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La Fondation Arseniy Yatseniouk a disparu

Freeman

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Article d’origine en allemand publié par Freeman le 8 mars 2014

Traduction en français à partir de la version en anglais de Michael Colhaze.

Deuxième note de la rédaction: Le site web de Open Ukraine (http://openukraine.org/ua) a été remis en ligne.

Note de la rédaction: Cet article de Freeman montre qu’en dépit de la présence des nationalistes de Svoboda au nouveau gouvernement ukrainien, son président Arseniy Yatsenyuk (qui compte trois grand-parents ethniquement juifs) est fermement lié aux néoconservateurs, aux intérêts économiques occidentaux, et à des personnalités éminentes elles-mêmes liées au mouvement d’hostilité envers la Russie.

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Depuis le 27 février 2014, Arseniy Yatseniouk est le “premier ministre” du régime illégal actuellement en place en Ukraine. Comme nous l’a appris la conversation téléphonique interceptée entre Nuland et Pyatt, Yatseniouk est le candidat préféré de Victoria “Fuck the UE” Nuland, ce qui explique pourquoi le Département d’État des États-Unis l’a propulsé à la tête du putsch.

Saviez-vous que M. Yatseniouk avait une organisation nommée l’ “Open Ukraine Foundation” [Fondation pour une Ukraine Ouverte] ? Si vous le saviez, vous allez être surpris d’apprendre que toute trace de cette fondation vient d’être éradiquée d’Internet. Le site de la Fondation Arseniy Yatseniouk (openukraine.org) et sa page Facebook (https://www.facebook.com/pages/Open-Ukraine-Foundation) ont carrément disparu. L’entrée Wikipedia existe toujours, mais les liens ne mènent nulle part.

Comme tout le monde le sait, Internet n’oublie rien, et il reste possible d’examiner une capture d’écran du site. Et qu’y voyons-nous ? La liste des partenaires de la fondation. Son examen révèle à l’observateur ébahi un beau regroupement des suspects habituels. Suspects qui, nous le soupçonnons fortement, expliquent pourquoi la fondation est maintenant défunte, et ses traces oblitérées.

Un extrait de la liste des partenaires :

–   Black Sea Trust for Regional Cooperation  (A Project of the German Marshall Fund)
–   Chatham House
–   NATO Information and Documentation Centre  
–   State Department of the United States of America 
–   NED National Endowment for Democracy 
–   Horizon Capital
–   Swedbank

Avec de tels partenaires, et vu le scénario actuel, il n’est pas étonnant que la page ait été supprimée. Car on voit parfaitement qui se tient derrière M. Arseniy Yatseniouk, et derrière le coup d’État.

Commençons par le German Marshall Fund, dont le Président est Guido Goldman. Son père, Nahum Goldman, fut co-fondateur du Congrès Juif Mondial, président de l’Agence Juive, et président de l’Organisation sioniste mondiale. Guido a étudié à Harvard, et l’un de ses professeurs était l’ancien conseiller présidentiel à la sécurité Zbigniew Brzezinski. C’est Henry Kissinger qui plus tard a supervisé la thèse de doctorat de Guido. Les contributions financières au German Marshall Fund ont été approuvées par l’ancien ministre allemand des Finances Alex Möller. Ce dernier, à l’occasion du 25e anniversaire du Plan Marshall, a attribué au German Marshall Fund une dotation de 150 millions de marks sur 15 ans, sous prétexte de promouvoir les relations entre l’Europe et les États-Unis.

Rien que cela est très révélateur, car on trouve ici les noms de quelques-uns des plus virulents contempteurs de la Russie.

Mais penchons-nous sur Chatham House. Cette Fondation, créée en 1920, connue jusqu’en 2004 sous le nom de l’Institut royal des affaires internationales, est un groupe de réflexion britannique basé à Londres. C’est une institution privée de renommée mondiale, dont les membres discutent des questions actuelles et des évènements politiques au niveau international à travers des programmes d’études, des groupes de travail, des tables rondes, des conférences et des séminaires. Les recommandations et avis d’experts qui y sont élaborés sont disséminés à travers le monde par ses membres internationaux. Certains projets clés sont financés et parrainés par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Konrad Adenauer, ou par l’OTAN ou l’Union Européenne. En plus des sociétés membres, qui comprennent 75 grandes sociétés, des banques d’investissement, des entreprises du secteur énergétique, ainsi que 263 autres sociétés, Chatham House compte actuellement parmi ses membres 2770 personnes influentes originaires de 75 pays, qui travaillent toutes dans les affaires, la diplomatie, la science, la politique et les médias. Parmi les sponsors de Chatham House se trouve la Reine Elizabeth II.

Cela ferait presque penser à une blague absurde, si ce n’était aussi extraordinaire. Car maintenant, nous voyons clairement pourquoi il s’est produit un bouleversement en Ukraine: ce sont les suprêmes gros-bonnets de la soi-disant élite mondiale qui l’ont voulu.

Les dirigeants de l’OTAN voulaient intégrer l’Ukraine à leur club de guerre, afin que les missiles puissent être déployés encore plus près de la Russie. En 2008 le secrétaire général de l’OTAN Jaap de Hoop Scheffer, avait rendu visite à Arseniy Yatseniouk et à sa Fondation.

Le Département d’État des États-Unis a grandement aidé au putsch, comme déjà mentionné en ce qui concerne Victoria Nuland et son désormais célèbre juron. En distribuant des moyens financiers massifs, le Département d’État a décidé quels hommes de paille pouvaient ou non rejoindre le régime. Si bien que ce balourd de Vitali Klitschko a été sélectionné à la courte paille, comme le voulait l’abominable Nuland.

La NED ou National Endowment for Democracy est une fondation américaine dont l’objectif déclaré est de promouvoir la démocratie dans le monde entier. Il s’agit d’un [groupe paraventdes néoconservateurs] fondé en 1983 par le Congrès américain, et qui reçoit son financement annuel du budget fédéral des USA. Ainsi l’argent directement pompé sur le contribuable américain est détourné pour servir au changement illégal de régime en Ukraine et dans de nombreux autres pays.

Cette toile de fond est très révélatrice. Lorsque des fonds spéculatifs [Hedge Funds] et des banques comme Horizon Capital et Swedbank se trouvent affiliés à la fondation de Yatseniouk, il est clair qu’on a affaire à des vautours qui attendent de pouvoir piller l’Ukraine.

Saakashvili and Yatsenyuk at an Open Foundation Meeting

L’un des bons amis d’Arseniy Yatseniouk et de sa Fondation est Mikheil Saakashvili, l’homme de paille mis en place par Washington [voir ici et ici] , et autorisé à jouer au Président de la Georgie de 2004 à 2013. Les dernières nouvelles concernant sa personne semblent prouver que c’est aussi un meurtrier. Selon le journal georgien Asawal – Dasawali, il a été impliqué dans la mort de l’ancien Premier ministre georgien Zourab Jvania. D’après ce journal, qui cite une source proche de l’enquête, le Bureau du Procureur de Tbilissi a découvert la preuve de la complicité directe de Saakachvili, avec un enregistrement secret où l’on entend la voix audible de Saakachvili ordonner: “Enlevez le cadavre et faites comme convenu”.

Oui, ce distingué “partenaire” était bien un habituel invité d’honneur de feu l’Open Ukraine Foundation, d’Arseniy Yatseniouk. Ce qui est inhabituel, c’est que même dans le cache de Google, on ne trouve plus rien à ce sujet.

Nous comprenons maintenant pourquoi Arseniy Yatseniouk a été installé à la tête du “gouvernement” ukrainien par Merkel et Cie, l’Union Européenne, l’OTAN et Washington. Il est simplement le nouvel homme de paille qui sert à avancer leurs intérêts en Ukraine, et certainement pas les intérêts du peuple ukrainien.

Texte d’origine posté samedi 8 mars 2014 par Freeman, éditeur du blog Rien que du Bruit et de la Fumée

 

Niestabilny sojusz nacjonalistów i żydowskich oligarchów na Ukrainie

Translation of “The Unstable Alliance of Nationalists and “Mainly Jewish Oligarchs” in the Ukraine.” Posted at http://www.nacjonalista.pl/2014/03/15/prof-kevin-macdonald-niestabilny-sojusz-nacjonalistow-i-zydowskich-oligarchow-na-ukrainie/

Naczelna narracja zachodnich mediów jest taka, że „ukraiński naród” wyzwolił się z okowów złego, skorumpowanego reżimu Janukowycza. Rola nacjonalistów w obaleniu jego rządu, wraz z ich obecnością w nowym rządzie, została zbagatelizowana, przy akompaniamencie zapewnień organizacji żydowskich oraz Żydów pisujących do New York Times’a, że twierdzenia Putina o wykluwającym się faszyzmie i antysemityzmie to tylko cyniczne sztuczki mające uzasadnić agresję Rosji.

Co stało się z konwencjonalnym straszakiem na białych ludzi w wydaniu Żydów/liberałów, jakim są nacjonaliści, w szczególności ci, którzy odegrali tak prominentną rolę w rewolucji na Majdanie? Read more

Crier au bobard antisémite pour faciliter la guerre avec l’Iran

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Article d’origine publié le 29 décembre 2013

[Note du traducteur: Le titre d’origine est “La stratégie du canard (the canard strategy) au service de la guerre avec l’Iran”. En français familier, un “canard” désignait une fausse nouvelle, un bobard, ou d’après le Littré, un “conte absurde et par lequel on veut se moquer de la crédulité des auditeurs”. L’expression “canard antisémite” est fréquemment utilisée par Mr Foxman (littéralement, l’homme-renard), le président de l’ADL.]

Le Lobby pro-israélien, temporairement mis en échec par le succès des négociations avec l’Iran, n’a pas perdu de temps pour se frayer un nouveau chemin vers la guerre au moyen de la Loi “Nuclear Weapon Free Iran Act” de 2013 [loi pour un Iran exempt d’armes nucléaires]. Ce projet de loi est actuellement examiné par le Sénat, sous la direction de Bob Menendez, Chuck Schumer, et Mark Kirk, tous de fervents soutiens du Lobby pro-israélien.

Le projet de loi comporte deux aspects remarquables. Tout d’abord, il interdirait à l’Iran tout nouvel enrichissement d’uranium quel qu’il soit. Et tout le monde sait que l’Iran n’accepterait jamais cela, si bien que l’adoption de ce projet de loi garantirait l’entrée en vigueur des sanctions encore plus sévères qu’il autorise, ce qui mettrait l’Iran dans une situation intenable. La guerre tant désirée serait pratiquement assurée.

Deuxièmement, le projet de loi met une énorme pression sur les États-Unis pour qu’ils entrent en guerre si Israël juge opportun d’attaquer l’Iran. Le projet de loi

comprend une disposition non contraignante qui stipule que si Israël lance “une action militaire de légitime défense contre le programme d’armes nucléaires de l’Iran”, les États-Unis “devraient soutenir Israël et, conformément à la loi des États-Unis et à la responsabilité constitutionnelle du Congrès d’autoriser l’usage de la force militaire, ils devraient assurer un soutien diplomatique, militaire, et économique au gouvernement d’Israël pour la défense de son territoire, de sa population et de son existence “.

“Devraient soutenir Israël” est une formulation délibérément vague. Mais si le projet de loi passait, alors l’interprétation minimale serait que cette loi constitue une approbation du Congrès à l’aide américaine, si jamais Israël décide de partir en guerre. Read more

Les liens familiaux de Victoria Nuland: Le Gouvernement Permanent en action

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Article d’origine publié le 9 février 2014

Les familles juives influentes qui s’entrecroisent sont un aspect marquant de l’histoire juive. Elles cimentent les relations d’affaires en créant des réseaux de proches parents qui se marient seulement entre eux. On peut donner l’exemple des Juifs de cour, dans l’Europe du 17e et 18e siècle (voir ici, pp 150-152). On observe des résurgences de ce phénomène dans le monde contemporain, comme par exemple chez les néoconservateurs.

Comme pour les autres mouvements intellectuels juifs que j’ai étudiés, les néoconservateurs sont connus pour l’admiration mutuelle qu’ils se prodiguent entre eux, pour leurs étroits rapports d’entraide mutuelle sur les plans personnel, professionnel, et familial, et pour leur coopération ciblée autour d’objectifs communs. Par exemple, Norman Podhoretz, l’ancien rédacteur en chef de Commentary, est le père de John Podhoretz, un éditeur et chroniqueur néoconservateur. Norman Podhoretz est aussi le beau-père d’Elliott Abrams, l’ancien chef de l’Ethics and Public Policy Center (un groupe de réflexion néoconservateur) et directeur des Affaires du Proche-Orient au Conseil de Sécurité Nationale. La femme de Norman, Midge Decter, a récemment publié une biographie hagiographique du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, dont les deuxième et troisième adjoints au Pentagone étaient respectivement Wolfowitz et Feith. Perle est membre de l’American Enterprise Institute. Au départ, il a aidé Wolfowitz à obtenir un poste à l’Agence pour le Désarmement et le Contrôle des Armes [Arms Control and Disarmament Agency] en 1973. En 1982, Perle, en tant que secrétaire adjoint [Assistant Secretary] à la Défense pour la politique de sécurité internationale, a engagé Feith comme son conseiller spécial, puis comme secrétaire adjoint suppléant [Deputy Assistant Secretary] pour la Politique des Négociations. En 2001, le secrétaire adjoint [Deputy Secretary] à la Défense Paul Wolfowitz a aidé Feith à obtenir le poste de sous-secrétaire pour la politique [du département de la défense]. Feith a ensuite nommé Perle président du Defense Policy Board [Comité de la Politique de Défense]. Et ce n’est que la pointe d’un très gros iceberg. “Le néoconservatisme en tant que mouvement juif” (p. 32)

Les réseaux et liens ethniques cimentés par le mariage sont mis en évidence par le récent incident concernant la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, et sa conversation téléphonique avec Geoffrey Pyatt, l’ambassadeur américain en Ukraine. Comme le dit Steve Sailer sur le blog VDARE, Nuland est membre d’une

famille [juive] très talentueuse et énergique, qui fait partie du Gouvernement Permanent des États-Unis. Peu importe qui gagne l’élection présidentielle: il se trouvera un Kagan-Nuland pour travailler on ne sait à quoi, on ne sait où, en votre nom et à vos frais.

Le lien avec les Kagan existe via son mari, Robert Kagan. Comme l’ont remarqué Vos yeux qui mentent, “Robert et son frère Fred semblent s’être stratégiquement implantés à des postes clés pour l’élaboration de la politique au sein de l’appareil central des partis Démocrate et Républicain. Robert est incrusté à la Brookings Institution, tandis que Fred est cramponné à l’American Enterprise Institute”.

Nous avons ainsi un nouvel arbre de famille chez les néoconservateurs juifs. Il commence avec Donald Kagan, un historien de l’Université de Yale, dont l’histoire de la Guerre du Péloponnèse a été utilisée par les néoconservateurs pour justifier l’invasion des pays qu’Israël n’aime pas (voir Sailer). Donald Kagan était également signataire de la lettre de 2002 à George W. Bush, rédigée par le PNAC de Bill Kristol (Project for the New American Century – Projet pour le nouveau siècle américain), qui considérait les dangers menaçant Israël (Iran, Syrie, Irak) comme des dangers menaçant l’Amérique.

Dans la génération suivante, Fred Kagan (American Enterprise Institute) et Robert Kagan (Brookings Institution) sont également des piliers du néoconservatisme. (Par exemple, Donald, Robert et Frédéric sont tous signataires du manifeste néoconservateur, Reconstruire les Défenses de l’Amérique, émis par le PNAC en 2000). Eux tous, y compris leurs femmes, sont diplômés d’universités d’élite, et fermement implantés dans l’infrastructure néoconservatrice qui associe gouvernement et groupes de réflexion [think tanks]. La femme de Fred, Kimberly (née Kessler), préside l’Institut pour l’Étude de la Guerre, et défend des positions typiquement néoconservatrices.

Et bien que la politique américaine envers l’Ukraine soit probablement liée à divers problèmes en dehors de l’hostilité des néoconservateurs envers la Russie (hostilité due à divers griefs, comme la répression des oligarques par Poutine, et son soutien à l’Iran et la Syrie, pays ennemis d’Israël), il ne fait pas grand doute que le soutien énergique de Nuland aux opposants pro-européens du gouvernement Ianoukovitch s’accorde bien avec les positions défendues par les réseaux néoconservateurs auxquels elle appartient. Admirez notre gouvernement permanent au travail !

Le Lobby pro-israélien: Impossible de se cacher

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Article d’origine publié le 25 Janvier 2013

Le site Mondoweiss a reproduit un extrait du discours d’un rabbin, Melissa Weintraub, sur les stratégies utilisées par la communauté juive pour gérer les relations avec Israël. Le problème pour les Juifs est qu’aux États-Unis, ils représentent l’avant-garde de la gauche libérale, pro-immigration, pro-multiculturelle, et anti-blanche, et qu’au même moment, leur pays préféré, Israël, se lance allègrement dans l’apartheid et le nettoyage ethnique. Cela provoque une dissonance cognitive et une grande agitation politique dans la communauté juive. Mais la réaction la plus commune reste simplement la stratégie d’évitement (en deux versions) :

Israël est devenu le motif de division le plus explosif dans la vie juive américaine, selon la plupart des observateurs, journalistes, rabbins, et tous ceux qui baignent dans le milieu. Actuellement, on a 3 façons principales d’aborder Israël.

L’une est l’évitement. Pour presque toutes les associations juives américaines qui sont dans le domaine de la justice sociale… J’étais récemment dans une salle, avec toutes les sommités du mouvement juif de justice sociale, et ils ont tous mis en place pour leur organisation une politique d’évitement du sujet d’Israël. Les rabbins de toutes sectes et tous horizons politiques discutent du “sermon qui tue par allusion à Israël” d’après l’expression de Scott Perlo, un rabbin ordinaire du site 6th and I. Cela signifie qu’un sermon peut parler de tout, sauf d’Israël. On peut parler du système de santé, des armes à feu, ou d’autres questions controversées, mais un seul mot sur Israël et on risque le renvoi. Il semble que chaque jour, une nouvelle organisation interdise le sujet d’Israël sur sa liste de diffusion….

Voilà pour l’évitement, le premier type de réaction… Le premier type est en fait une réponse au second type de réaction, mais je cite l’évitement en premier parce que c’est devenu la réaction la plus répandue…

La deuxième façon habituelle de réagir se caractérise par une agressivité ouverte ; avec dénigrement, diabolisation ; des attaques et contre-attaques dans les éditoriaux, des menaces à propos des sources de financement, des directeurs et conseils d’administration terrorisés et pétrifiés du fait qu’ils sont régulièrement dans des situations impossibles où ils sont désavoués quoi qu’ils fassent. Cela se passe en grande partie hors de vue du public, mais c’est le domaine où j’interviens, et je peux vous dire que j’entends tous les mois des dizaines d’institutions qui ont le même genre de problème.

Et tout aussi destructif, il y a la caricature grossière de l’attitude des autres, la déformation, les citations hors contexte, les procès d’intention, les antagonismes.

Le troisième type de réaction est ce que j’appelle la stratégie d’évitement, version 2.0. Cela consiste à se réunir et faire des conférences avec ceux qui approuvent notre politique particulière, et à rejeter tous les autres comme s’ils étaient loufoques, malveillants, ou dangereux. Se flatter du nombre d’alliés qui sont avec nous, et rejeter tous les autres de façon catégorique et unidimensionnelle. Et cela aussi, c’est de plus en plus courant.

Donc, quel que soit le résultat de la campagne actuelle pour la guerre avec l’Iran, il ne faut pas s’attendre à ce que les Juifs américains renoncent à leur rôle d’épine dorsale de la gauche anti-blanche. Ils auront beau éviter la question, ou vociférer les uns contre les autres, cela n’affectera pas leur attitude envers l’Amérique blanche et les problèmes fondamentaux qui la menacent. Read more

Entrevista para la revista Zuerst: Las armas del lobby sionista

Las armas del lobby sionista

23 Enero, 2014 

TdE/Entrevista para la revista Zuerst: Las armas del lobby sionista; 12 Noviembre 2013 

Tribune de Europa

Esta es la versión española de una entrevista publicada en la edición de Noviembre de Zuerst!, una revista alemana.

  1. 1. Profesor MacDonald, el Consejo Central de Judíos en Alemania (ZdJ) es tal vez uno de los lobbies más influyentes de Alemania – es una filial del Congreso Mundial Judío (WJC). La crítica dice que la influencia del ZdJ es desproporcionadamente grande en comparación con el número de judíos que viven en Alemania. ¿Es esto correcto?

Yo no estoy familiarizado con la situación en Alemania en lo que respecta al poder del lobby sionista. Pero yo sé que en los países con los que estoy familiarizado, concretamente en los Estados Unidos, los sionistas están muy bien organizados y son muy efectivos a la hora de lograr sus intereses. Ellos se han infiltrado perfectamente en las élites de los medios de comunicación, de la política, de los negocios y del mundo académico, y han desarrollado grupos de presión muy bien financiados, en particular la Liga Antidifamación (ADL). Por eso no me sorprendería descubrir que existiera una situación similar en Alemania.

  1. 2. La ZdJ – al igual que el WJC – juega un papel complejo en Alemania – y en Occidente en general. Por una parte, la organización pide representar a las comunidades judías en Alemania y Europa Occidental, mientras que por otra parte ellos actúan en nombre de Israel y hacen campaña a favor de la política israelí. ¿Cómo puede ser compatible esto?

Ocurre algo parecido en los Estados Unidos, donde la Liga Antidifamación ha sido un poderoso seguidor de los gobiernos ultraderechistas y racialistas de Israel, mientras que a la vez ha perseguido un amplio rango de intereses políticos sionistas en los Estados Unidos vinculados a la izquierda política. Lo más importante es que los grupos sionistas han estado al frente de la campaña política en lo que respecta al multiculturalismo y al desplazamiento de la población por inmigrantes que llevará a que los americanos blancos seamos una minoría dentro de 20 o 30 años.

Con anterioridad a la fundación del Estado de Israel, una amplia sección de la comunidad judía de América se opuso al sionismo porque estaban preocupados de que apoyar a un gobierno extranjero les hubiera llevado a ser vistos como desleales, algo que ha sido una acusación constante por parte de los antisemitas a lo largo de los siglos. Sin embargo, estas preocupaciones desaparecieron en 1948, y las décadas subsiguientes muestran un gran incremento en el poder del lobby sionista y un apoyo público no disimulado por parte de los judíos americanos hacia Israel. Para estar seguros, los judíos americanos que apoyan a Israel afirman de manera cuidadosa que los intereses de Israel y los intereses de América coinciden. Y en ocasiones, esto puede dar lugar a afirmaciones cómicas, como las recientes peticiones hechas por parte de judíos americanos neoconservadores para que América bombardease Siria con el propósito de prevenir que Siria atacase América con armas químicas. O que Irán estuviera a punto de poder destruir los Estados Unidos o, incluso, invadirlos.

El lobby israelí defiende las acciones militares contra Siria porque esto prolongaría mínimamente una guerra que Assad está ganando, consiguiendo debilitar Siria y Hezbollah en el futuro. Y tal vez esto pudiese llevar a la caída de Assad y a un gobierno Sunni que fuese duro con Irán. Irán y sus aliados son vistos como un enemigo mucho más peligroso para Israel que las naciones árabes y los rebeldes Sunnis que se oponen al gobierno de Assad, sin importar su fanatismo religioso musulmán, su odio a Israel y su posible alianza con al Qaeda.

Las buenas noticias son que hay señales de que los americanos se están dando cuenta de la situación. La administración Obama ha resistido las peticiones de guerra más extremas por parte del lobby sionista (como por ejemplo atacar Irán), y la opinión pública fue decididamente contraria a bombardear Siria, a pesar de los deseos de la administración Obama, a pesar del apoyo de los medios de comunicación y a pesar del fuerte apoyo del lobby israelí. Al final, la opinión pública impidió el ataque sobre Siria, y esto es una muy buena señal para el futuro. Los ciudadanos americanos están cansados ver los informes de miles de americanos que han muerto o han sido gravemente heridos en las guerras de Irak y Afganistán – guerras que fueron fuertemente apoyadas y, en el caso de Irak, incluso conducidas por el lobby israelí. Estas guerras no han desarrollado los intereses de los Estados Unidos, y cuando las tropas americanas han abandonado esas áreas, ellos vuelven a las sociedades tribales no democráticas que siempre han sido. Ahora mismo, Irak es un hervidero debido a la violencia sectaria desatada que dejó la invasión americana. Estas guerras verdaderamente costosas no han tenido un beneficio tangible, pero si un enorme coste para América y sus aliados, así como para la gente de estas regiones. Read more

ADL: “Les théoriciens du complot blâment les Juifs pour les événements en Syrie”

Original appeared 26 septembre 2013; English version here 

La “respectable association de défense des droits civils” reprend sa vieille habitude. L’ADL me colle l’étiquette de “théoricien de la conspiration” pour avoir présenté des documents qui montrent le soutien général de la communauté juive organisée au principe d’une attaque militaire américaine contre la Syrie (“ADL: Les théoriciens du complot blâment les Juifs pour les événements en Syrie“). Il y a aussi l’affirmation que je suis un “extrémiste” —ce qui semble curieux, de la part d’une organisation qui prône l’immigration vers les États-Unis de dizaines de millions de personnes venant du monde entier.

Kevin McDonald, un professeur antisémite de psychologie à Long Beach, à l’Université d’État de Californie, a écrit sur L’Occidental Observer un article daté du 2 septembre affirmant que “Le contretemps [qui remet à plus tard l’action militaire en Syrie] donne au Lobby pro-israélien l’occasion d’intensifier ses efforts pour faire grimper les résultats des sondages et pour faire pression sur le Congrès. “

Depuis si longtemps que je suis sur leur liste des pires antisémites, on aurait espéré qu’ils apprennent au moins à écrire mon nom correctement. Leur article ne donne aucun lien vers l’article incriminé écrit par moi, si bien que le lecteur se retrouve seulement avec un nom mal orthographié et un lien vers la fiche écrite à mon sujet sur le propre site de l’ADL (où ils réussissent cette fois à bien écrire mon nom). D’ailleurs, ils ne donnent de lien pour aucun des articles ou vidéos produits par les “extrémistes marginaux et anti-sémites” dont le communiqué de presse de l’ADL dresse la liste — sans doute parce que l’ADL préfère que ses lecteurs ne voient pas ce qu’ils ont dit en réalité. Read more