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Les Propos de Donald Sterling

English version here.

Article d’origine publié le 29 avril 2014.

L’affaire Donald Sterling est le plus récent exemple où les Américains se trouvent invités à participer à une débauche de haine dénonçant “le racisme blanc.” Une occasion de réaffirmer que les Blancs ont toujours le sentiment de l’infériorité des Noirs, un sentiment trahi par le moindre moment d’inattention. Une occasion aussi de réaffirmer la nouvelle religion bâtie autour de la dénonciation de la malfaisance des Blancs.

Ce que les médias mentionnent rarement et ne soulignent jamais est que Sterling est juif, et donc, peu susceptible de se reconnaître dans l’Amérique blanche. Par contre, le New York Times voudrait apparemment vous faire croire que c’est un Sudiste, et que ses convictions seraient typiques de la population blanche du Sud, et non des Juifs.

Pratiquement personne ne mentionne non plus qu’il défend son point de vue en expliquant comment se passent les choses en Israël, et en déclarant: “C’est un truc mondial ! Vous allez en Israël, les Noirs y sont traités comme des chiens”. Il dit qu’il y a des Juifs blancs et des Juifs noirs, et qu’ils sont traités complètement différemment”. Ce qui est véridique.

Les médias veulent faire simple: Un Blanc super riche déteste les Noirs. Ne venez pas y mêler Israël et les Juifs. Et comme le premier amendement [NdT: qui défend la liberté d’expression] ne nous a pas encore été enlevé, M. Sterling sera seulement puni par le secteur privé, par l’évitement et par l’ostracisme. Il est maintenant exclu à vie de la NBA [National Basket Association] ce qui lui fera sûrement perdre beaucoup d’amis et d’argent.

Évidemment, c’est un aspect important de l’affaire. Mais en écoutant les enregistrements, j’ai surtout eu l’impression qu’il y avait en arrière-plan une question d’anxiété sexuelle de la part d’un vieil homme de 80 ans qui s’inquiète que sa petite amie de 31 ans s’affiche avec des Noirs qui semblent être, en dehors de lui, sa compagnie préférée. C’est très naturel, du point de vue d’un psychologue évolutionniste. Les deux vidéos ci-dessous représentent 15 minutes de leur conversation.

Sterling commence en disant que sa couleur de peau n’est pas la question, mais qu’elle s’affiche trop visiblement en public avec des représentants de minorités. Sa réponse: “Je ne fais rien de mal. Si on a des frictions, c’est parce que les gens vous téléphonent pour vous dire des choses fausses sur mon compte”.

Puisqu’elle ne conteste pas qu’on l’ait vue en public avec des Noirs, il faut supposer que ceux qui se plaignent d’elle à Sterling l’accusent de faire plus que de poser en photo auprès d’eux pendant les matchs des Clippers [NdT: équipe de basket de Los Angeles, qui appartenait à Sterling]. C’est pourquoi elle affirme qu’elle ne fait “rien de mal”. Il dit alors que c’est en réalité un problème culturel auquel il ne peut rien —si une fille sort avec des Noirs, les gens penseront qu’elle couche avec eux —un comportement très peu approprié de la part de la petite amie de Donald Sterling.

Son impuissance à résoudre ce problème culturel explique aussi son refus de louer à des Noirs à Beverly Hills, ou à des non-Coréens dans ses immeubles de Koreatown. Comme il ne pouvait pas changer la façon de voir des gens, il a pris les décisions en homme d’affaires.

Mais c’est seulement parce que c’est une femme qu’il trouve inapproprié qu’elle s’affiche publiquement avec des Noirs. Quand elle fait remarquer qu’il fréquente lui-même des Noirs, il répond: “Je ne suis pas vous, et vous n’êtes pas moi. Vous êtes censée être une délicate jeune fille blanche ou latina”.

Elle fait remarquer le deux poids – deux mesures, basé sur le sexe. Sterling assure qu’il n’a pas de préventions contre la fréquentation des Noirs. Cela ne pose aucun problème pour les hommes, mais ce n’est pas convenable pour une “délicate jeune fille blanche ou latina”. C’est évident qu’il y a là une dimension sexuelle.

Mais il y a aussi un élément racial. Bien qu’elle se dise noire en partie, Sterling préfère penser à elle comme faisant partie des Blancs ou des Latinos. Être blanche ou Latino signifie qu’elle doit surveiller sa conduite et ne pas laisser penser qu’elle aurait des relations avec des Noirs.

Sterling lui dit ensuite qu’il n’a aucune hostilité envers les Noirs, “J’aimerais que vous les aimiez — en privé”. En fait, Sterling a été un généreux donateur du NAACP [National Association for the Advancement of Colored People]. Il avait reçu d’eux un prix en 2009, et il devait en recevoir un autre en mai, quand cette affaire a explosé. Leon Jenkins, le directeur du NAACP de Los Angeles, a essayé sans succès de lancer des partenariats avec d’autres organisations sportives en Californie du Sud, mais “l’organisation [de Sterling] était la seule à s’être vraiment portée volontaire… “Ça montre —je ne veux pas discuter des torts et des mérites —mais ça montre une certaine conscience de la condition difficile des Afro-Américains et des Hispaniques.”

À mon avis, il a vraiment de la sympathie pour les Noirs. Le problème pour Sterling est que c’est mauvais pour les affaires de louer à des Noirs à Beverly Hills, et c’est mauvais pour son image que sa petite amie soit vue avec des Noirs. Comme la plupart des Blancs, il ne veut pas que sa petite amie fréquente des Noirs au vu de tous. En fait, à 4:49, il dit qu’elle peut même coucher avec des Noirs. Ce qu’il ne veut pas, c’est qu’elle s’affiche publiquement avec des Noirs.

Par contre, il n’y a aucun problème à ce que lui-même fréquente des Noirs. A 6:34, il affirme: “ils peuvent rester avec moi toute la journée et toute la nuit,” et à 7:02 “J’aime beaucoup les Noirs.” À propos de Magic Johnson, “Je l’ai bien connu et il mérite d’être admiré. …Mais n’allez pas afficher sa photo sur Instagram pour que je reçoive encore des coups de fil”. Pour Sterling, ce n’est pas convenable que sa jeune et attrayante maîtresse soit vue en compagnie d’hommes noirs ; il ne veut pas recevoir d’appels à ce sujet. Trop embarrassant.

Il lui dit ensuite que “votre couleur de peau ne pose aucun problème” et demande “Pourquoi dites-vous cela?” Il a l’air vraiment perplexe et offensé. “Vous savez vous y prendre pour blesser les gens.”

Je soupçonne qu’elle disait cela et enregistrait la conversation parce qu’elle savait très bien qu’elle pourrait faire tenir à Sterling des propos à connotation raciale qui pourraient ensuite lui servir dans son procès. (Elle est poursuivie en justice par la femme de Sterling.) V. Stiviano semble toute droit sortie d’une agence de casting pour un film de Spielberg: “Je ne sais pas comment vous pouvez avoir autant de haine envers les minorités”, ce à quoi il répond: “Je n’ai de haine pour rien du tout”.

Matt Kemp

Matt Kemp

Dans la deuxième vidéo, elle en vient à parler de Matt Kemp, le joueur de champ des Dodgers [NdT: équipe de baseball de Los Angeles]. Elle le présente comme “plus clair et plus blanc que moi” (2:22). Il répond que c’est acceptable de le garder sur Instagram, mais il n’a pas l’air enthousiaste.

Donc en fin de compte, la clé qui à mon avis explique son comportement est qu’il fait très attention à l’image qu’il donne de lui-même. En tant qu’homme d’affaires qui loue au public, il est obligé de faire attention. Si cela n’affectait pas ses revenus locatifs, il serait ravi de louer aux Noirs. Et en tant qu’homme âgé ayant une jeune maîtresse, il ne veut pas qu’on pense qu’elle le trompe avec les Noirs qu’elle est connue pour fréquenter. Sterling n’a sans doute pas apprécié qu’elle se fasse arrêter pour conduite en état d’ébriété avec à son bord un acteur noir bien connu.

Mais dans le reste de sa vie, il s’entend bien avec les Noirs et donne généreusement aux causes noires.

V. Stiviano

Cela ne cadre pas bien avec le récit tout simple publié par les médias: “Les Blancs sont mauvais et racistes.”

Il y a ici beaucoup d’hypocrisie. Peu de Blancs voudraient que les femmes de leur vie soient connues pour s’afficher avec des Noirs dans des situations sexuellement suggestives. Je suis sûr que c’est également vrai des journalistes du New York Times.

Ukrajina jako model Evropského jara

Z perspektivy etnonacionalisty jsou skutečnými nepřáteli Evropská unie a USA

Z perspektivy etnonacionalisty jsou skutečnými nepřáteli Evropská unie a USA

http://deliandiver.org/2014/04/ukrajina-jako-model-evropskeho-jara.html

Role geopolitiky a zájmů mocných národů a skupin  – zejména když se navzájem dostanou do konfliktu nebo naopak rovnovážného stavu – je v národně osvobozeneckých, nacionalistických a dalších podobných politických zápasech trvale podceňována.

Například Kurdové – navzdory tíživé potřebě, spravedlivým požadavkům na vlastní stát a zjevným třenicím mezi jejich sousedy – dosáhnou nezávislosti jen velmi obtížně, dokud pro tři dominantní skupiny, které je obklopují (Turci, Arabové, Íránci a supervelmoci, které je podporují) bude tento vývoj nevýhodný.

Podobný scénář se odvíjí na Ukrajině. Navzdory silným řečem zúčastněných stran je zřejmé, že situace směřuje k novému konsensu, jehož obsahem budou tyto body (1) tichý souhlas s novými hranicemi – např. Krymu jako součásti Ruska, (2) Rusové zastaví další růst nebezpečnějších separatistických tendencí na východní a jižní Ukrajině, (3) Západ poskytne podporu kyjevským liberálům a umírněným na úkor na ukrajinských nacionalistů, (4) přívod plynu zůstane otevřen.

To je škoda, protože rok 2014 má potenciál být svědkem evropské verze „arabského jara“ – což je přesně to, co Rusko, ani EU (což v zásadě znamená dominantní státy EU) a pochopitelně USA, nechtějí. Read more

Italian Culture of Critique and other translations

There is now an Italian translation of The Culture of Critique. From our correspondence, the translator, who wishes to remain anonymous, is very meticulous (he found many typographical errors in the English version). His translation is available here:

http://www.kevinmacdonald.net/translations.htm#Italiano

There are also complete translations of The Culture of Critique in Russian (an electronic version, available here), Swedish, and German. The German edition (Die Kultur der Kritik) was published by Verlag Libergraphix, a German publisher. Libergraphix has also published Separation and Its Discontents (Absonderung und ihr Unbehagen) and A People That Shall Dwell Alone (Der Jüdische Sonderweg – Der Judaismus als evolutionäre Gruppenstrategie). 

The Swedish version of The Culture of Critique (Kritikkulturen) was published by Nordiska Förlaget, and is now available at Arktos.

The translation page at www.kevinmacdonald.net also lists translations of a variety of other essays into the following languages: Russian, German, French, Swedish, Italian, Polish, Romanian, Dutch, Danish, and Norwegian.

Finally, we also have a translation page for TOO articles by a variety of writers. Right now it is has 28 translations into a variety of of languages, including Spanish, French, Czech, Polish, Portuguese, and German.

La Inestable Alianza Entre los Nacionalistas y las “Oligarquías Judías” en Ucrania

13 Marzo de 2014

La versión oficial de los medios de comunicación occidentales sobre Ucrania es que el “Pueblo Ucraniano” se ha liberado a sí mismo del gobierno malvado y corrupto de Yanukovich. El papel de los nacionalistas en la caída del anterior gobierno y su presencia en el nuevo ha sido minimizado, con garantías dadas por las organizaciones judías y escritores judíos en el NY Times de que las quejas de Putin sobre el incipiente fascismo y antisemitismo no eran sino argumentos cínicos para dar legitimidad a la agresión rusa.

¿Qué le ha ocurrido al tradicional miedo judío/liberal sobre los nacionalistas blancos, particularmente aquellos que han jugado un papel prominente en la Revolución Maidán?

Para corregir todo esto, el diario LA Times ha publicado un artículo de opinión de un académico liberal convencional, Robert English, Director de la USC School of International Relations (“La amenaza ucraniana desde dentro: los neofascistas son una amenaza tan grande para Ucrania como las acciones de Putin sobre Crimea”). La principal tesis del profesor English es que debido al prominente papel de los nacionalistas ucranianos en el nuevo gobierno, los ucranianos de etnia rusa tienen miedos legítimos.

Actualmente es muy popular considerar al presidente ruso Vladimir Putin como un paranoico que ha perdido el contacto con la realidad. Pero es importante prestar atención a su denuncia contra los “extremistas neofascistas” que hay dentro del movimiento que derrocó al anterior gobierno ucraniano y en las filas del nuevo. La obtención de poder de los ultranacionalistas ucranianos no es una amenaza menor para el futuro que las maniobras de Putin en Crimea. Estos ultranacionalistas son gente odiosa con una ideología repugnante.

El partido de Svoboda, que ha obtenido cinco puestos clave en el nuevo gobierno ucraniano, incluyendo el adjunto al primer ministro, el ministro de defensa y fiscal general del estado. La llamada de Svoboda para abolir la autonomía que protege la herencia rusa de Crimea y su presión hacia el voto parlamentario para degradar el idioma ruso, son provocaciones flagrantes para los millones de rusos étnicos que hay en Ucrania y una estupidez increíble durante los primeros pasos del gobierno en un país dividido.

Estas acciones generaron, en mayor medida que la propaganda rusa, una rápida inseguridad en Crimea…

Svoboda, el sector de la derecha y otras organizaciones ucranianas de extrema derecha… son grupos cuyas jóvenes legiones embrutecidas todavía llevan símbolos como la esvástica, cuyos líderes han alabado públicamente numerosos aspectos del nazismo y que veneran al líder nacionalista de la Segunda Guerra Mundial Stepan Bandera, cuyas tropas colaboraron ocasionalmente con las de Hitler y masacraron miles de polacos y judíos.

Pero más temibles que la manipulación del pasado que hacen estos partidos, son sus planes para el futuro. Ellos han defendido abiertamente que el lenguaje ruso no sea enseñado en las escuelas ucranianas, que la ciudadanía es solo para aquellos que aprueben exámenes de lenguaje y cultura ucraniana, que solo ucranianos étnicos puedan adoptar huérfanos ucranianos y que los nuevos pasaportes deben identificar la etnia de sus propietarios – ya sea ucraniana, polaca, rusa, judía u otra.

De nuevo vemos la naturaleza venenosa de muchos nacionalismos europeos, como Tom Sunic nos ha recordado en numerosas ocasiones. Las acciones anti-rusas son aconsejadas de manera enfermiza, teniendo en cuenta la presencia cercana de una inmensa superioridad militar rusa y de un gobierno ruso con buenas razones para ver como inaceptable el resultado de que Ucrania se una a la OTAN y a la Unión Europea. El pasado genocidio que tuvo lugar durante la era soviética todavía es una cuestión notablemente dolorosa para los nacionalistas ucranianos – algo lógico por otra parte, aunque los rusos argumenten que los rusos étnicos no dominaban el gobierno soviético durante las primeras décadas de la era soviética, precisamente las mas criminales, y de hecho, los rusos étnicos fueron las primeras víctimas del régimen soviético junto a los ucranianos. Además, como señala Andrew Joyce, los nacionalistas ucranianos son conscientes de la opresión económica judía y de la responsabilidad judía en el genocidio ucraniano de los años 30.

Sin embargo, un nacionalismo ucraniano racional hubiera preferido una partición étnica antes que la afirmación del dominio étnico sobre áreas como Crimea, principalmente poblada por personas de etnia rusa; ellos no hubieran querido ser parte de la Unión Europea, cuyo objetivo es la erradicación de todas las identidades nacionales.

El Profesor English comenta:

¿Es tan difícil comprender el estado de shock de los rusos cuando vieron a los oficiales de los Estados Unidos (como el Senador John McCain) flirtear con extremistas que han sido denunciados como antisemitas, xenófobos, incluso neonazis por numerosos grupos humanitarios y anti-difamación? ¿O cuando tomaban fotos y distribuían comida entre los líderes de las protestas, mientras sus compinches repartían ejemplares de “Los Protocolos de los Sabios de Sion” en la Plaza de la Independencia? En las pocas ocasiones en las que se reconocía este extremismo, se le quitaba hierro al asunto afirmando: “Es cierto, el nuevo gobierno no es perfecto, pero la moderación prevalecerá pronto”.

Debemos suponer que neoconservadores como McCain y Nuland (y generalmente las élites occidentales) ven la presencia de los nacionalistas ucranianos como un problema superable, dada la hostilidad de los neoconservadores hacia todo tipo de nacionalismo (excepto el nacionalismo judío en Israel). Por supuesto, ellos pueden haber calculado de forma incorrecta y se han metido en la boca más comida de la que pueden masticar. Israel Shamir describe los eventos como una “Revolución Marrón”, en la que Ucrania “ha quedado bajo el control de una coalición de ultranacionalistas ucranianos y otras oligarquías (principalmente judías)” que han obtenido una gran riqueza saqueando Ucrania: “Durante años el país ha sido saqueado por los oligarcas que desviaron los beneficios hacia los bancos occidentales, llevando al país al borde del precipicio”.

Esta coalición de nacionalistas y explotadores, principalmente oligarcas judíos, es, cuanto menos, inestable. El Profesor English se equivoca al escribir que si los nacionalistas han tenido éxito en sus propósitos, nunca menciona las poderosas y numerosas fuerzas que hay contra ellos. Durante más de un siglo, el principal empujón a la riqueza y el poder judío en la diáspora se ha hecho en contra de los principales nacionalismos locales – de ahí el fuerte apoyo judío a la Unión Europea, a las fuertes inmigraciones y a la sustitución de población blanca que tiene lugar a lo largo de todo occidente.

En el análisis final, Ucrania no es una excepción. Yo estimo que las principales oligarquías judías y sus aliados occidentales harán cualquier cosa para marginar a los nacionalistas y unir lazos con occidente. Estas fuerzas pro-occidentales son realmente una combinación muy poderosa.

El Profesor English señala las consecuencias para los rusos étnicos en las antiguas repúblicas soviéticas:

La preocupación rusa está bien fundada. Desde el colapso de la Unión Soviética, millones de rusos étnicos o rusófonos han resistido la perdida de la ciudadanía en las repúblicas bálticas (donde muchos han vivido durante generaciones), han sido expulsados de sus trabajos y sus casas en Asia Central y han sufrido una violenta discriminación en Georgia (la principal causa de la guerra de 2008 con Rusia, ampliamente ignorada en occidente).

Semejante resultado es lamentable por el desplazamiento de los rusos, pero estas cuestiones han sido en gran medida equilibradas por la creación de estados étnicamente homogéneos en áreas de la antigua Unión Soviética y otros lugares de Europa. Como ya señalé en una ocasión anterior:

Durante los últimos 150 años, la tendencia general en Europa ha sido hacia la creación de estados basados en la etnia – “etnoestados”. Esta tendencia no acaba tras el final de la Segunda Guerra Mundial. En Europa, a la guerra le siguió una forzada migración de gentes – principalmente alemanas – para crear estados étnicamente homogéneos. De hecho, el punto culminante de la homogeneización étnica en Europa fueron las dos generaciones que siguieron a la Segunda Guerra Mundial.

El Profesor Jerry Z. Muller escribe:

 “Como resultado del proceso masivo de separación étnico, el ideal etnonacionalista fue en gran medida llevado a cabo: para la mayor parte, cada nación en Europa tenía su propio estado, y cada estado estaba hecho por un nacionalidad étnica única. Durante la Guerra Fría, las pocas excepciones a esta regla fueron Checoslovaquia, la Unión Soviética y Yugoslavia. Pero el destino subsecuente de estos países solo demostró la vitalidad del etnonacionalismo”.

Este punto es crucial. Mientras la reciente expansión del imperio de la Unión Europea ha dado lugar al surgimiento de una retórica que supera al concepto de nación, esta ha sido realmente acompañada por una sorprendente multiplicación de etnoestados, por la fragmentación de Yugoslavia y de la antigua Unión Soviética – por no mencionar la división checa y eslovaca.

Lo que está ocurriendo en Ucrania es precisamente este proceso de ruptura en estados étnicamente homogéneos, ayudados por el ejército ruso y disparados por la agresiva intervención de los gobiernos occidentales y las ONGs. El hecho de que esta separación étnica no sea deseada por la Unión Europea y los neoconservadores puede dar lugar, finalmente, al uso de la fuerza militar por parte de Putin para defender los legítimos intereses rusos.

Desde el punto de vista de un nacionalismo étnico universal, como por ejemplo, el mío propio, la mejor solución posible seria la ruptura en una zona de dominio ruso y una Ucrania dominada por los nacionalistas ucranianos. No hace falta imaginar la furia de los neoconservadores si esto llegase a ocurrir, y las recriminaciones que se llevarían a cabo contra la administración Obama y otros gobiernos occidentales por no haber sido lo suficientemente agresivos.

Pero la separación de Ucrania en dos sectores, uno ruso y otro ucraniano, no hubiera sido nada extraordinario, nada diferente de la ruptura de Checoslovaquia o Yugoslavia. Sin embargo, las elites occidentales se vendieron para llegar a un acuerdo con Rusia, que ve que semejante división es completamente ilegítima.

El profesor English, siendo un liberal convencional, recomienda finalmente que los Estados Unidos deberían oponerse fuertemente a los nacionalismos:

¿Por qué no nos aliviamos de estos miedos (legítimos de Rusia) mediante la denuncia a la fuerza de los etnonacionalismos y abrazamos los derechos de las minorías como vitales para la estabilidad de la democracia ucraniana que queremos promover? Teniendo en cuenta nuestra propia hipocresía – no violar acuerdos (excepto aquel de no expandir la OTAN más hacia el Este), no invadir países bajo falsos pretextos (excepto Irak) y no apoyo movimientos minoritarios secesionistas (excepto Kosovo) – ¿Por qué no deberíamos tratar de recuperar la credibilidad de los Estados Unidos estando a la altura de nuestros principios en este caso tan crítico? El Parlamento Europeo en 2012 condenó el racismo de Svoboda, el antisemitismo y la xenofobia por ser “contrarios a los principios y valores fundamentales de la Unión Europea”. Los Estados Unidos no deberían dudar en hacer algo parecido ahora. No es solo algo correcto, también seria abrir una puerta al compromiso con Rusia sobre esta peligrosa crisis. Permanecer en silencio equivale a enviar un mensaje equivocado a los extremistas de ambos bandos.

El Profesor English va a ser felicitado por su corta lista de hipocresías occidentales. ¿Por qué debería ser el apoyo a una Crimea étnicamente homogénea diferente del apoyo a un Kosovo étnicamente homogéneo?

Pero él no tiene que preocuparse. Por supuesto, los Estados Unidos no quieren realmente una victoria de los nacionalistas ucranianos y moverán cielo y tierra para derrotarles si llegan a obtener un poder decisivo en el gobierno. Pero por ahora, las élites occidentales se sienten confortables propagando la ficción de que la revolución no era más que una señal del amor por la libertad de los ucranianos que quieren vivir en el mejor de los mundos posibles, la Unión Europea.

En conclusión, la larga campaña occidental para desestabilidad Ucrania mediante el apoyo de las elites occidentales es una violación intolerable de los intereses étnicos y nacionales legítimos de Rusia.  El señor Putin ha marcado su línea roja y puede expandirse a lo largo del Este de Ucrania, generando peligro para todos. Las élites occidentales no tienen a nadie a quien culpar, excepto a ellos mismos.

Nacionalisté, Židé a ukrajinská krize – historický exkurz

Nationalists, Jews and the Ukrainian Crisis: Some Historical Perspective by Andrew Joyce

Nacionalismus je touha po svobodě

Nacionalismus je touha po svobodě (ne kolaborace s Židy s cílem získat režimní posty)

Autor: Andrew Joyce

V minulých dnech a týdnech se objevila řada komentářů zabývajících se údajnými fašistickými či antisemitskými sklony ukrajinských nacionalistů zapojených do revolučních událostí. Nejnověji je Vladimir Putin označil za „fašisty“ a „antisemitské reakční síly“, kteří páchají „nejdivočejší násilnosti“. Komentátoři však zůstávají nejednotni v tom, jestli Putin skutečně věří, že je Ukrajina pokraji fašistického převratu, nebo jestli nejde o prosté ospravedlnění ruského vojenského zásahu na Krymu. Nicméně, nehledě na nejasnou podstatu nacionalistické koalice, se rozhodl Abraham Foxman – stále ještě pevně usazen v sídle Ligy proti pomluvám (Anti-Defamation League – ADL) a stále mrtvičně zsinalý při sebemenším náznaku nacionalismu mezi bílými Evropany – poukázat na stránkách liberálního deníku Huffington Post na „znepokojení ukrajinské židovské komunity“ a vyzval novou vládu, aby „vydala záruky“ ukrajinským Židům.

Foxman a řada zpravodajských agentur označují za zvlášť znepokojivé postoje některých skupin a jednotlivců ve volné koalici nacionalistů a zejména potom stranu Svoboda. Protože řada těchto jednotlivců a skupin (stejně jako jejich postoje k Židům, multikulturalismu a Západu) jsou pravděpodobně neznámé širšímu západnímu publiku, doufám, že tento článek poskytne historický přehled a analýzu některých trendů ukrajinského národního hnutí. Věřím, že tak přispěji k lepšímu pochopení událostí na Ukrajině z pohledu západního bílého nacionalismu (K pojmu „bílý nacionalismus“ viz poznámka č. 1 v článku Grega Johnsona „O ukrajinské krizi“ – pozn. DP).

Ukrajinský nacionalismus musel vždy bojovat o své místo na slunci. Území Ukrajiny bylo terčem mnoha polských, tureckých, kozáckých a ruských tažení a invazí přinejmenším od 17. století a ve století 18. bylo rozděleno mezi Ruskou říši a Rakousko. Dokonce i v současnosti odborníci jako například Andreas Umland a Anton Šechovcov poznamenávají že „současná západní Ukrajina náleží více do střední než východní Evropy a v některých ohledech je podobnější baltským zemím než ostatním postsovětským republikám“ 1] Read more

La Fondation Arseniy Yatseniouk a disparu

Freeman

English version here

Article d’origine en allemand publié par Freeman le 8 mars 2014

Traduction en français à partir de la version en anglais de Michael Colhaze.

Deuxième note de la rédaction: Le site web de Open Ukraine (http://openukraine.org/ua) a été remis en ligne.

Note de la rédaction: Cet article de Freeman montre qu’en dépit de la présence des nationalistes de Svoboda au nouveau gouvernement ukrainien, son président Arseniy Yatsenyuk (qui compte trois grand-parents ethniquement juifs) est fermement lié aux néoconservateurs, aux intérêts économiques occidentaux, et à des personnalités éminentes elles-mêmes liées au mouvement d’hostilité envers la Russie.

yats

Depuis le 27 février 2014, Arseniy Yatseniouk est le “premier ministre” du régime illégal actuellement en place en Ukraine. Comme nous l’a appris la conversation téléphonique interceptée entre Nuland et Pyatt, Yatseniouk est le candidat préféré de Victoria “Fuck the UE” Nuland, ce qui explique pourquoi le Département d’État des États-Unis l’a propulsé à la tête du putsch.

Saviez-vous que M. Yatseniouk avait une organisation nommée l’ “Open Ukraine Foundation” [Fondation pour une Ukraine Ouverte] ? Si vous le saviez, vous allez être surpris d’apprendre que toute trace de cette fondation vient d’être éradiquée d’Internet. Le site de la Fondation Arseniy Yatseniouk (openukraine.org) et sa page Facebook (https://www.facebook.com/pages/Open-Ukraine-Foundation) ont carrément disparu. L’entrée Wikipedia existe toujours, mais les liens ne mènent nulle part.

Comme tout le monde le sait, Internet n’oublie rien, et il reste possible d’examiner une capture d’écran du site. Et qu’y voyons-nous ? La liste des partenaires de la fondation. Son examen révèle à l’observateur ébahi un beau regroupement des suspects habituels. Suspects qui, nous le soupçonnons fortement, expliquent pourquoi la fondation est maintenant défunte, et ses traces oblitérées.

Un extrait de la liste des partenaires :

–   Black Sea Trust for Regional Cooperation  (A Project of the German Marshall Fund)
–   Chatham House
–   NATO Information and Documentation Centre  
–   State Department of the United States of America 
–   NED National Endowment for Democracy 
–   Horizon Capital
–   Swedbank

Avec de tels partenaires, et vu le scénario actuel, il n’est pas étonnant que la page ait été supprimée. Car on voit parfaitement qui se tient derrière M. Arseniy Yatseniouk, et derrière le coup d’État.

Commençons par le German Marshall Fund, dont le Président est Guido Goldman. Son père, Nahum Goldman, fut co-fondateur du Congrès Juif Mondial, président de l’Agence Juive, et président de l’Organisation sioniste mondiale. Guido a étudié à Harvard, et l’un de ses professeurs était l’ancien conseiller présidentiel à la sécurité Zbigniew Brzezinski. C’est Henry Kissinger qui plus tard a supervisé la thèse de doctorat de Guido. Les contributions financières au German Marshall Fund ont été approuvées par l’ancien ministre allemand des Finances Alex Möller. Ce dernier, à l’occasion du 25e anniversaire du Plan Marshall, a attribué au German Marshall Fund une dotation de 150 millions de marks sur 15 ans, sous prétexte de promouvoir les relations entre l’Europe et les États-Unis.

Rien que cela est très révélateur, car on trouve ici les noms de quelques-uns des plus virulents contempteurs de la Russie.

Mais penchons-nous sur Chatham House. Cette Fondation, créée en 1920, connue jusqu’en 2004 sous le nom de l’Institut royal des affaires internationales, est un groupe de réflexion britannique basé à Londres. C’est une institution privée de renommée mondiale, dont les membres discutent des questions actuelles et des évènements politiques au niveau international à travers des programmes d’études, des groupes de travail, des tables rondes, des conférences et des séminaires. Les recommandations et avis d’experts qui y sont élaborés sont disséminés à travers le monde par ses membres internationaux. Certains projets clés sont financés et parrainés par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Konrad Adenauer, ou par l’OTAN ou l’Union Européenne. En plus des sociétés membres, qui comprennent 75 grandes sociétés, des banques d’investissement, des entreprises du secteur énergétique, ainsi que 263 autres sociétés, Chatham House compte actuellement parmi ses membres 2770 personnes influentes originaires de 75 pays, qui travaillent toutes dans les affaires, la diplomatie, la science, la politique et les médias. Parmi les sponsors de Chatham House se trouve la Reine Elizabeth II.

Cela ferait presque penser à une blague absurde, si ce n’était aussi extraordinaire. Car maintenant, nous voyons clairement pourquoi il s’est produit un bouleversement en Ukraine: ce sont les suprêmes gros-bonnets de la soi-disant élite mondiale qui l’ont voulu.

Les dirigeants de l’OTAN voulaient intégrer l’Ukraine à leur club de guerre, afin que les missiles puissent être déployés encore plus près de la Russie. En 2008 le secrétaire général de l’OTAN Jaap de Hoop Scheffer, avait rendu visite à Arseniy Yatseniouk et à sa Fondation.

Le Département d’État des États-Unis a grandement aidé au putsch, comme déjà mentionné en ce qui concerne Victoria Nuland et son désormais célèbre juron. En distribuant des moyens financiers massifs, le Département d’État a décidé quels hommes de paille pouvaient ou non rejoindre le régime. Si bien que ce balourd de Vitali Klitschko a été sélectionné à la courte paille, comme le voulait l’abominable Nuland.

La NED ou National Endowment for Democracy est une fondation américaine dont l’objectif déclaré est de promouvoir la démocratie dans le monde entier. Il s’agit d’un [groupe paraventdes néoconservateurs] fondé en 1983 par le Congrès américain, et qui reçoit son financement annuel du budget fédéral des USA. Ainsi l’argent directement pompé sur le contribuable américain est détourné pour servir au changement illégal de régime en Ukraine et dans de nombreux autres pays.

Cette toile de fond est très révélatrice. Lorsque des fonds spéculatifs [Hedge Funds] et des banques comme Horizon Capital et Swedbank se trouvent affiliés à la fondation de Yatseniouk, il est clair qu’on a affaire à des vautours qui attendent de pouvoir piller l’Ukraine.

Saakashvili and Yatsenyuk at an Open Foundation Meeting

L’un des bons amis d’Arseniy Yatseniouk et de sa Fondation est Mikheil Saakashvili, l’homme de paille mis en place par Washington [voir ici et ici] , et autorisé à jouer au Président de la Georgie de 2004 à 2013. Les dernières nouvelles concernant sa personne semblent prouver que c’est aussi un meurtrier. Selon le journal georgien Asawal – Dasawali, il a été impliqué dans la mort de l’ancien Premier ministre georgien Zourab Jvania. D’après ce journal, qui cite une source proche de l’enquête, le Bureau du Procureur de Tbilissi a découvert la preuve de la complicité directe de Saakachvili, avec un enregistrement secret où l’on entend la voix audible de Saakachvili ordonner: “Enlevez le cadavre et faites comme convenu”.

Oui, ce distingué “partenaire” était bien un habituel invité d’honneur de feu l’Open Ukraine Foundation, d’Arseniy Yatseniouk. Ce qui est inhabituel, c’est que même dans le cache de Google, on ne trouve plus rien à ce sujet.

Nous comprenons maintenant pourquoi Arseniy Yatseniouk a été installé à la tête du “gouvernement” ukrainien par Merkel et Cie, l’Union Européenne, l’OTAN et Washington. Il est simplement le nouvel homme de paille qui sert à avancer leurs intérêts en Ukraine, et certainement pas les intérêts du peuple ukrainien.

Texte d’origine posté samedi 8 mars 2014 par Freeman, éditeur du blog Rien que du Bruit et de la Fumée

 

Niestabilny sojusz nacjonalistów i żydowskich oligarchów na Ukrainie

Translation of “The Unstable Alliance of Nationalists and “Mainly Jewish Oligarchs” in the Ukraine.” Posted at http://www.nacjonalista.pl/2014/03/15/prof-kevin-macdonald-niestabilny-sojusz-nacjonalistow-i-zydowskich-oligarchow-na-ukrainie/

Naczelna narracja zachodnich mediów jest taka, że „ukraiński naród” wyzwolił się z okowów złego, skorumpowanego reżimu Janukowycza. Rola nacjonalistów w obaleniu jego rządu, wraz z ich obecnością w nowym rządzie, została zbagatelizowana, przy akompaniamencie zapewnień organizacji żydowskich oraz Żydów pisujących do New York Times’a, że twierdzenia Putina o wykluwającym się faszyzmie i antysemityzmie to tylko cyniczne sztuczki mające uzasadnić agresję Rosji.

Co stało się z konwencjonalnym straszakiem na białych ludzi w wydaniu Żydów/liberałów, jakim są nacjonaliści, w szczególności ci, którzy odegrali tak prominentną rolę w rewolucji na Majdanie? Read more