’on applique énergiquement dans tout l’Occident. On prévoit que les Blancs perdront leur statut de majorité dans tout l’Occident au cours de ce siècle. Si l’on se tourne vers l’avenir, on peut s’attendre à ce que les Blancs, dans 200 ans, se trouvent à l’état de minorités menacées dans tous les territoires qu’ils contrôlaient auparavant. On voit là un génocide en action.
Bien que le niveau de violence contre les Blancs soit extrême en Afrique du Sud, on voit déjà, dans tous les pays blancs, des niveaux élevés de crimes interraciaux ciblant les Blancs. Pire encore, ces pays blancs sont dominés par des élites qui sont hostiles aux peuples et cultures de l’Occident traditionnel, et qui font tout leur possible pour accélérer ces transformations, quel que soit le coût infligé aux populations blanches indigènes, non seulement en termes de pouvoir politique diminué, mais aussi du fait de l’impact de l’immigration sur l’environnement, sur le marché du travail, et sur la demande de services publics qui sont principalement financés par les contribuables blancs.
Dans les décennies à venir, les Blancs deviendront minoritaires dans des pays qu’ils ont bâtis et contrôlés pendant des centaines d’années et, dans le cas de l’Europe, des milliers d’années. Comme les Blancs d’Afrique du Sud, ils risqueront alors d’être politiquement dominés par des gens de faible intelligence, animés de vieux griefs historiques, et dotés d’un fort taux de natalité. L’issue logique devrait être évidente pour nous tous. Il s’agit du génocide des peuples européens.
Et la seule solution est la création d’ethno-états pour les Blancs. C’est en Afrique du Sud que la nécessité d’un ethno-état blanc est la plus criante, mais les Blancs doivent partout commencer à réfléchir dans cette direction.
Comments are closed.