Le Lobby pro-israélien: Impossible de se cacher
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Article d’origine publié le 25 Janvier 2013
Le site Mondoweiss a reproduit un extrait du discours d’un rabbin, Melissa Weintraub, sur les stratégies utilisées par la communauté juive pour gérer les relations avec Israël. Le problème pour les Juifs est qu’aux États-Unis, ils représentent l’avant-garde de la gauche libérale, pro-immigration, pro-multiculturelle, et anti-blanche, et qu’au même moment, leur pays préféré, Israël, se lance allègrement dans l’apartheid et le nettoyage ethnique. Cela provoque une dissonance cognitive et une grande agitation politique dans la communauté juive. Mais la réaction la plus commune reste simplement la stratégie d’évitement (en deux versions) :
Israël est devenu le motif de division le plus explosif dans la vie juive américaine, selon la plupart des observateurs, journalistes, rabbins, et tous ceux qui baignent dans le milieu. Actuellement, on a 3 façons principales d’aborder Israël.
L’une est l’évitement. Pour presque toutes les associations juives américaines qui sont dans le domaine de la justice sociale… J’étais récemment dans une salle, avec toutes les sommités du mouvement juif de justice sociale, et ils ont tous mis en place pour leur organisation une politique d’évitement du sujet d’Israël. Les rabbins de toutes sectes et tous horizons politiques discutent du “sermon qui tue par allusion à Israël” d’après l’expression de Scott Perlo, un rabbin ordinaire du site 6th and I. Cela signifie qu’un sermon peut parler de tout, sauf d’Israël. On peut parler du système de santé, des armes à feu, ou d’autres questions controversées, mais un seul mot sur Israël et on risque le renvoi. Il semble que chaque jour, une nouvelle organisation interdise le sujet d’Israël sur sa liste de diffusion….
Voilà pour l’évitement, le premier type de réaction… Le premier type est en fait une réponse au second type de réaction, mais je cite l’évitement en premier parce que c’est devenu la réaction la plus répandue…
La deuxième façon habituelle de réagir se caractérise par une agressivité ouverte ; avec dénigrement, diabolisation ; des attaques et contre-attaques dans les éditoriaux, des menaces à propos des sources de financement, des directeurs et conseils d’administration terrorisés et pétrifiés du fait qu’ils sont régulièrement dans des situations impossibles où ils sont désavoués quoi qu’ils fassent. Cela se passe en grande partie hors de vue du public, mais c’est le domaine où j’interviens, et je peux vous dire que j’entends tous les mois des dizaines d’institutions qui ont le même genre de problème.
Et tout aussi destructif, il y a la caricature grossière de l’attitude des autres, la déformation, les citations hors contexte, les procès d’intention, les antagonismes.
Le troisième type de réaction est ce que j’appelle la stratégie d’évitement, version 2.0. Cela consiste à se réunir et faire des conférences avec ceux qui approuvent notre politique particulière, et à rejeter tous les autres comme s’ils étaient loufoques, malveillants, ou dangereux. Se flatter du nombre d’alliés qui sont avec nous, et rejeter tous les autres de façon catégorique et unidimensionnelle. Et cela aussi, c’est de plus en plus courant.
Donc, quel que soit le résultat de la campagne actuelle pour la guerre avec l’Iran, il ne faut pas s’attendre à ce que les Juifs américains renoncent à leur rôle d’épine dorsale de la gauche anti-blanche. Ils auront beau éviter la question, ou vociférer les uns contre les autres, cela n’affectera pas leur attitude envers l’Amérique blanche et les problèmes fondamentaux qui la menacent. Read more