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Ron Unz et l’illusoire méritocratie américaine

English original here 

Le regard que les Juifs portent sur eux-mêmes comporte cette caractéristique persistante qu’ils voient leur ascension au statut d’élites, en Amérique et ailleurs, comme le résultat naturel de la méritocratie. Par exemple, quand Elena Kagan a été proposée pour la Cour Suprême, Robert Frank a écrit un article dans le Wall Street Journal (“Cette brillante étoile mourante, le WASP Américain”) qui saluait l’avènement d’une méritocratie où les juifs pourraient enfin prendre la place d’élite qui leur est due. Cet article approuvait vivement la disparition des WASP [NdT: Blancs d’origine anglo-saxonne protestante] paresseux et corrompus, qui ont tout fait pour contrecarrer l’ascension des Juifs, allant jusqu’à limiter leur inscription dans les universités d’élite. Le fait que Kagan soit remarquablement peu qualifiée pour être juge à la Cour Suprême selon les critères habituels (expérience judiciaire, publications universitaires, ou même, expérience des tribunaux) ne semble pas lui être venu à l’esprit. Pour Frank, le parcours de Kagan, depuis ses études de premier cycle à Princeton, puis à Harvard Law, jusqu’à des postes gouvernementaux de haut niveau et au poste de doyenne de Harvard Law, symbolise la méritocratie américaine en action—un point de vue qui ignore opportunément le rôle de ses connexions ethniques juives(voir aussi ici) dans son ascension, le plus flagrant étant lorsque Larry Summers l’a nommée doyenne de Harvard Law.

Ron Unz a publié un article très important qui montre que l’ascension remarquable de Kagan est symptomatique d’un problème bien plus large—le fait que l’admission des Juifs dans les universités d’élite est loin d’être méritocratique (“Le mythe de la méritocratie américaine: Quel est le degré de corruption de la politique d’admission de la Ivy League ?”). (Après lecture de l’article de Unz, il serait intéressant de consulter les scores SAT et LSAT obtenus par Kagan!) En raison de leur rôle dans la constitution des élites, les admissions universitaires représentent un très important levier du pouvoir. Ce qu’implique l’article de Ron Unz (bien qu’il éviterait sans doute une telle formulation) est qu’une élite juive contrôle désormais ce levier de pouvoir et qu’elle s’en est servi pour elle-même, provoquant une surreprésentation massive des Juifs dans les universités d’élite par rapport à leurs qualifications ou à leur intelligence, tout en discriminant contre les Blancs non-juifs et les Asiatiques.

Il y a plusieurs leçons importantes pour les défenseurs des Blancs. La première est que l’immigration asiatique contribue désormais de façon importante au remplacement des élites blanches. Par exemple, en Californie, les Asiatiques représentent environ 11 pour cent de la population en âge d’étudier, et les Blancs environ 33%. Une analyse basée sur le nom de famille a montré que les Asiatiques constituaient près de 60 pour cent des demi-finalistes du programme National Merit Scholarship [NdT: programme de bourses universitaires attribuées sur concours] pour cet État. Unz soutient de manière convaincante que Caltech et les campus les plus haut placés de l’Université de Californie ont suivi une politique méritocratique, mais cela s’est traduit par un recrutement d’environ 40% d’étudiants asiatiques. Les statistiques concernant Caltech montrent que l’admission des Asiatiques augmente parallèlement à la population asiatique. Cela veut dire que le chiffre actuel de 40% va continuer à augmenter à moins que des limites soient placées sur l’immigration asiatique ou sur leur taux d’inscription dans les universités d’État.

Deuxièmement, il existe de forts indices montrant que les Juifs sont en train de maintenir et même renforcer leur surreprésentation dans les universités d’élite à un niveau bien plus haut que le justifient leurs performances académiques. La surreprésentation des Juifs dans les universités d’élite est évidente depuis longtemps, même en corrigeant les calculs pour tenir compte du QI juif:

Sur la base des estimations de Richard Lynn concernant le QI juif ashkénaze [110.7] et en corrigeant les chiffres pour prendre en compte le nombre plus élevé de Blancs européens, la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs devrait être d’environ 7 pour 1 (QI> 130) ou de 4,5 pour 1 (QI > 145). Au lieu de cela, la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs est d’environ 1 pour 1 ou moins. (Voir ici.) … Le campus de Princeton a été submergé de protestations du fait que les Juifs n’y étaient surreprésentés “que par” un facteur d’environ 6,5 fois leur part de la population, et cela fait penser qu’il existe une forte pression pour maintenir les admissions juives à un niveau élevé. Le journal The Daily Princetonian a publié quatre articles de première page sur le sujet, et le New York Times a publié un article intitulé “L’Énigme de Princeton.” (Voir ici ; l’article d’origine du NYTimes se trouve ici.) Il est clair qu’un taux d’admission juive inférieur à 20% des admissions provoquerait des froncements de sourcils et peut-être des insinuations d’antisémitisme. L’impression d’ensemble est que cela illustre bien la corruption de nos nouvelles élites. (voir “Universités d’élites : La surreprésentation juive expliquée”)

Pour moi, l’aspect le plus surprenant de l’analyse de Unz est son constat du déclin intellectuel des Juifs, déclin mesuré par leur performance dans différents types de concours, depuis les demi-finalistes du National Merit Scholarship (qui met l’accent sur les aptitudes verbales, traditionnellement un point fort des Juifs), jusqu’aux prix de mathématiques et de sciences. Pour expliquer ces résultats, Unz mentionne un problème croissant d’auto-satisfaction et de manque d’effort. Pour preuve, il fait remarquer que récemment, les étudiants juifs exceptionnels étaient plus susceptibles qu’auparavant d’être des immigrés de l’ex-Union Soviétique, et donc, d’être très motivés. On s’imagine ainsi des Juifs de troisième et quatrième génération, nés dans l’abondance et sûrs de leur place dans la société, qui ne verraient pas l’utilité de travailler dur pour parvenir à un statut d’élite—ce en quoi leur jugement serait correct. En outre, il note qu’une part croissante des Juifs provient des milieux orthodoxes, une population au QI relativement bas.

D’après leurs performances, Unz estime que les Juifs devraient représenter environ 6% des étudiants d’élite, bien moins que les ~25% qu’on trouve dans les universités d’élite. Il qualifie cet écart de “totalement absurde et ridicule.” “Pendant les dix ou vingt dernières années, la méritocratie et la représentation juive sont devenues deux forces opposées: plus les critères méritocratiques sont stricts, moins il y a de Juifs admis “.

Unz soutient de manière convaincante que les universités d’élite de la Ivy League font de la discrimination contre les Asiatiques, un groupe qui s’est régulièrement montré plus performant que les Juifs comme demi-finalistes du National Merit (NSM) par un facteur de 2, alors que leur part des étudiants de premier cycle à Harvard est resté à environ 17% depuis le début des années 1990. Unz écrit qu’en “supposant un système d’admissions basé sur la méritocratie objective la plus stricte, on s’attendrait à ce que nos institutions universitaires d’élite accueillent presque cinq Asiatiques pour chaque Juif; mais au lieu de cela, les Juifs sont beaucoup plus nombreux, et dans certains cas importants, presque deux fois plus nombreux. Cela soulève des doutes évidents quant à l’impartialité du système d’admission de la Ivy League. ”

Mais les chiffres qui montrent la surreprésentation juive par rapport aux Blancs sont encore plus frappants. En parallèle à l’effondrement des performances juives, il s’est produit une augmentation du pourcentage de Blancs particulièrement performants aux concours de sciences et de mathématiques. Et tandis que la performance des juifs a radicalement diminué, celle des Blancs est resté à peu près la même— une conclusion étonnante et très rassurante, vu l’effet corrosif de la culture de MTV, et vu comment l’éducation publique semble avoir pour fonction principale de déverser de la propagande multiculturelle et d’encourager le sentiment de culpabilité des Blancs au lieu d’encourager la rigueur au travail. “En se basant sur la composition globale de la population américaine, il s’avère qu’environ 65-70 pour cent des étudiants américains les plus doués sont des blancs non-juifs, bien plus de dix fois le total juif, qui est inférieur à 6 pour cent.”

Le tableau donné par Unz page 31 (voir ci-dessous) montre que les Blancs sont sous-représentés par rapport à leur population dans toutes les universités d’élite. Il y a donc une forte discrimination contre les Blancs: “D’après les statistiques disponibles, les Juifs sont à peu près aussi nombreux ou même plus nombreux que les blancs non-juifs à Harvard et dans la plupart des autres écoles de la Ivy League, ce qui semble extrêmement disproportionné. En effet, les statistiques officielles indiquent qu’à Harvard, les Blancs non-juifs constituent le groupe démographique américain le plus sous-représenté [18%]. Leur représentation par rapport à leur population nationale, est bien plus faible que celle des Noirs ou Hispaniques, malgré leurs résultats d’examens bien meilleurs.”

En effet, l’analyse qui suit montre que la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs, représente 1/15ème de ce qu’elle serait dans un système méritocratique:

Si on compte les étudiants juifs à part, leur ratio [pourcentage des inscriptions par rapport au pourcentage de demi-finalistes du National Merit Scholarship] s’avère être 435 pour cent [en d’autres termes, il y a bien plus de 4 fois plus de Juifs que ne le prédirait un système méritocratique], tandis que le ratio résiduel pour les Blancs non-juifs tombe à 28 pour cent [un peu plus du 1/4 de ce que prédirait un système méritocratique] ; ce n’est même pas la moitié du ratio asiatique. Il s’en suit que les Asiatiques semblent sous-représentés par rapport aux Juifs par un facteur de sept, tandis que les Blancs non-juifs sont de loin le groupe le plus sous-représenté de tous, malgré les avantages qui pourraient découler de leurs performances athlétiques, de questions d’héritage, ou de leur répartition géographique.

Ces tendances se sont renforcées ces dernières années.

Entre 2000 et 2011, le pourcentage relatif de Noirs en âge d’étudier inscrits à Harvard a chuté de 18 pour cent, avec des baisses de 13 pour cent pour les Asiatiques et 11 pour cent pour les Hispaniques, tandis que seuls les blancs étaient en expansion, augmentant leur proportion de 16 pour cent. Mais en fait, ce n’est qu’une illusion d’optique: en réalité, le chiffre a légèrement diminué pour les Blancs non-juifs, tandis que la proportion des Juifs augmentait de 35 pour cent, atteignant probablement son plus haut niveau de toute l’histoire de Harvard. Ainsi, la présence relative des Juifs a fortement augmenté tandis que celle de tous les autres groupes a diminué, et cela s’est produit au moment exact où, à la fin de l’école secondaire, les résultats scolaires autrefois remarquables des élèves juifs semblaient soudain s’effondrer.

Tandis que le nombre d’étudiants juifs a grimpé en flèche, on voit que Harvard et d’autres universités d’élite recrutent de moins en moins sur des critères d’aptitudes scolaires, comme le montre la baisse des pourcentages de finalistes NSM. Et les étudiants juifs admis à Harvard sont bien moins susceptibles que leurs homologues blancs non-juifs d’être admis à Phi Beta Kappa, ce qui indique qu’ils ne réussissent pas particulièrement bien, une fois admis.

Non seulement ces évolutions se produisent après l’effondrement des performances scolaires juives, mais elles se sont produites après la tribune écrite par Unz initialement publiée par le Wall street Journal en 1998 (“Certaines minorités sont plus mineures que d’autres”), qui avait attiré l’attention sur la surreprésentation des Juifs et la sous-représentation des Blancs non-juifs à la Ivy League.

“Depuis, la réussite scolaire des Juifs s’est apparemment effondrée, mais la proportion du recrutement juif à la Ivy League a généralement augmenté, tandis que l’exact inverse s’est produit à la fois pour les Asiatiques et les blancs non-juifs. Je trouve ces développements étranges et inattendus. “

Je trouve ces développements consternants. Et cela laisse penser que ce type de situation, avec une surreprésentation juive massive et une sous-représentation massive des Blancs non-juifs, continuera d’exister à l’avenir étant donné que la publicité n’y fait aucune différence. Le fait que ces déséquilibres puissent perdurer malgré leur notoriété publique est un signe fort du pouvoir juif.

Unz suggère qu’une raison importante de l’énorme surreprésentation juive est le nombre élevé de Juifs dans le personnel enseignant et administratif des universités d’élite. Il souligne leur “surreprésentation massive dans les rangs des responsables administratifs du reste de la Ivy League, et de façon générale parmi les institutions éducatives américaines de pointe”. Il souligne également que “l’orientation très marquée à gauche de la communauté des universités d’élite, l’apparente propension des gens de gauche à discriminer activement contre ceux qui n’appartiennent pas à la gauche, et le fait que les Juifs américains restent peut-être la communauté ethnique la plus ancrée à gauche, pourraient ensemble expliquer en bonne partie les statistiques anormales d’admissions.

En effet. J’ai développé ces thèmes dans un article (“Pourquoi les professeurs sont-ils de gauche ?”) faisant valoir que l’orientation à gauche du corps professoral américain est un phénomène qui fonctionne du sommet vers la base, et découle de la très forte surreprésentation des Juifs aux plus hauts niveaux du monde universitaire, avec des idéaux qui reflètent ceux de la communauté juive ordinaire, mais sont tout à fait en contradiction avec ceux de la grande majorité des Blancs américains non-juifs. Je défends l’idée que les réseaux ethniques juifs, essentiels à la surreprésentation massive des Juifs admis dans les universités d’élite, ont été tout autant essentiels pour permettre aux Juifs d’atteindre les sommets du corps professoral. En effet, l’un des thèmes majeurs de The Culture of Critique est l’idée que la culture universitaire de gauche (par exemple, l’École de Francfort, l’école anthropologique de Boas, et le mouvement anti-darwinien des sciences sociales) résulte de la constitution de réseaux ethniques juifs.

Et le fait est avéré, les personnes de gauche, dans les milieux universitaires, admettent volontiers qu’elles discrimineraient contre ceux qui ne sont pas à gauche (voir Inbar, Y., & Lammers, J. [2012]. Political diversity in social and personality psychology. Perspectives in Psychological Science, [Sept. 2012].

La sous-représentation des Blancs non-juifs dans les universités d’élite est un signe de plus que le remplacement des élites blanches non-juives progresse rapidement et que la question est complètement hors-limite du débat public. Unz note que les organisations activistes juives et les Juifs des médias ont mené la charge contre l’idée de quotas limitant les inscriptions juives. En fait, il fait preuve d’une remarquable franchise à propos de l’influence des médias juifs, et émet exactement le genre de commentaires qui valent aux gens comme moi d’être mal vus de l’ADL [NdT: l’ADL est une association qui dénonce l’antisémitisme] :

[Jérôme] Karabel démontre de manière convaincante que dans la décennie suivant la Seconde Guerre mondiale, la disparition des quotas juifs restés longtemps en place à la Ivy League, s’est produite à la suite d’une très forte pression médiatique et politique, une pression certainement facilitée par la détention massive par les Juifs des principaux médias américains, y compris les trois réseaux de télévision, huit des neuf grands studios d’Hollywood, et une grande partie des principaux journaux, y compris à la fois le New York Times et leWashington Post.

Mais il n’existe pas d’organisations analogues pour les Blancs non-juifs (ou même les Asiatiques) pour défendre leur intérêt à l’équité dans la politique d’admissions universitaires (et dans bien d’autres domaines).

Il n’est donc pas surprenant que l’article d’Unz n’obtienne pas l’attention médiatique frénétique que recevrait, par exemple, un article dénonçant la victimisation de ceux que la gauche affectionne (les non-Blancs, les immigrés, les homosexuels, etc). Comme le fait remarquer Unz, “toute réduction significative du nombre d’inscriptions juives risque d’être dénoncée comme [antisémite] par les médias toujours prêts à dégainer”—les mêmes médias qui bâillent devant la sous-représentation flagrante des Blancs non-juifs.

Ayant beaucoup écrit sur le pouvoir juif et ses réseaux ethniques sans parvenir à ce que le sujet soit discuté dans les grands médias ni dans le monde universitaire, je ne peux pas dire que je sois surpris par cette quasi censure de l’article d’Unz. Je suis abonné au bulletin électronique de la Jewish Telegraph Agency, qui rend compte de façon obsessionnelle de tout ce qui est juif. Mais aucune mention de l’article d’Unz. Alors, pourquoi Harvard devrait changer ses méthodes, vu qu’il n’y a aucune pression pour le faire ? Certains groupes d’activistes asiatiques trouveront sûrement un encouragement dans les conclusions d’Unz et peut-être y donneront-ils suite de façon publique. Mais ils pourront le faire sans avoir à mentionner les Juifs, en déclarant simplement, de façon très respectable, que Harvard et compagnie sont trop blancs. Dans un récent article de son blog, Unz note qu’un professeur asiatico-américain a fait publiquement état des conclusions rapportées par Unz. Mais de façon prévisible, ce professeur ne se soucie que des Asiatiques et pas des Blancs non-juifs. L’absence totale d’organisations influentes prêtes à défendre les intérêts des Blancs américains non-juifs n’a jamais été aussi flagrante.

Un activiste Blanc entreprenant pourrait peut-être utiliser l’article de Unz comme base d’une action en justice, mais cela ouvrirait forcément le sac de noeuds que l’Amérique respectable déteste—comment traiter honnêtement des questions juives. D’une part, cela nécessiterait une argumentation comme quoi il est raisonnable de classer officiellement Juifs et et Blancs non-Juifs en deux groupes distincts, contrairement à la pratique actuelle où il n’existe pas de catégorie juive dans les statistiques officielles universitaires. L’argument que les Juifs ne doivent pas être considérés comme des Blancs serait soutenable, en soulignant les points suivants:

 

  • Les données génétiques indiquent que les juifs sont un groupe du Moyen-Orient et qu’il y a une distance génétique importante entre Européens et Juifs.
  • Les Juifs en général ne s’identifient pas avec les populations et la culture de l’Europe chrétienne ni avec ce qui s’y rattache ; le point de vue traditionnel juif voit le judaïsme comme distinct de la société chrétienne blanche ; en partie à cause de leur absence d’identification avec la culture blanche chrétienne, ce sont des organisations juives qui ont dirigé la campagne pour l’élimination du christianisme de la place publique ;
  • Il existe, de façon très intégrée dans la société juive ordinaire, une longue tradition d’activisme juif et d’identité juive qui voient l’Europe chrétienne comme un groupe extérieur malfaisant responsable d’une longue histoire de persécution des Juifs ; un aspect important de la façon dont les Juifs se perçoivent en Amérique—et qui transparaît dans la plupart des documents examinés par Unz, par exemple dans les travaux de Jérôme Karabel—est que les Juifs ont été soumis à des quotas dans les universités de l’Ivy League jusqu’après la Seconde Guerre mondiale ;
  • Les Juifs constituent un groupe relativement influent qui a souvent été en compétition avec les Européens non-juifs ; les inscriptions à l’Ivy League peuvent être considérées comme un aspect de cette concurrence ;
  • L’activisme ethnique juif exclut généralement les Blancs non-juifs et favorise les Juifs, comme ce fut le cas lors de la nomination d’Elena Kagan et lors de la campagne visant à augmenter les inscriptions juives dans les universités de l’Ivy League mentionnées plus haut ;
  • En conséquence, la distinction entre Juifs et Blancs non-Juifs est d’une importance considérable dans le monde réel.

Mais une telle affirmation serait vigoureusement combattue par le pouvoir en place.

Le mode de fonctionnement des admissions dans les universités de la Ivy League est un exemple flagrant où l’on voit les Juifs parvenir à un statut d’élite bien supérieur à ce que devrait permettre le QI juif ou n’importe quel autre trait particulier. Ce phénomène s’est déjà produit en d’autres temps et d’autres lieux, comme lors du conflit mettant en cause la domination culturelle des Juifs en Union Soviétique :

Depuis au moins 1942, on s’inquiétait dans les hautes sphères gouvernementales de la sous-représentation des Russes ethniques comparée à la surreprésentation des Juifs dans des secteurs clés dirigés par l’élite culturelle et économique [du fait que le gouvernement avait besoin des Russes ethniques pour faire la guerre contre l’Allemagne]. Il était noté dans le rapport que les institutions culturelles d’élite “s’étaient révélées remplies de non-Russes (principalement des Juifs)” (Kostyrcenko 1995, 15). Par exemple, sur les dix principaux dirigeants du Théâtre du Bolchoï, la plus prestigieuse institution culturelle soviétique, il y avait huit Juifs et un Russe. Des déséquilibres similaires furent constatés dans les prestigieux conservatoires de musique et parmi les critiques d’art et critiques musicaux travaillant pour des publications d’élite. Le QI juif supérieur semble être une explication insuffisante pour rendre compte de ces disproportions, ce qui suggère que la collusion interne au groupe est l’un des facteurs d’explication. (Separation and Its Discontents, Chapitre 2, p 51)

Ces conclusions sont tout à fait compatibles avec celles de Yuri Slezkine (Le Siècle juif)sur la domination intellectuelle et culturelle juive sur l’URSS, qui s’est affaiblie seulement après la guerre.

Les Juifs veulent être inclus dans la catégorie des Blancs quand cela leur profite. Les mêmes groupes qui se déclarent horrifiés par la «domination blanche» ne se plaindraient jamais de la domination juive. Chaque année, au moment des Oscars, le Los Angeles Times déplore le fait que les «mâles blancs» dominent Hollywood, mais ils ne précisent jamais que tous ces mâles blancs sont juifs. Et ils n’ont jamais l’air trop gênés de voir que rien ne change. Les Juifs dominent Hollywood depuis près d’un siècle, et il n’y a aucun changement en vue, aussi connue que soit la situation. Je ne pense pas que ce sera différent pour ce qui concerne la politique d’admission à l’université.

Enfin, un argument important mis en avant par Unz, est que, même si les WASP ont effectivement tenté de préserver leur statut d’élite en limitant le recrutement juif, c’était bien plus légitime que la domination juive actuelle :

Nombre d’écrivains juifs qui étudient l’histoire de la politique d’admission dans les universités d’élite … ont reproché à l’Amérique de la première moitié du vingtième siècle d’avoir été gouvernée par une étroite caste WASP, qui dominait et contrôlait de manière écrasante les sphères supérieures du monde de l’entreprise, de la finance, de l’éducation, et de la politique ; et certaines de leurs critiques sont raisonnables. Mais il faudrait garder à l’esprit que ce groupe dominant constitué par les protestants blancs anglo-saxons —groupe issu en bonne partie des premiers colons américains, et qui avait progressivement absorbé et assimilé des populations d’origine celte, hollandaise, allemande et française— était globalement aligné, par la culture, la religion, l’idéologie, et l’ascendance commune, sur peut-être 60 pour cent de la population totale de l’Amérique à cette époque, et ne constituait donc pas une présence étrangère. En revanche, une domination tout aussi écrasante par un minuscule segment de la population actuelle de l’Amérique, un segment complètement décalé sur tous ces aspects, semble en soi beaucoup moins stable, surtout quand les piliers institutionnels de cette domination se renforcent continuellement, tandis que s’effondre sa prétendue justification méritocratique. Cette recette n’est sans doute pas celle d’une société saine et prospère, ni même d’une société qui pourrait survivre longtemps en conservant plus ou moins sa forme actuelle. Le pouvoir est corrupteur et l’extrême concentration du pouvoir l’est encore plus, surtout quand cette concentration du pouvoir est continuellement louée et glorifiée par les grands médias et les intellectuels en vue, qui constituent ensemble un élément si important de ce pouvoir.

Exactement. En effet, les WASP étaient racialement alignés sur environ 90% de la population américaine. Et j’irais plus loin en observant que la nouvelle élite juive, en plus de ne pas être représentative de la population traditionnelle de l’Amérique, s’est avérée maintes et maintes fois être uneélite hostile—hostile à la population et culture traditionnelles de l’Amérique. (De même, Slezkine montre que la domination juive intellectuelle et culturelle en URSS et en Europe de l’Est s’est opposée aux cultures nationales traditionnelles de ces sociétés.)

En plus de la liste à puces ci-dessus (où est cité par exemple le leadership juif dans l’élimination du christianisme de la place publique), les Juifs ont été la force principale derrière la loi sur l’immigration de 1965 qui est en train de rapidement transformer les Blancs non-juifs en une minorité. C’est le signe le plus évident que les Juifs ne s’identifient pas à la population et culture traditionnelles de l’Amérique. Tandis que les Blancs continuent à perdre leur pouvoir politique et se trouvent écartés de leur statut d’élite, leur sort reposera de plus en plus entre les mains de peuples, comme les Juifs, qui ont montré à maintes reprises qu’ils sont hostiles aux intérêts des Blancs — et par-dessus tout, à ce que les Blancs maintiennent leur pouvoir politique et culturel.

La conclusion de tout cela est donc que la nouvelle élite juive est illégitime. D’une part, elle n’est pas représentative des hommes et de la culture traditionnelle qui ont fait l’Amérique. D’autre part, son statut d’élite découle en large mesure, non pas de la méritocratie, mais de la constitution de réseaux ethniques (par ex., Hollywood et les médias, le monde universitaire) ; en outre, Unz a maintenant démontré de façon concluante que le maintien de cette forte surreprésentation dans les universités d’élite est également rendu possible, en grande partie, par la dynamique de réseaux ethniques juifs.

Dans mon livre de 1998, The Culture of Critique, je prédisais la montée d’une élite juive dans le domaine culturel et médiatique, ainsi que d’une élite technocratique asiatique. Comme le montre Unz, la montée des Asiatiques dans les domaines techniques est bien avancée et va se renforcer à l’avenir à mesure que la population asiatique augmente.

Et je suis d’accord avec Unz que la situation est en effet instable. Les élections des dernières années ont montré que la politique américaine se racialise de plus en plus, et que les Blancs de toutes classes sociales, de tous âges et des deux sexes, ont tendance à voter républicain. Cela malgré le fait que Romney ne risquait pas vraiment de voler au secours de l’Amérique blanche, et malgré le fait que ses choix politiques allaient souvent à l’encontre des intérêts économiques de beaucoup de ses électeurs blancs. Tout étudiant de l’histoire est conscient des forces énormes libérées dans le passé lors de conflits ethniques ; et il continue de se produire des conflits ethniques dans de nombreux endroits du monde actuel. Quand les Blancs américains du futur—peut-être un futur très proche—découvriront le monde qu’ils ont perdu et les raisons de cette perte, le résultat pourrait bien être cataclysmique.

Ron Unz a rendu un grand service avec cet article. Espérons que cela aura pour effet de réveiller quelques-uns des millions de Blancs endormis et craintifs qui restent actuellement passifs et se contentent d’observer leur propre mise sur la touche.