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Soutien général de la communauté juive organisée pour une intervention en Syrie

Original posted 6 septembre 2013; English version here

Patrick Cleburne, du blog VDARE, a écrit un article sympathique à propos de la corruption du Parti républicain par Sheldon Adelson (“Syrie: Pourquoi Boehner et Cantor prennent-ils leur base électorale et leur pays à rebrousse-poil ? Parce qu’ils sont atteints du syndrome ADD ! “). [NdT: ADD = Attention Deficit Disorder (Trouble de Déficit de l’Attention)]. Mais ici en fait, le syndrome ADD signifie Adelson Dollar Disorder. Cette expression désigne le penchant des politiciens républicains (Newt Gringrich en est le meilleur exemple) à se prosterner devant l’argent d’Adelson. Cet argent sert principalement à soutenir ceux qui en Israël se montrent les plus agressifs et les plus portés au nationalisme et au racialisme. Cleburne fait également remarquer qu’Adelson illustre parfaitement l’hypocrisie et les doubles standards qui gouvernent les politiques défendues d’une part pour Israël, où Adelson préconise une clôture frontalière inviolable et l’expulsion des clandestins, et d’autre part pour les États-Unis, où il préconise l’amnistie des clandestins, et aucune expulsion.

Une illusion dont se bercent souvent les Juifs est l’idée de “deux Juifs, trois opinions“ — c’est-à-dire l’idée que les Juifs ont toujours tendance à être en désaccord les uns avec les autres. Mais en fait, sur les questions cruciales telles qu’Israël, l’immigration, le multiculturalisme, et le christianisme sur la place publique, la communauté juive parle d’une seule (et très influente) voix. Cleburne signale un article de Bloomberg qui montre le large soutien juif à l’idée d’attaquer la Syrie. (“Soutien de cercles juifs à l’intervention en Syrie – Adelson, nouvel allié d’Obama“). Ce très large soutien est d’autant plus surprenant que, dans le reste de l’Amérique, le Congrès constate une “opposition record” à l’idée d’un raid aérien.

Les récents sondages montraient déjà le peu d’appétit du peuple américain pour une intervention militaire en Syrie. Un sondage publié mardi par le Pew Research Center estime qu’à peine 29% des Américains approuvent l’idée de raids aériens “suite aux témoignages selon lesquels le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques”. Et le même jour, un sondage Washington Post/ABC donnait un chiffre de 36% d’Américains favorables à des raids aériens. … Le député Alan Grayson (Démocrate de Floride), un opposant virulent aux frappes militaires contre le gouvernement syrien, a déclaré aux journalistes après le briefing de mardi dernier qu’un vote pour le recours à la force militaire en Syrie ne passerait pas. “La Chambre n’est pas d’accord, le peuple américain n’est pas d’accord. Ici, on écoute les électeurs”, a t-il déclaré. “Premièrement, l’opinion publique est totalement contre. Deuxièmement, l’opinion publique est violemment contre.” (“Selon les législateurs américains, les électeurs refusent l’intervention en Syrie – Une opposition plus forte que jamais“) Read more

Le lobby pro-israélien et la communauté juive organisée veulent un changement de régime en Syrie

Le lobby pro-israélien et la communauté juive organisée veulent un changement de régime en Syrie

1 Septembre 2013

Kevin MacDonald

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Le président Obama dit maintenant que son administration a décidé d’attaquer la Syrie mais qu’elle demandera l’approbation du Congrès avant de passer à l’action. La situation deviendrait alors très intéressante, si jamais le Congrès s’y oppose, comme cela semble bien possible.

L’idée qu’Obama puisse ordonner un acte de guerre contre la Syrie sans disposer d’un fort soutien international, ni d’un mandat du Congrès, a toujours laissé perplexe. Voilà donc notre président d’extrême gauche qui préconise une guerre de plus au Proche-Orient, après s’être opposé à la guerre en Irak quand il était sénateur. Ce même président, qui a des rapports glaciaux avec Benjamin Netanyahu, et qui a maintes fois déçu les exigences du Lobby pro-israélien.

Bien sûr, les arguments pour cette guerre sont formulés en termes de bien et de mal—comme pour toutes les guerres américaines, mais ce genre de justification moraliste existait aussi pendant la période menant à la guerre d’Irak. Dans le cas actuel, le point de vue des faucons est plus difficile à défendre du fait que les allégations concernant les armes de destruction massive se sont avérées fausses. N’oublions pas que ces allégations avaient été fabriquées par des agents pro-israéliens à l’identité juive très marquée. Ces agents étaient liés au Bureau des projets spéciaux du Ministère de la Défense, avec parmi eux, Paul Wolfowitz, Douglas Feith, Abraham Shulsky, Elliott Abrams, David Wurmser, Michael Ledeen, David Schencker, et Michael Rubin. Cela s’était fait en étroite coopération avec les services de renseignements israéliens (voir ici, p. 47 et suiv.).

Les suspects habituels, les néoconservateurs du Weekly Standard—y compris nombre de ceux-là mêmes qui ont fait campagne pour la guerre d’Irak— font maintenant pression pour une lourde intervention américaine en Syrie. Il est surréaliste de lire dans la déclaration de ces soi-disant “experts” que le président doit agir «pour s’assurer que les armes chimiques d’Assad ne menacent plus l’Amérique”. Cela rappelle l’Irak de Saddam Hussein, qui s’apprêtait à détruire les Etats-Unis avec ses armes de destruction massive. Comment Assad pourrait lancer ses armes chimiques sur l’Amérique est laissé à l’imagination de chacun.

Le soutien résolu des néoconservateurs à une action militaire en Syrie laisse penser qu’Israël est tout à fait favorable à une campagne américaine. Il n’est donc pas surprenant, comme pendant les jours précédant la guerre d’Irak, que les renseignements israéliens jouent un rôle de premier plan: “Les preuves du déploiement d’armes chimiques par le régime d’Assad – déploiement qui apporterait un fondement juridique essentiel pour justifier une action militaire occidentale – ont principalement été fournies par les renseignement militaires israéliens, selon le magazine allemand Focus” (voir ici). Cela comprend l’appel téléphonique intercepté, dont on a tant parlé, entre des officiers syriens qui discutaient de l’utilisation d’armes chimiques (Ibid.), ainsi que l’affirmation selon laquelle des armes chimiques ont été transportées jusqu’au site de l’attaque (voir ici). Read more

Pourquoi Ron Unz a-t-il cessé de parler de la discrimination contre les Blancs non-juifs?

Kevin MacDonald; translated by Anatole

L’article de Ron Unz sur la méritocratie est une analyse importante de la discrimination contre les Blancs non-juifs en ce qui concerne les admissions aux universités prestigieuses. Mais on ne le saurait pas en suivant ses présentations publiques et écrits récents. Par exemple : un article récent qui s’affiche sur National Review Online [La Revue nationale en ligne] ( « Systèmes de quotas raciaux,  Harvard et le legs de Bakke » ) est entièrement porté sur les résultats de ses recherches sur les Américains d’origine asiatique. Aucune allusion aux Blancs non-juifs.

Cette omission évidente ne passa pas inaperçue. Dans « The Minimum Wage, Immigration, and Affirmative Action » [ « Le SMIC, l’immigration et les mesures de discrimination positive » ], Unz mentionne « un éminent pur et dur conservateur, quelqu’un de très critique à l’égard des pouvoirs établis du Parti républicain, qui se demandait pour quelle raison j’avais centré mon attention uniquement sur les Asiatiques et à l’exclusion des victimes blanches des mesures de discrimination positive quant aux admissions aux établissements d’enseignement supérieur. »

Je soupçonne que le pur et dur conservateur est inquiet des effets des pratiques typiques des grandes universités prestigieuses du nord-est des Etats-Unis — c’est-à-dire, le « Ivy League » — sur les Américains Blancs non- juifs, et, de toute façon, c’est certainement ce qui m’inquiète. Mais Unz n’effleure pas cette question : il aime mieux fustiger les républicains pour fixer leur regard sur les quotas plutôt que sur d’autre sortes de préférences raciales plus subtiles et moins rigoureuses. Je trouve aussi que les républicains ont évité de s’adresser à la question de préférences raciales. Mais Unz, en répondant, nous donne l’impression qu’il n’y a pas de problème du tout en ce qui concerne l’inscription des étudiants Blancs :

En moyenne, les proportions de Blancs ont fortement décliné au cours des vingt dernières années, mais il en est de même pour la fraction blanche de la tranche d’âge de ceux qui font des études supérieures, et ces deux tendances se sont manifestées en générale de manière parallèle. Les écarts des pourcentages des Blancs dans toute l’« Ivy League » en 1990 étaient à peu près aussi grands que les écarts d’aujourd’hui, sans aucun signe de collusion ni de « quotas », que soit le cas.

Mais dans son premier article, Unz laissa connaître que les Asiatiques ne sont pas victimes d’une discrimination du tout sur le plan des admissions à la Havard par rapport aux Blancs (les juifs et les Blancs étant placés dans une seule catégorie). Le rapport des étudiants américains d’origine asiatique de Harvard comparé à leur propre portion des demi-finalistes « Mérite National » est à 63%, tandis que pour les Blancs (y compris les juifs) le rapport comparable est à 61%. C’est-à-dire, tous les deux groupes sont représentés à Harvard à exactement plus de 60% de leur proportion exacte dans un système d’avancement fondé sur le mérite; le manque d’un résultat méritocratique est dû aux mesures de discrimination en faveur des Noirs et des Latinos, et dû aussi aux étudiants internationaux, aussi bien qu’aux étudiants qui ne déclarent pas leur race.

Ainsi les Asiatiques ne sont pas victimes d’une discrimination du tout, si les juifs sont compris dans la catégorie Blanche.

Alors, quel groupe a subi des pertes en conséquence de la montée des Asiatiques intelligents et à cause des mesures de discrimination en faveur des Noirs et des Latinos? La réponse à cette question est évident :

Durant les trente années depuis que j’ai obtenu mon diplôme de Harvard, la présence de gentils Blancs y est tombée par autant que 70%, en dépit du fait qu’il n’y avait aucune baisse même vaguement comparable des nombres correspondants de cette population, ni de déclin quant à sa performance intellectuelle; pendant ce temps, le pourcentage des étudiants juifs a en fait augmenté. Pendant cette espace de temps, on était témoin d’une augmentation très rapide de la population des étudiants d’origine asiatique et de celle des étudiants hispaniques, et aussi des étudiants étrangers, aussi bien qu’un nombre croissant d’étudiants noirs. Mais il semble qu’il y a quelque chose de curieux dans le fait que tous ces autres bénéfices viendraient aux dépens des Blancs d’origines chrétiennes tandis qu’aux dépens des juifs, rien.

Unz constate des tendances semblables dans les autres universités « ligue du lierre ».

Mais l’essentiel, c’est que Jones n’a même pas de cas que les Asiatiques sont victimes de discrimination à la Harvard ou à toutes les autres « Lierres », sauf si les Juifs sont séparés des Blancs non-juifs : et en effet, c’est de cette façon qu’il développe son argument dans son article original. « Une fois que l’on commence à séparer de l’ensemble la partie juive de l’inscription « Ligue du Lierre », notre idée des données démographiques totales des populations d’étudiants se transforme complètement. »

Selon les statistiques déclarées, les Juifs égalent ou bien surpassent en nombre les Blancs non-juifs à la Harvard et à la plus grande partie des autres écoles « Ligue du Lierre », ce qui a l’air d’être énormément disproportionné. En effet, les statistiques officielles indiquent que les Blancs non-juifs à la Harvard sont le groupe démographique le plus sous-représenté des États-Unis : ils s’y inscrivent à une fraction beaucoup plus bas par rapport à leur proportion de la population nationale [18%] que les Noirs ou les hispano-américains, bien qu’ils aient des résultats scolaires fort plus élevés.

En Effet, l’analyse d’Unz  laissa entendre que, comparés aux Juifs, non-juifs Blancs sont représentés à la Harvard à un quinzième du niveau qu’ils auraient dans un système méritocratique. D’autre part, comparés aux Juifs, les Asiatiques sont sous-représentées à un septième du niveau qu’ils atteindraient dans un système méritocratique. Il est vraiment évident que les Asiatiques sont victimes d’une discrimination active : mais seulement si comparés aux Juifs, et certainement non si comparés aux Blancs non-juifs. En effet, les Blancs non-juifs sont plus de deux fois victimes d’une discrimination, si comparés aux Juifs, que ne le sont les Asiatiques. Je ne vois pas d’autre explication possible excepté un réseau de relations ethniques de cette surreprésentation « énormément disproportionnée » des Juifs comparés aux Blancs non-juifs.

Ce que suggère ceci, c’est que les Asiatiques, s’ils intentent un procès à la Harvard au sujet d’une sous-représentation, il leur faudrait présenter des arguments en faveur d’une sous-représentation comparativement aux Juifs, et non aux Blancs en général. Je doute plutôt qu’ils ne le fassent.

Cela suggère aussi une explication de la constatation selon laquelle l’inscription des Asiatiques est plafonnée à d’à peu près 16 pour cent depuis le début des années 1990, même si le pourcentage de la population asiatique a augmenté. L’« action affirmative » a coûté aux Asiatiques en ce qui concerne leur inscription à ces universités, de même façon qu’elle a coûté aux Blancs non-juifs. Selon Jones, si l’admission à la Harvard de 2007 à 2011 étaient méritocratique, les Asiatiques seraient 25,4% de la population étudiante de Harvard au lieu de 16% (sur l’hypothèse que les Asiatiques sont représentés à 63% de ce qu’ils devraient être fondées sur les résultats des bourses de mérite national ). D’un autre côté, la population juive avec celle des Blancs non-juifs augmenteraient de 44% à 72% dans un système méritocratique : c.-à-d., ce fait rendrait compte de la découverte que les Blancs ne sont admis qu’un niveau de 61% du véritable nombre qui les représentaient dans un système méritocratique. Comme ça, si l’inscription des Asiatiques à la Harvard augmentaient jusqu’à 25%, et l’inscription des Juifs avec celle des Blancs non-juifs augmentaient aussi jusqu’à 72%, pour le mettre en ligne avec les résultats de la Bourse du Mérite National, il n’y aurait presque pas de place pour les admissions de discrimination positive des Noirs et des Latinos, sans parler des étudiants internationaux.

Les activistes asiatiques qui ne voient dans les découvertes d’Unz qu’une indication d’une nécessité pour plus d’étudiants d’origine asiatique ne regardent certainement pas le tableau général de la situation.

Et malheureusement, Unz les encourage maintenant dans cette direction.

Il serait vraiment scandaleux si ces découvertes d’Unz seront seulement employées d’encourager plus de discrimination contre les Blancs non-juifs, ce qui, à supposer que les mesures de discrimination positive restent en place, ne viendrait qu’aux dépens des Juifs et des Blancs non-juifs. Étant donné les signes manifestes d’un réseau juif de relations éthniques, le résultat probable que les proportions juives resteraient les mêmes, or même s’augmenteraient, mais il y aurait une baisse même plus sévère chez les Blancs non-juifs, probablement jusqu’à 10%.

En effet, c’est exactement ce qui est arrivé. Prenez en considération la citation suivante de l’article original d’Unz, qui figure dans mes commentaires précédents sur Unz :

Entre 2000 et 2011, le pourcentage relatif des Noirs de la tranche d’âge universitaire inscrits à la Harvard est tombé de 18 pour cent, en plus de baisses de 13 pour cent les Asiatiques et de 11 pour cent pour les Hispano-Américains, bien que seulement les Blancs aient augmentés, en agrandissant leur inscription relative par 16 pour cent. Pourtant, c’est purement une illusion d’optique : En effet, le chiffre des Blancs non-juifs s’est légèrement baissé, tandis que l’inscription relative des Juifs s’est augmenté de plus de 35 pour cent, en parvenant probablement au plus haut niveau dans toute l’histoire de la Harvard. Pourtant, c’est purement une illusion d’optique : En effet, le chiffre des Blancs non-juifs s’est légèrement baissé, tandis que l’inscription relative des Juifs s’est augmenté de plus de 35 pour cent, en parvenant probablement au plus haut niveau dans toute l’histoire de la Harvard. Ainsi, la présence relative des Juifs s’est élevée pendant que celle de tous les autres groupes s’est baissée, et voici ce qui s’est produit durant exactement la même période où les résultats scolaires autrefois remarquables des lycéens juifs se sont apparemment tout d’un coup effondrés.

Ainsi ce n’est pas le cas que l’inscription des Blancs à la Harvard baissait pendant la dernière décennie parallèlement aux tendances démographiques, à condition que les Juifs soient inclus dans la catégorie Blanche. Et, bien sûr, le grand message c’est que les Juifs sont complètement immunisés contre les effets de la discrimination positive et le pourcentage en déclin des Blancs de la population étudiante universitaire. En effet, à première vue, tous les autres groupes sont perdants, tandis que seulement les Juifs sont de plus en plus nombreux.

Le chiffre qu’Unz nous donne montrant les tendances raciales en ce qui concerne la population étudiante universitaire depuis que les années 1970 fait preuve du fait que les Blancs sont en baisse, principalement à cause de la forte augmentation de la population hispano-américain. Mais les Blancs non-juifs représentent encore environ 60% de la population étudiante universitaire. On n’arrive tout simplement pas à le savoir en examinant les inscriptions « Ivy League ».

Ce qui est tout à fait clair, c’est qu’Unz doit savoir que parler de l’inscription des Blancs sans séparer les Blancs des Juifs mène a un tableau complètement inexact.

En vérité, c’est en mélangeant les Juifs et les Blancs non-juifs qu’il y a à trouver la façon même de procéder que les universités « Ivy League » utilisent pour cacher l’énorme surreprésentation de Juifs en comparaison des Blancs non-juifs. La surreprésentation des Juifs en comparaison des Blancs non-juifs était longtemps très évidente quand on prend en compte les résultats des tests du QI (voir mes commentaires précédents sur Unz); étant donné l’effondrement des accomplissements scolaires chez les Juifs documenté par Unz, la discrimination contre les Blancs non-juifs est vraiment insigne.

Il se peut que Jones pense qu’il faut supprimer les effets du régime courant des admissions sur les Blancs non-juifs afin de payer le prix pour obtenir plus de réclame et d’influence — bien que ses découvertes au sujet de la discrimination contre les Asiatiques à la Harvard aient du sens seulement par rapport aux Juifs, et bien que les Asiatiques soient deux fois plus susceptibles d’être admis à la Harvard que les Blancs non-juifs après correction de représentation parmi les demi-finalistes du Mérite National.

En autant que je sache, Unz  n’a jamais été invité à discuter ses découvertes en dehors de l’évidence pour la discrimination contre les Asiatiques. La discrimination si évidente contre les Blancs non-juifs n’est jamais apparu dans les deux discussions dans le New York Times dans ce récit d’un forum mettant en vedette Unz à la Yale. Je suis assez douteux que la discriminations contre les Blancs non-juifs était un sujet de discussion à une présentation par Unz à la faculté de droit de Yale qui était co-sponsorisée par les Étudiants en droit d’Américains d’origine asiatique et par la Société Fédéraliste.

Dans sa chronique «NROnline », Unz note que

S.B. Woo, le président fondateur de 80-20, une organisation  nationale de défense des intérêts des Américains d’origine asiatique qui était vigoureusement pour la réélection du Président Obama, a pris part au forum du New York Times, et il a intitulé sa contribution « La discrimination est évident ». Il argumentait que « la crédibilité des universités prestigieuses souffre » lorsqu’ils nient l’évidence claire qu’ils ont fixé un quota pour les étudiants d’origine asiatique », et il déclarait que « la valeur fondamentale de l’Amérique est bafouée ». Les pontes libéraux de gauche des publications telles que le Atlantic et le Washington Monthly ont de la même façon ridiculisé la malhonnêteté flagrante de Harvard dans cette question.

Mais la discrimination évidente contre les Blancs non-juifs n’est pas une question avec même l’un de ces politologues.  Et maintenant il semble avoir disparu des déclarations publiques d’Unz. Les Blancs non-juifs sont la majorité invisible et sans voix.

Pourquoi Unz a-t-il posé la question quant aux Blancs non-juifs pour simplement l’ignorer ensuite?  Il est clair que quelque chose s’est  passé.

Espérons que l’éditeur d’un journal conservateur principal important ne se sent pas obligé d’ignorer ses propres conclusions.

 

 

 

 

L’attitude juive envers Israël et envers la défense des intérêts des Blancs: Similarités et différences

By Kevin MacDonald; translated by Armor

English version here

Il ne fait aucun doute qu’au sein de la communauté juive, les voix qui critiquent Israël se font plus fortes —avec des gens comme Peter Beinart, des sites internet comme Mondoweiss, le groupe de pression J Street, et une importante participation juive au mouvement BDS. C’est bon signe, mais on ne sait pas encore si cela finira par faciliter un changement de politique en Israel ou aux USA. Malgré quelques reculs lors de la dernière élection, Netanyahu reste au pouvoir, et personne ne prévoit de changement dans la politique de colonisation, ni de changements tangibles dans la situation des Palestiniens. Aux États-Unis, le lobby pro-israélien reste extrêmement puissant, comme le montrent les auditions examinant la candidature de Hagel. Israël et son principal ennemi l’Iran ont été au centre des questions posées par les sénateurs des deux camps. Les Démocrates ont cherché à se protéger en obtenant de simples garanties que Hagel défendrait Israël, tandis que plusieurs Républicains l’ont attaqué sans ménagement. Vu la façon dont Hagel s’est couché devant eux, on peut douter que le gouvernement américain soit capable d’un vrai changement de politique. Beinart observe que

si les auditions avaient aussi pour objectif de commencer à promouvoir la politique étrangère du second mandat d’Obama —une politique étrangère qui réduit les dépenses militaires en fonction des ressources économiques, et qui poursuit énergiquement la voie diplomatique avec l’Iran, et éventuellement avec Israël et les Palestiniens—alors Hagel a échoué. Et si, une fois confirmé à son poste, Hagel ne devient pas un meilleur porte-parole de la politique étrangère, alors le programme du second mandat sera d’autant plus difficile à réaliser.

Évidemment, le but des auditions n’était pas de présenter un argumentaire pour la politique étrangère du second mandat. L’intention était sans doute plutôt de signaler un changement de politique, notamment en plaçant la barre plus haut s’agissant du déclenchement d’une guerre avec l’Iran, mais sans affronter directement le pouvoir du Lobby.

Mais la question que je veux soulever est celle-ci: que laisse présager l’évolution de l’attitude juive envers Israël quant à un éventuel changement de l’attitude juive sur la question de la substitution ethnique de l’Amérique Blanche ?

L’oppression des Palestiniens due à l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza continue depuis bien plus de 40 ans et on entrevoit seulement maintenant des fissures dans le mur du soutien juif à Israël. Durant tout ce temps, et maintenant encore, Israël a laissé espérer une paix négociée tout en continuant à mener sur le terrain des actions totalement incompatibles avec la solution à deux États. Tout du long, les gouvernements américains successifs se sont opposés à la colonisation, tout comme l’ONU. Tout du long, des analyses critiques bien informées et factuelles sont restées disponibles, mais reléguées dans l’ombre. Mais maintenant, malgré le pouvoir juif des médias, la situation en Israël est trop visiblement injuste pour être dissimulée sous de faux-semblants. Des fissures sont apparues aux États-Unis dans les hauts-lieux de la politique étrangère, notamment avec le livre de Mearsheimer et Walt, Le Lobby pro-israélien. Et le soutien des pays européens à Israël s’est considérablement érodé, au point que les votes de l’ONU opposent pratiquement les États-Unis et Israël au reste du monde.

Juste au moment où il devient évident qu’Israël et le judaïsme de la diaspora courent un risque si rien ne change, des intervenants comme Beinart viennent recadrer la discussion dans certaines limites et éviter ainsi qu’elle ne conduise à s’interroger sur le dessein principal du judaïsme historique. D’ailleurs, Mondoweiss a décidé de bannir les commentaires qui mettent en avant certaines caractéristiques ancrées dans le judaïsme pour expliquer les exemples de comportement israélien qui trahissent un point de vue racialiste envers les Palestiniens et les immigrés non-juifs. En général, les juifs qui critiquent Israël préfèrent ne pas être exclus de la communauté juive.

Loin de représenter l’orientation principale de la communauté juive, les critiques juives adressées à Israël se sont développées en réaction à d’autres critiques venant de l’extérieur —des Palestiniens et de leurs alliés. On peut trouver que leurs critiques sont minimalistes dans le sens où elles vont le moins loin possible et ne mettent jamais en cause certains traits de base du judaïsme historique, tels que le souci de pureté raciale et une attitude manipulatrice envers les non-Juifs. Ces critiques font penser à un débat de la Knesset —les opinions divergent quant à ce qui est le mieux pour les Juifs.

Ces critiques sont utiles même quand elle n’aboutissent à rien, car elles démentent l’idée d’une attitude monolithique des Juifs envers Israël. Par exemple, lors des débats entre professeurs de mon université, j’avais l’habitude de mentionner le contraste énorme entre les positions israéliennes et celles de la communauté juive américaine sur des questions comme l’immigration et le multiculturalisme. Mais mes contradicteurs avaient beau jeu de faire remarquer qu’ils avaient leurs propres reproches à adresser à Israël. Ensuite, en toute bonne conscience, ils consacreraient tout leur activisme non pas à changer la politique israélienne, mais à promouvoir la révolution multiculturelle et la marginalisation des Blancs aux USA.

Alors que suggère tout cela du point de vue de la défense des intérêts des Blancs ?

  • Pour ce qui est de percevoir ou de s’alarmer du problème de marginalisation ethnique des Blancs américains, c’est comme si on était encore en 1967. À la différence des Palestiniens, les Blancs ne constituent pas une large population indignée et consciente du rôle qu’ont joué les Juifs et la communauté juive organisée dans l’émergence d’une Amérique non-blanche. En effet, beaucoup d’entre eux demeurent indifférents au problème de marginalisation des Blancs ou se montrent même hostiles à la majorité blanche. (C’est particulièrement visible à l’université ; voir la récente vidéo de Jared Taylor où il évoque l’attitude anti-blanche très fréquente dans les milieux universitaires —un bon exemple du continuel refrain des élites occidentales qui vise à diaboliser l’Occident. Les commentateurs politiques mentionnent souvent l’insécurité et la colère que ressentent les Blancs, et qui se manifestent à travers le mouvement du Tea Party et par le fait que les Blancs de la classe ouvrière votent pour les Républicains, bien que ce ne soit pas dans leur intérêt économique. Mais le malaise blanc a du mal à s’exprimer —au moins en partie parce que les conservateurs traditionnels n’ont pas réussi à cadrer le débat en termes d’intérêts légitimes des Blancs. Les conservateurs traditionnels préfèrent pontifier sur des questions telles que le «big government», le problème d’un gouvernement trop interventionniste, qui serait censé causer le malaise de leur public —un public inquiet et mécontent, principalement blanc.
  • Le camp pro-israélien qui domine les médias américains a exercé son pouvoir en faisant licencier ses adversaires. De même, les défenseurs des intérêts des Blancs courent un grand risque à exprimer publiquement leurs opinions. Bien que la nomination de Hagel laisse penser que certaines personnes mal aimées du Lobby pro-israélien survivent dans la vie publique, on est loin de la situation où un défenseur explicite des Blancs pourrait survivre dans l’exercice de fonctions publiques. Imaginez la réaction si Hagel avait eu à expliquer des déclarations faites par le passé en faveur des Blancs. Il n’aurait absolument aucune chance d’être confirmé à son poste.
  • Tout comme le racialisme israélien et l’oppression des Palestiniens sont arrivés au point où ils ne peuvent plus être dissimulés, il n’est pas possible de camoufler éternellement les conséquences pour les Blancs de l’immigration, du multiculturalisme, de l’affirmative action [NdT: discrimination positive], et des positions anti-blanches défendues par les élites. Nous avons déjà un président qui ne ressent aucun besoin de chercher l’approbation des Blancs socialement conservateurs qui votaient autrefois Démocrate pour des raisons principalement économiques. Une nouvelle et facile victoire des Démocrates en 2016, malgré la capitulation des Républicains sur l’immigration illégale, et malgré un pourcentage déséquilibré de Blancs qui votent Républicain dans toutes les classes sociales, tous les groupes d’âge et les deux sexes, accentuerait encore la dimension raciale des lignes de bataille. Le déclin du pouvoir politique des Blancs se conjugue à l’impression de plus en plus forte qu’ils se font sacrifier (affirmative action, probabilité 40 fois plus élevée des crimes commis par des Noirs sur des Blancs par rapport aux crimes commis par des Blancs sur des Noirs [voir la vidéo de Jared Taylor], et chez les communautés noire et latino : structures familiales qui restent dysfonctionnelles, mauvais résultats scolaires, forte dépendance aux aides sociales) et cela se combine aussi à des politiques (restriction des armes à feu, régularisation des immigrés clandestins, mariage homosexuel) qui s’opposent aux idéaux ancrés chez les Blancs américains socialement conservateurs. Tout cela constitue une combinaison politiquement explosive.
  • Si une réaction politique se produit (le plus tôt sera le mieux), la communauté juive organisée s’y opposera fortement. Mais si la réaction prend de l’ampleur, il faut s’attendre à ce que les personnes à forte identité juive commencent à critiquer les positions majoritaires de la communauté juive sur les questions liées au pouvoir politique blanc, à l’immigration, et aux positions anti-blanches des élites. De même que les Juifs comme Beinart sont motivés par l’idée qu’il est dans l’intérêt d’Israël et du judaïsme diasporique d’obtenir une paix juste avec les Palestiniens, d’autres Juifs pourraient être motivés, du moins en surface, par l’idée que le déclin de l’Amérique blanche est mauvais pour les Juifs. Dans les milieux juifs, certains s’inquiètent déjà que les non-Blancs américains risquent de se montrer beaucoup moins sensibles que les Blancs aux préoccupations des Juifs.
  • Tout comme les reproches visant le lobby pro-israélien, les critiques visant le rôle joué par la communauté juive seront de type réactif, dans la mesure où ces critiques proviendront de milieux extérieurs. De la part des élites juives, des réactions favorables aux intérêts des Blancs ne seraient possibles que si le mouvement de défense des intérêts des Blancs est perçu comme une menace réelle pour la communauté juive.
  • Comme dans le cas des Palestiniens, la critique restera minimaliste dans le sens où elle n’insistera pas sur la façon dont les Juifs et la communauté juive organisée ont concouru à amener la situation actuelle. Cela veut dire que les auteurs juifs de ces critiques pourraient soutenir des organisations comme “American Renaissance”, où on ne parle pas du rôle des Juifs et de la communauté juive organisée dans la création du malaise actuel.
  • L’une des principales conséquences sera de briser l’idée qu’il existe un point de vue juif monolithique sur ces questions. Comme pour les reproches juifs adressés à Israël, il y a des effets bénéfiques, même si cela n’aboutit à aucun changement de politique.

Tout cela dépend de la survenue ou non d’une crise de l’Amérique blanche lorsque les gens vont comprendre ce que ces changements impliquent. Il est possible qu’il n’y ait pas de crise mais plutôt un long gémissement final à mesure que les Blancs accepteront leur sort de peuple conquis, en dépit du fossé flagrant entre la réalité d’aujourd’hui et l’avenir multiculturel prospère et harmonieux qu’on nous avait annoncé. Mais il est bien établi en psychologie que la cohésion et la conscience de son identité se trouvent renforcées dans les groupes minoritaires qui se voient confrontés à descompétiteurs dangereux. Nous verrons….

Selon le tam-tam des médias, l’Occident, c’est le mal

Kevin MacDonald; Traduit by Anatole

L’un des thèmes principaux de l’Occidental Observer est l’influence des Juifs sur les médias et le fait que ceux-ci reflètent les opinions, hostiles à la culture et au peuple traditionnels de l’Occident, de l’ensemble de la communauté juive (Voir par ex, Media images of Whites ; Media bias).  (Parallèlement, Frank Salter montre de manière exhaustive que les médias australiens sont hostiles à la culture et au peuple traditionnels d’Australie.)

Il s’agit d’un phénomène largement répandu. Dans les premiers paragraphes de son récent article sur Occidental Observer, Andrew Joyce met l’accent sur le grand nombre de recensions que les médias élitaires ont consacrées au livre d’Anthony Julius, Trials of the Diaspora (Procès de la diaspora). Bien que certains expriment quelques critiques mineures, l’ouvrage est pris très au sérieux, et la conclusion générale — à savoir que les Anglais éprouvent depuis près d’un millénaire une haine pathologique pour les Juifs — n’est pas contestée.

Les recensions se répandent en louanges sur un livre exécrable — exécrable notamment parce qu’il ignore les données qui ne corroborent pas sa thèse. Ce livre et ses comptes-rendus n’ont pour objet principal que de reprendre l’éternel refrain dénonciateur des médias : la culture et le peuple traditionnels de l’Ouest incarnent le mal.

Les lecteurs juifs se voient confortés dans leur sentiment d’être toujours des victimes innocentes ; on leur assure à nouveau qu’il est parfaitement justifié d’éprouver de l’hostilité envers le peuple et la culture anglaises ainsi qu’à l’égard de l’Occident en général.

Les non Juifs, quant à eux, se voient confortés dans l’opinion que toute l’histoire de l’Angleterre — de 1066 (quand Guillaume Ier amena des Juifs dans le sillage de ses armées victorieuses) jusqu’à ce jour — n’est tout simplement qu’une histoire de haine irrationnelle envers les Juifs, ce qui aboutit à l’idée qu’Israël n’est rien moins qu’un parangon de vertu et la lumière des nations. Les gens qui pensent ainsi sont impuissants ou bien complices de l’assaut dont le peuple et la culture de l’Occident sont aujourd’hui l’objet.

L’une des recensions signalées par Joyce est « The Living Lie » (Un vivant mensonge) de Jonathan Freedland qui a paru dans The New Republic. Joyce note  que Freedland écrit aussi pour The Guardian et The Jewish Chronicle. Freedland publie également, sous le nom de Sam Bourne, des romans dans lesquels les intrigues tournent invariablement autour de sympathisants nazis et d’eugénistes.

Nous sommes donc avertis qu’à l’instar de Julius – que Joyce mentionne dans son article – Freedland est un activiste  juif familier des grands médias.

Freedman qualifie le livre Trials de « magistral et définitif » et il le décrit comme «  une méticuleuse taxinomie des préjugés ».

Évoluant constamment et s’adaptant aux époques, l’antisémitisme semble être l’une des constantes culturelles et sociales les plus durables de l’Angleterre. Arrêtez-vous n’importe où dans la chronologie de l’histoire d’Angleterre et vous y trouverez la haine des juifs. . . .

À ce jeu, quasiment personne ne fait exception. Julius fournit des preuves contre presque toutes les personnalités ou factions publiques et cela quelle que soit l’époque …  Julius patauge obstinément dans cette boue. Il affirme que rédiger ce livre fut « comme nager sur une longue distance dans un égout. »

Il va sans dire que cette propagande n’entreprend jamais de chercher des explications rationnelles aux opinions antijuives, comme des conflits d’intérêts entre groupes rivaux (voir: le compte-rendu de Joyce). Elle ne montre pas non plus que les attitudes négatives à l’égard des exogroupes sont un élément normal de la psychologie des êtres humains, et qu’elles sont plus susceptibles d’apparaître au sein des minorités que dans les majorités, surtout dans des conditions de concurrence et de menace. Présenter l’histoire de l’antisémitisme de cette manière ne fait absolument rien pour inciter les Juifs à une autoréflexion dépassionnée ; en revanche, cela renforce considérablement l’hostilité et l’agressivité à l’égard du peuple et de la culture de l’Occident.

De tels exemples sont légion. En voici deux exemples très récents que j’ai rencontrés tout simplement en parcourant le Los Angeles Times la semaine dernière :

Philip Glass a composé un opéra au sujet de Walt Disney, The Perfect American. Comme avec Anthony Julius, l’histoire de l’Amérique, au moins durant le XXe siècle et jusqu’à l’avènement de l’élite juive, dans les années 1960, n’est rien de plus qu’une histoire du racisme et de l’antisémitisme.

Disney se rend à Anaheim, tard le soir, pour aider à réparer le Lincoln de Disneyland, un robot animatronique qui fonctionnait mal et attaquait les spectateurs. Disney se dispute avec le robot au sujet des Noirs, Lincoln se dérègle à nouveau et frappe Walt. … Il présente les réflexions racistes et antisémites non comme des tirades mais comme des opinions très courantes à l’époque, particulièrement dans la région de Los Angeles. L’un des objectifs de The Perfect American est de nous montrer combien les temps ont changé.

Une pièce de théâtre qui s’intitule Ganesh contre le Troisième Reich est

une histoire fascinante dans laquelle, afin d’empêcher son père de détruire la terre, la divinité hindoue à tête d’éléphant descend du ciel pour récupérer des griffes corruptrices des nazis « l’antique symbole sanskrit » du svastika. Mais on trouve, enserrée dans cette aventure épique, l’histoire d’une troupe de théâtre dont les acteurs sont tous des handicapés en train de répéter une pièce dont les événements se déroulent à une époque où ceux qui étaient tenus pour différents ou déficients étaient exterminés dans des camps de concentration.  Au commencement, [deux personnages] jouent le rôle de Juifs qui fuient les nazis. [Plus tard, l’un d’eux se transforme en Docteur Josef Mengele.] … Il y a cependant des moments d’une grande profondeur… Opprimer, qu’est-ce que cela veut-il dire ? Qu’est-ce qui autorise un groupe à imposer sa volonté à un autre ? Quelles responsabilités les gens ont-ils les uns envers les autres ? Est-ce que la sagesse dépasse la compassion ? Ganesh contre le Troisième Reich est  une pièce épatante !

Je viens aussi de prendre connaissance d’une série d’articles d’un autre activiste juif, David Turner, dans le journal The Jerusalem Post. On le présente comme « le premier responsable de l’association « Justice for the Pollards » (Justice pour les Pollard) ; il a créé, en 1988, l’association « Jews United to Defend the Auschwitz Cemetery »  (JUDAC — Union des Juifs pour la défense du cimetière d’Auschwitz) ; et il exerçait auparavant les fonctions de directeur régional du « Jewish National Fund  »  ( Fonds National Juif ). Cette série comprend des titres qui montrent que Turner est tout à fait à l’unisson avec Anthony Julius ; en témoigne l’exemple suivant :

La route vers l’Holocauste : émancipation et réaction : « La haine du Juif faisait tellement partie intégrante de la culture et de la tradition occidentales qu’on ne pouvait l’exorciser ».

Le dernier article de Turner, « Les fondements de l’Holocauste : en 1924, le Congrès décide qu’il ne faut pas plus de Juifs », n’est pas sans rappeler ce que Frank Salter a écrit sur la situation en Australie où l’on affiche le plus grand mépris pour les droits de la majorité. Turner présente les opinions et les droits légitimes de la majorité comme condamnables lorsqu’ils contredisent les intérêts juifs. L’article commence par des citations de leaders américains des années 1920 qui revendiquent leur droit à protéger leurs intérêts ethniques en maintenant le statu quo ethnique :

« Je pense que nous avons maintenant dans notre pays une population suffisante et que nous pouvons fermer les portes afin de nous assurer que les citoyens américains soient purs et non métissés », déclare le sénateur Ellison DuRant Smith, en faveur de la loi sur les quotas de 1921.

En signant la Loi de 1924 imposant des restrictions sur l’immigration, le président Calvin Coolidge a fait le commentaire suivant : « Il faut que l’Amérique reste américaine ».

Ou bien considérez encore les propos qui suivent, exprimés par deux membres du Congrès dont les déclarations au cours du débat sur la loi de 1924 sont citées dans le chapitre 7 de The Culture of Critique :

L’instinct de conservation nationale et raciale ne doit pas être condamné, comme on l’a suggéré ici. Personne ne devrait être mieux en mesure de comprendre le désir des Américains de voir l’Amérique demeurer américaine que ce monsieur de l’Illinois [M. Sabath] qui mène l’offensive contre cette mesure, ou ces messieurs de New York, Dickstein, Jacobstein, Celler et Perlman. Ils appartiennent au seul grand peuple de l’histoire qui a préservé son identité raciale au cours des siècles parce que ses membres croient sincèrement qu’ils constituent un peuple élu qui possède certains idéaux à  préserver, et qui sait que la perte d’identité raciale  signifierait un changement d’idéaux. Ce fait devrait les aider, eux et la majorité de ceux qui se sont le plus opposés à cette mesure au cours du débat, à admettre et partager notre point de vue. Celui-ci n’est pas aussi radical que celui de leur propre race mais il exige seulement que le mélange avec d’autres peuples ne se fasse qu’en tenant compte des proportions et du nombre, afin que cela ne modifie pas les caractéristiques raciales plus vite que ne peut s’opérer l’assimilation aux idées politiques et au sang. (Le député Leavitt)

Permettez-moi de souligner ici que les membres du Congrès qui sont en faveur d’un contrôle de l’immigration ne prétendent pas que la race « nordique », ni même la race anglo-saxonne, soit la meilleure race du monde. … Ce que l’on prétend, en vérité, c’est que ce sont des Européens du Nord, et plus particulièrement des Anglo-Saxons, qui ont fait ce pays. Oh bien sûr ! les autres y ont contribué. Mais c’est là le cœur de l’affaire. Ils sont venus dans ce pays parce qu’il s’était déjà constitué sous la forme d’une communauté anglo-saxonne. Ils y ont apporté quelque chose, l’ont souvent enrichi, mais ils ne l’ont pas créé et ne l’ont pas encore beaucoup modifié. Nous sommes bien décidés à ce qu’ils ne le fassent point. C’est un beau pays. Il nous convient très bien. Et ce que nous affirmons, c’est que nous n’allons pas le céder à quelqu’un d’autre, ni permettre à d’autres peuples, quels que soient leurs mérites, d’en faire quelque chose de différent. S’il y a un changement à faire, c’est nous seuls qui le ferons. (Le député Vaile)

Mais ces déclarations d’intérêts légitimes, on les considère comme rien moins que le mal intrinsèque. Elles montrent également que l’idée selon laquelle l’Amérique est une nation d’élection est une pure invention (de l’élite intellectuelle juive; voir le lien précédent) qui a supplanté la conception d’une Amérique dont l’identité est enracinée dans l’ethnicité et la race. Turner commence :

Si le succès électoral du national-socialisme, dans l’Allemagne de 1932, menaçait d’apporter une « solution finale » aux préoccupations pathologiques de l’Occident vis-à-vis de son problème juif, c’est le Congrès américain qui en assura le quasi succès. La Loi de 1924 limitant l’immigration fut, au terme d’une décennie, le dernier des efforts racistes du Congrès pour limiter l’immigration aux Etats-Unis d’ « indésirables » et  encourager la venue de la souche raciale aryenne « désirée », en provenance d’Europe du Nord.

Il suffit de dire ici que cette « analyse » néglige de mentionner le fait qu’il peut y avoir des intérêts ethniques légitimes à limiter l’immigration d’étrangers — des intérêts qu’Israël est très habile à faire respecter. Il n’est pas fait mention non plus du radicalisme de tant d’immigrants juifs, à une époque où les opinions et le comportement politiques extrémistes étaient dominants au sein des communautés juives d’Europe et d’Amérique (Voir ici et ici). Du reste,  on éprouve aujourd’hui encore les effets à long terme du radicalisme juif des années 1920 et 1930 avec l’essor d’une élite hostile, dédiée à l’internationalisme et au multiculturalisme gauchistes et complètement détachée  des intérêts des peuples traditionnels de l’Occident — ce qui est la conclusion de The Culture of Critique.

Mais aux yeux de ces activistes, le comportement des Juifs n’a aucun lien avec les opinions antijuives, et la culture occidentale n’est simplement qu’une succession de maux insignes. L’incessant tam-tam fait autour de ces idées, dans les médias les plus prestigieux et au sein de l’élite intellectuelle, rejette tout ce qui a trait à l’Occident dans le domaine de la pathologie. Historiquement, ce battage hostile et incessant a entraîné une perte de confiance chez les intellectuels occidentaux qui inclinaient à défendre leur peuple et leur culture. Dans le même temps, ce même tintamarre hostile renforce l’antipathie des Juifs envers le peuple et la culture de l’Occident.

Tout ceci n’aurait aucune importance si les Juifs n’étaient pas un élément essentiel et même dominant des nouvelles élites occidentales et si ces dernières ne tentaient pas, grâce à l’immigration et au multiculturalisme, de transformer le monde occidental au mépris des intérêts légitimes des cultures et des peuples traditionnels de l’Occident.

 

 

Les Grandes Questions: l’Eugénisme et les Ethno-États

By Kevin MacDonald; translated by Armor

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Chaque année, le site Edge.org réunit quelques gens certifiés très intelligents pour qu’ils donnent leur avis sur une Grande Question. La Grande Question de cette année est “De quoi faut-il s’inquiéter ?” S’ils m’invitaient à donner mon propre avis, je suppose que je parlerais du déclin des Blancs dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie à l’Europe, et des conséquences possibles en termes de conflit racial/ethnique à mesure que le multiculturalisme continue sans résistance sa marche en avant.

Mais personne ne s’inquiète de cela parmi ces brillants esprits. Il n’empêche que deux ou trois commentaires portent quand même sur ces questions. Geoffrey Miller, psychologue évolutionniste à l’Université du Nouveau-Mexique et de NYU, décrit l’eugénisme chinois comme une menace à long terme pour l’Occident. En Occident, comme l’a montré John Glad, l’eugénisme figure parmi les victimes de la Deuxième Guerre mondiale, suite aux efforts de militants intellectuels juifs qui ont réussi à associer l’idée de l’eugénisme à l’Holocauste. L’eugénisme se porte très bien en Israël et en Chine, mais en Occident, toute allusion à cette idée provoque une “panique morale”. Miller note qu’ “Avec la loi de 1995 sur la santé maternelle et néo-natale (dite loi eugénique jusqu’à ce que les protestations occidentales imposent un changement de nom), la Chine a interdit le mariage aux gens porteurs d’anomalies héréditaires mentales ou physiques, et a encouragé la généralisation des échographies prénatales pour détecter les malformations congénitales.”

Au début du 20e siècle, les principes eugéniques basés sur le darwinisme étaient connus de tous, et on se préoccupait de l’avenir de la race, mais chez les Européens comme Madison Grant et chez les Chinois :

De nombreux scientifiques et réformateurs de la Chine républicaine (1912-1949) étaient des darwiniens et galtoniens enthousiastes. Ils se préoccupaient de l’extinction raciale (miezhong) et de «la science des foetus déformés» (jitaixue), et ils voyaient l’eugénisme comme un moyen de redonner à la Chine sa place légitime de première civilisation du monde, après un siècle d’humiliation par le colonialisme européen.

La Chine, comme Israël, est un état ethnique, doté d’une forte volonté de garantir l’avenir de la race :

L’une des politiques héritées de Deng est la stratégie qui consiste actuellement en Chine à renforcer au maximum le “Pouvoir National Global” [Comprehensive National Power]. Cela comprend le pouvoir économique (PIB, ressources naturelles, énergie, secteur de la fabrication, infrastructure, détention de la dette nationale américaine), la puissance militaire (cyberguerre, missiles balistiques anti-porte-avions, missiles antisatellites), et le “pouvoir soft” (prestige culturel, Jeux olympiques de Pékin, tourisme, cinéma et art contemporain, Instituts Confucius, les gratte-ciel de Shanghai). Le point crucial est que le Pouvoir National Global comprend aussi le “biopouvoir“, qui consiste à créer le meilleur capital humain du monde en termes de gènes, de santé, et d’éducation de la population chinoise ….

Il y a une coopération exceptionnellement étroite en Chine entre le gouvernement, les universités, le secteur médical, l’éducation, les médias, les parents, et l’idéal consumériste, dans l’idée de mettre en place un utopique ethno-état han. D’après ce que je connais de la génétique comportementale évolutive, je pense—et j’espère—qu’ils réussiront. Le bien-être et le bonheur du pays le plus peuplé du monde en dépend.

Miller voit cela comme une menace pour l’Occident, où le point de vue sur l’eugénisme reste influencé par le marxisme culturel :

Ce qui m’inquiète vraiment est la réaction occidentale. Le plus probable, vu les préjugés idéologiques euro-américains, serait une réaction de panique bioéthique qui nous conduirait à critiquer la politique démographique de la Chine avec la même hypocrisie bien-pensante que nous avons déjà montrée en critiquant leurs diverses politiques socio-culturelles. Mais les enjeux sont trop importants, au niveau mondial, pour réagir aussi bêtement, et à si courte vue. Une réponse plus adulte se fonderait sur le respect mutuel des civilisations, en se demandant : Que pouvons nous apprendre de l’exemple chinois, comment pouvons-nous les aider, et comment peuvent-ils, tout en créant leur monde utopique, nous aider à nous maintenir à niveau ?

Une autre réponse à la question que pose le site Edge nous est fournie par Douglas Kenrick, psychologue évolutionniste à l’université de l’Arizona.

Le film Idiocracy ne méritait pas exactement d’être présenté aux Oscars, mais il partait d’une prémisse intéressante: Étant donné que dans le monde moderne, il n’y a pas de forte sélection sur le Quotient Intellectuel, les gens moins intelligents font plus d’enfants que les autres. En extrapolant cette tendance sur 500 ans, les producteurs du film ont dépeint un monde qui était peuplé de demeurés. Est-ce une possibilité pour l’avenir ?

D’après Kenrick, c’est une possibilité. Il étudie les gens qui ont des familles nombreuses car il y a une corrélation négative entre le QI et la taille de la famille. Et il pense que la religion conservatrice est la principale raison pour laquelle les gens ont des familles nombreuses. De tels gens sont dangereux parce qu’ils menacent de mettre fin à la recherche scientifique qui est le moteur d’une économie productive.

Et il y peut-être une autre ironie. Si la population continue d’augmenter parmi les conservateurs qui ont grandi dans la religion, et s’ils continuent à voter comme ils l’ont fait jusqu’ici, les financements pour l’éducation et la recherche scientifique diminueront sans doute. Une population moins éduquée pourrait contribuer non seulement à un déplacement vers le haut de la taille de la population, mais aussi à une dégradation en spirale de l’économie. Donc, si la proportion d’anti-intellectuels grandit dans la population, et parvient à couper les fonds qui allaient à l’éducation et à la recherche scientifique, ils couperont ainsi le système qui alimentait la machine à “capital humain” la plus productive au monde.

Kenrick réussit à dire tout cela sans aborder l’angle ethnique/racial qui est pourtant une réalité en Amérique, et presque partout en Occident, de nos jours. Toute politique suggérant que les gens de faible quotient intellectuel doivent faire moins d’enfants se heurterait à une avalanche d’objections de la part des groupes à QI peu élevé (les Noirs, les Latinos) et de la part de tout l’establishment culturel gauchiste. On ose à peine imaginer la réaction hostile qu’une telle politique recevrait de la part des auteurs d’éditoriaux du New York Times. (Miller indique qu’une des raisons de la politique chinoise de l’enfant unique était de réduire la fertilité des populations rurales, qui avaient traditionnellement des familles nombreuses, et dont la fertilité avait des effets dysgéniques.)

Et en fait, le problème n’est pas vraiment que les conservateurs religieux coupent le financement des sciences. Aujourd’hui même, en Californie, le Gouverneur Jerry Brown a déclaré que les systèmes universitaires UC et CSU devaient réduire leur budget de recherche et proposer des solutions (comme par exemple, des cours sur internet) afin de pouvoir prendre en charge plus d’étudiants. Ce projet va se heurter à une terrible résistance de la part des universités, mais le problème est incontournable, étant donné l’afflux massif de personnes à faible QI à qui il faut fournir un service coûteux. Dans un article du Wall Street Journal (“La Tragédie Grecque de la Californie“), deux professeurs de Stanford, Michael F. Boskin et John F. Cogan, indiquent que

entre le milieu des années 1980 et 2005, la population californienne a augmenté de 10 millions, pendant que le nombre de bénéficiaires du Medicaid [NdT: aide médicale publique] augmentait rapidement de sept millions ; les contribuables payant des impôts sur le revenu ont augmenté de seulement 150.000, tandis que la population carcérale s’est accrue de 115.000 personnes. … Pour 12% de la population américaine, la Californie rassemble un tiers des bénéficiaires d’aide sociale du pays.

Ainsi, tandis que la Chine fait tout son possible pour améliorer la qualité génétique de sa population et conserve le solide sentiment d’être un État ethnique, les États-Unis importent massivement des populations peu éduquées et de faible QI, dont le besoin de services sociaux est fatalement jugé prioritaire par rapport à la recherche scientifique et au besoin de disposer d’universités de première classe.

Pour finir, un commentaire de John Tooby résume le comportement de tant de psychologues évolutionnistes qui refusent complètement de reconnaître l’importance des collectivités ethniques. En effet, Tooby écrit qu’il existe

une deuxième catégorie de menaces —cachées, mortelles, toujours en train de s’adapter, déjà là— et qui m’inquiètent encore plus : les monstres que nous nourrissons tous en nous, liées aux pulsions du Ça (par exemple, l’identité de groupe, l’appétit de prestige et de pouvoir, etc.), ainsi que leur progéniture déguisée, les illusions collectives auto-organisatrices auxquelles nous participons tous, et que nous faisons l’erreur de prendre pour la réalité.

Chinois et Israéliens ont indéniablement développé une forte identité collective ethnique, avec des États ethniques qui servent à promouvoir les intérêts d’un groupe ethnique particulier. Et les Chinois comme les Juifs ont une longue histoire de pratique de l’eugénisme au sein de leur population (pour la Chine, voir Miller ; pour les Juifs, voir Glad ou mon livre de 1994, A People That Shall Dwell Alone). En quoi exactement s’agit-il d’erreurs ? Ces politiques visent à défendre les intérêts ethniques des peuples, tandis qu’en Occident, l’idée que les Blancs puissent avoir des intérêts ethniques/raciaux est tournée en ridicule comme si cette idée n’avait aucun mérite, comme si cette idée trahissait un problème de racisme persistant, etc.

La plupart des psychologues évolutionnistes (mais certainement pas Frank Salter) ont pris l’habitude de s’enfoncer la tête dans le sable dès qu’il s’agit de conflits entre groupes, ou de sélection entre les groupes. Tooby continue dans cette tradition. Il m’a toujours paru incroyable que des scientifiques qui prétendent prendre l’évolution au sérieux puissent complètement ignorer le phénomène de la sélection naturelle dans le monde contemporain. Ils savent repérer facilement la sélection naturelle dans la nature lorsqu’un animal (ou une sous-espèce) entre en concurrence avec un autre dans une certaine niche écologique, avec pour résultat que certains gènes survivent et prospèrent, et pas certains autres. Par contre, le déclin des Blancs, dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie jusqu’à l’Europe, n’obtient que des bâillements de leur part. Aucune importance.

Tooby réalise parfaitement que le monde intellectuel se divise en nombreuses cliques et tribus :

Considérez le nombre de pathologies cognitives collectives qui, dans nos coalitions intellectuelles, résultent du tribalisme de petites cliques, de l’intérêt personnel, de la recherche de prestige, et des jeux de surenchère morale

C’est exactement la thèse de The Culture of Critique, mais Tooby serait sûrement consterné d’entendre qu’un bon nombre de théories auxquelles croient les intellectuels comme lui sont le simple résultat d’un conflit ethnique autour de la construction de la culture, un conflit où —comme dans le cas de l’eugénisme— le tribalisme juif a joué un rôle crucial, de même que la condamnation morale des Blancs et de leur culture a joué un rôle essentiel. Tous les mouvements intellectuels juifs discutés dans The Culture of Critique comportaient une critique morale de l’Occident, et en particulier de l’idéologie antisémite.

Mais si les Chinois, comme le prédit Miller, utilisent les principes de l’eugénisme pour se transformer en une super race — s’ils réussissent à créer une société avec un QI moyen encore plus élevé que maintenant, et relativement exempt de troubles mentaux, alors ils renforceront énormément leur puissance concurrentielle, car ils pourront constituer des sociétés bien-ordonnées et technologiquement avancées, sans être gênés par des conflits ethniques diviseurs, pendant que l’Occident s’enfoncera dans l’idiocratie.

En attendant, il ne reste plus à l’Occident que l’indignation morale impuissante — un moyen infaillible de finir aux oubliettes de l’évolution. Vu le rôle des intellectuels juifs dans la politique actuelle de rejet de l’eugénisme en Occident, on doit au moins considérer la possibilité que leurs motivations soient liées à l’idée de rendre les peuples occidentaux moins compétitifs — surtout quand on observe qu’Israël s’est lancé dans l’eugénisme, et je n’ai pas connaissance, en Occident, d’intellectuels juifs dénonçant ces pratiques israéliennes.

Le national-socialisme se souciait fortement de garantir et préserver l’avenir racial des Allemands. Il n’est donc pas surprenant que l’hostilité juive envers le National-Socialisme aille de pair avec le refus de laisser les Allemands (et par extension, d’autres peuples européens) prendre en charge leur propre avenir génétique, comme beaucoup souhaitent le faire dans le mouvement eugéniste classique. En fin de compte, l’opposition juive à l’eugénisme peut être considérée comme un simple aspect de la guerre ethnique en cours entre Juifs et Européens. (voir ici)

Les origines juives du multiculturalisme en Suède

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Dans le livre The Culture of Critique et dans d’autres écrits, j’ai développé l’idée que la présence des Juifs et de la communauté juive organisée était une condition nécessaire et déterminante rendant possible le progrès du multiculturalisme en Occident. Dans le Chapitre 7, à propos de l’implication juive dans l’élaboration de la politique d’immigration, je me suis principalement intéressé aux États-Unis, avec aussi de brefs passages sur l’Angleterre, le Canada, l’Australie (dont Brenton Sanderson a parlé plus en détail récemment sur The Occidental Observer), et la France.

Une question qu’on me pose souvent concerne le rôle des Juifs en Suède et dans d’autres pays européens où les Juifs sont relativement peu nombreux. Un article a maintenant été traduit du suédois, “Comment et pourquoi la Suède est devenue multiculturelle”, qui résume les travaux universitaires concernant le rôle des Juifs dans la transformation de la Suède en société multiculturelle. Il conviendrait de lire cet article dans son intégralité, mais on peut noter quelques points marquants :

Le changement idéologique a commencé en 1964 lorsque David Schwarz, un Juif polonais survivant de l’Holocauste qui avait immigré en Suède dans les années 1950, a publié l’article «Le problème de l’immigration en Suède” dans le plus grand et plus important journal du matin en Suède – le Dagens Nyheter (“Nouvelles Quotidiennes”), dont les propriétaires sont juifs. Cet article a lancé un débat acerbe qui s’est surtout déroulé dans le Dagens Nyheter, mais qui s’est prolongé ensuite dans d’autres journaux, des éditoriaux, et des livres. …

Schwarz s’est montré de loin le plus actif de ces faiseurs d’opinion, avec 37 contributions au débat sur la question de l’immigration sur un total de 118 de 1964 à 1968. Schwarz et ses alliés idéologiques avaient une position dominante et agressive, si bien que leurs interlocuteurs se retrouvaient sur la défensive, avec l’impression que leur point de vue était étouffé. Par exemple, pour discréditer ses adversaires, Schwarz maniait les accusations d’antisémitisme de façon très efficace. …

C’est le Parti de Droite, un parti conservateur, qui a adopté le premier l’idée du pluralisme culturel et a ainsi fortement participé à élaborer la nouvelle orientation radicale. Il est à noter que le président du Parti de Droite de 1961 à 1965, Gunnar Heckscher, était le premier dirigeant d’origine juive de ce parti.

Comme aux États-Unis et ailleurs, l’activisme juif a été aidé par la possession de médias par les Juifs. Les militants ont insisté sur le devoir de la Suède de revoir sa politique d’immigration pour se repentir d’avoir persécuté les Juifs. Dans le cas suédois, les critiques concernent la politique du gouvernement suédois envers les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. (Dans le cas des États-Unis, les activistes juifs ont insisté que la loi de 1924 sur l’immigration était d’inspiration antisémite, et de nombreux activistes, y compris des universitaires comme Stephen J. Gould (dans son infâme livre La mal-mesure de l’homme, voir ici, p 30 et suivantes), ont affirmé que les restrictions américaines sur l’immigration s’étaient soldées par la mort de Juifs dans l’Holocauste. Même Stephen Steinlight, qui demande une limitation de l’immigration musulmane (et seulement de l’immigration musulmane), a qualifié la loi de 1924 d’ “immorale, xénophobe, antisémite», «vilement discriminatoire», une «immense faillite morale », une« politique monstrueuse “, voir ici, p 5)

L’objectif d’une assimilation à la culture suédoise a été jugé inacceptable :

La position de départ était donc une optique de culture pluraliste. Les immigrés seraient encouragés, avec un soutien massif, financier et gouvernemental, à préserver leur culture (en montrant au monde entier que la Suède est un pays tolérant où tout le monde est le bienvenu). Selon cette optique, la rencontre entre la culture suédoise et les cultures minoritaires serait enrichissante pour toute la communauté, et la population majoritaire commencerait à s’adapter aux minorités. …

Ce n’est pas par simple coïncidence que les organisations juives d’Europe se dissocient systématiquement des organisations qui critiquent l’Islam. En effet, toute généralisation défavorable envers une minorité particulière peut finir par atteindre les Juifs.

L’article affirme, et je partage cette opinion, que les Juifs sont motivés par le désir de diviser ethniquement et culturellement les sociétés homogènes, de peur que ces sociétés puissent se retourner contre les Juifs, comme cela s’est produit en Allemagne, en 1933-1945, mais aussi à cause de la tradition juive de haine de la civilisation chrétienne de l’Occident. Il conclut en notant qu’en plus des médias sous propriété juive, l’influence juive s’est trouvée facilitée par le fait que la science anthropologique était dominée par l’école de Franz Boas (un mouvement intellectuel juif), par ses positions à propos du relativisme culturel, et par son dénigrement de la culture occidentale.

Je suis entièrement d’accord que l’influence juive vient du fait qu’ils forment une élite universitaire et médiatique, et qu’ils réussissent en même temps à développer des organisations activistes bien financées et très efficaces. Dans l’article, le rôle de Bruno Kaplan, du Congrès juif mondial, est mis en avant.

On a là un éclairage précieux pour aider à comprendre le problème de la mort imminente de l’Occident. Bien entendu, une telle analyse ne dispense pas de chercher à comprendre pourquoi les cultures occidentales ont cette prédisposition particulière qui les rend vulnérables à des idéologies qui voient la destruction de l’Occident comme un impératif moral. Néanmoins, il est vital de comprendre quelles forces ont activement poussé les cultures occidentales dans cette direction.