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Selon le tam-tam des médias, l’Occident, c’est le mal

Kevin MacDonald; Traduit by Anatole

L’un des thèmes principaux de l’Occidental Observer est l’influence des Juifs sur les médias et le fait que ceux-ci reflètent les opinions, hostiles à la culture et au peuple traditionnels de l’Occident, de l’ensemble de la communauté juive (Voir par ex, Media images of Whites ; Media bias).  (Parallèlement, Frank Salter montre de manière exhaustive que les médias australiens sont hostiles à la culture et au peuple traditionnels d’Australie.)

Il s’agit d’un phénomène largement répandu. Dans les premiers paragraphes de son récent article sur Occidental Observer, Andrew Joyce met l’accent sur le grand nombre de recensions que les médias élitaires ont consacrées au livre d’Anthony Julius, Trials of the Diaspora (Procès de la diaspora). Bien que certains expriment quelques critiques mineures, l’ouvrage est pris très au sérieux, et la conclusion générale — à savoir que les Anglais éprouvent depuis près d’un millénaire une haine pathologique pour les Juifs — n’est pas contestée.

Les recensions se répandent en louanges sur un livre exécrable — exécrable notamment parce qu’il ignore les données qui ne corroborent pas sa thèse. Ce livre et ses comptes-rendus n’ont pour objet principal que de reprendre l’éternel refrain dénonciateur des médias : la culture et le peuple traditionnels de l’Ouest incarnent le mal.

Les lecteurs juifs se voient confortés dans leur sentiment d’être toujours des victimes innocentes ; on leur assure à nouveau qu’il est parfaitement justifié d’éprouver de l’hostilité envers le peuple et la culture anglaises ainsi qu’à l’égard de l’Occident en général.

Les non Juifs, quant à eux, se voient confortés dans l’opinion que toute l’histoire de l’Angleterre — de 1066 (quand Guillaume Ier amena des Juifs dans le sillage de ses armées victorieuses) jusqu’à ce jour — n’est tout simplement qu’une histoire de haine irrationnelle envers les Juifs, ce qui aboutit à l’idée qu’Israël n’est rien moins qu’un parangon de vertu et la lumière des nations. Les gens qui pensent ainsi sont impuissants ou bien complices de l’assaut dont le peuple et la culture de l’Occident sont aujourd’hui l’objet.

L’une des recensions signalées par Joyce est « The Living Lie » (Un vivant mensonge) de Jonathan Freedland qui a paru dans The New Republic. Joyce note  que Freedland écrit aussi pour The Guardian et The Jewish Chronicle. Freedland publie également, sous le nom de Sam Bourne, des romans dans lesquels les intrigues tournent invariablement autour de sympathisants nazis et d’eugénistes.

Nous sommes donc avertis qu’à l’instar de Julius – que Joyce mentionne dans son article – Freedland est un activiste  juif familier des grands médias.

Freedman qualifie le livre Trials de « magistral et définitif » et il le décrit comme «  une méticuleuse taxinomie des préjugés ».

Évoluant constamment et s’adaptant aux époques, l’antisémitisme semble être l’une des constantes culturelles et sociales les plus durables de l’Angleterre. Arrêtez-vous n’importe où dans la chronologie de l’histoire d’Angleterre et vous y trouverez la haine des juifs. . . .

À ce jeu, quasiment personne ne fait exception. Julius fournit des preuves contre presque toutes les personnalités ou factions publiques et cela quelle que soit l’époque …  Julius patauge obstinément dans cette boue. Il affirme que rédiger ce livre fut « comme nager sur une longue distance dans un égout. »

Il va sans dire que cette propagande n’entreprend jamais de chercher des explications rationnelles aux opinions antijuives, comme des conflits d’intérêts entre groupes rivaux (voir: le compte-rendu de Joyce). Elle ne montre pas non plus que les attitudes négatives à l’égard des exogroupes sont un élément normal de la psychologie des êtres humains, et qu’elles sont plus susceptibles d’apparaître au sein des minorités que dans les majorités, surtout dans des conditions de concurrence et de menace. Présenter l’histoire de l’antisémitisme de cette manière ne fait absolument rien pour inciter les Juifs à une autoréflexion dépassionnée ; en revanche, cela renforce considérablement l’hostilité et l’agressivité à l’égard du peuple et de la culture de l’Occident.

De tels exemples sont légion. En voici deux exemples très récents que j’ai rencontrés tout simplement en parcourant le Los Angeles Times la semaine dernière :

Philip Glass a composé un opéra au sujet de Walt Disney, The Perfect American. Comme avec Anthony Julius, l’histoire de l’Amérique, au moins durant le XXe siècle et jusqu’à l’avènement de l’élite juive, dans les années 1960, n’est rien de plus qu’une histoire du racisme et de l’antisémitisme.

Disney se rend à Anaheim, tard le soir, pour aider à réparer le Lincoln de Disneyland, un robot animatronique qui fonctionnait mal et attaquait les spectateurs. Disney se dispute avec le robot au sujet des Noirs, Lincoln se dérègle à nouveau et frappe Walt. … Il présente les réflexions racistes et antisémites non comme des tirades mais comme des opinions très courantes à l’époque, particulièrement dans la région de Los Angeles. L’un des objectifs de The Perfect American est de nous montrer combien les temps ont changé.

Une pièce de théâtre qui s’intitule Ganesh contre le Troisième Reich est

une histoire fascinante dans laquelle, afin d’empêcher son père de détruire la terre, la divinité hindoue à tête d’éléphant descend du ciel pour récupérer des griffes corruptrices des nazis « l’antique symbole sanskrit » du svastika. Mais on trouve, enserrée dans cette aventure épique, l’histoire d’une troupe de théâtre dont les acteurs sont tous des handicapés en train de répéter une pièce dont les événements se déroulent à une époque où ceux qui étaient tenus pour différents ou déficients étaient exterminés dans des camps de concentration.  Au commencement, [deux personnages] jouent le rôle de Juifs qui fuient les nazis. [Plus tard, l’un d’eux se transforme en Docteur Josef Mengele.] … Il y a cependant des moments d’une grande profondeur… Opprimer, qu’est-ce que cela veut-il dire ? Qu’est-ce qui autorise un groupe à imposer sa volonté à un autre ? Quelles responsabilités les gens ont-ils les uns envers les autres ? Est-ce que la sagesse dépasse la compassion ? Ganesh contre le Troisième Reich est  une pièce épatante !

Je viens aussi de prendre connaissance d’une série d’articles d’un autre activiste juif, David Turner, dans le journal The Jerusalem Post. On le présente comme « le premier responsable de l’association « Justice for the Pollards » (Justice pour les Pollard) ; il a créé, en 1988, l’association « Jews United to Defend the Auschwitz Cemetery »  (JUDAC — Union des Juifs pour la défense du cimetière d’Auschwitz) ; et il exerçait auparavant les fonctions de directeur régional du « Jewish National Fund  »  ( Fonds National Juif ). Cette série comprend des titres qui montrent que Turner est tout à fait à l’unisson avec Anthony Julius ; en témoigne l’exemple suivant :

La route vers l’Holocauste : émancipation et réaction : « La haine du Juif faisait tellement partie intégrante de la culture et de la tradition occidentales qu’on ne pouvait l’exorciser ».

Le dernier article de Turner, « Les fondements de l’Holocauste : en 1924, le Congrès décide qu’il ne faut pas plus de Juifs », n’est pas sans rappeler ce que Frank Salter a écrit sur la situation en Australie où l’on affiche le plus grand mépris pour les droits de la majorité. Turner présente les opinions et les droits légitimes de la majorité comme condamnables lorsqu’ils contredisent les intérêts juifs. L’article commence par des citations de leaders américains des années 1920 qui revendiquent leur droit à protéger leurs intérêts ethniques en maintenant le statu quo ethnique :

« Je pense que nous avons maintenant dans notre pays une population suffisante et que nous pouvons fermer les portes afin de nous assurer que les citoyens américains soient purs et non métissés », déclare le sénateur Ellison DuRant Smith, en faveur de la loi sur les quotas de 1921.

En signant la Loi de 1924 imposant des restrictions sur l’immigration, le président Calvin Coolidge a fait le commentaire suivant : « Il faut que l’Amérique reste américaine ».

Ou bien considérez encore les propos qui suivent, exprimés par deux membres du Congrès dont les déclarations au cours du débat sur la loi de 1924 sont citées dans le chapitre 7 de The Culture of Critique :

L’instinct de conservation nationale et raciale ne doit pas être condamné, comme on l’a suggéré ici. Personne ne devrait être mieux en mesure de comprendre le désir des Américains de voir l’Amérique demeurer américaine que ce monsieur de l’Illinois [M. Sabath] qui mène l’offensive contre cette mesure, ou ces messieurs de New York, Dickstein, Jacobstein, Celler et Perlman. Ils appartiennent au seul grand peuple de l’histoire qui a préservé son identité raciale au cours des siècles parce que ses membres croient sincèrement qu’ils constituent un peuple élu qui possède certains idéaux à  préserver, et qui sait que la perte d’identité raciale  signifierait un changement d’idéaux. Ce fait devrait les aider, eux et la majorité de ceux qui se sont le plus opposés à cette mesure au cours du débat, à admettre et partager notre point de vue. Celui-ci n’est pas aussi radical que celui de leur propre race mais il exige seulement que le mélange avec d’autres peuples ne se fasse qu’en tenant compte des proportions et du nombre, afin que cela ne modifie pas les caractéristiques raciales plus vite que ne peut s’opérer l’assimilation aux idées politiques et au sang. (Le député Leavitt)

Permettez-moi de souligner ici que les membres du Congrès qui sont en faveur d’un contrôle de l’immigration ne prétendent pas que la race « nordique », ni même la race anglo-saxonne, soit la meilleure race du monde. … Ce que l’on prétend, en vérité, c’est que ce sont des Européens du Nord, et plus particulièrement des Anglo-Saxons, qui ont fait ce pays. Oh bien sûr ! les autres y ont contribué. Mais c’est là le cœur de l’affaire. Ils sont venus dans ce pays parce qu’il s’était déjà constitué sous la forme d’une communauté anglo-saxonne. Ils y ont apporté quelque chose, l’ont souvent enrichi, mais ils ne l’ont pas créé et ne l’ont pas encore beaucoup modifié. Nous sommes bien décidés à ce qu’ils ne le fassent point. C’est un beau pays. Il nous convient très bien. Et ce que nous affirmons, c’est que nous n’allons pas le céder à quelqu’un d’autre, ni permettre à d’autres peuples, quels que soient leurs mérites, d’en faire quelque chose de différent. S’il y a un changement à faire, c’est nous seuls qui le ferons. (Le député Vaile)

Mais ces déclarations d’intérêts légitimes, on les considère comme rien moins que le mal intrinsèque. Elles montrent également que l’idée selon laquelle l’Amérique est une nation d’élection est une pure invention (de l’élite intellectuelle juive; voir le lien précédent) qui a supplanté la conception d’une Amérique dont l’identité est enracinée dans l’ethnicité et la race. Turner commence :

Si le succès électoral du national-socialisme, dans l’Allemagne de 1932, menaçait d’apporter une « solution finale » aux préoccupations pathologiques de l’Occident vis-à-vis de son problème juif, c’est le Congrès américain qui en assura le quasi succès. La Loi de 1924 limitant l’immigration fut, au terme d’une décennie, le dernier des efforts racistes du Congrès pour limiter l’immigration aux Etats-Unis d’ « indésirables » et  encourager la venue de la souche raciale aryenne « désirée », en provenance d’Europe du Nord.

Il suffit de dire ici que cette « analyse » néglige de mentionner le fait qu’il peut y avoir des intérêts ethniques légitimes à limiter l’immigration d’étrangers — des intérêts qu’Israël est très habile à faire respecter. Il n’est pas fait mention non plus du radicalisme de tant d’immigrants juifs, à une époque où les opinions et le comportement politiques extrémistes étaient dominants au sein des communautés juives d’Europe et d’Amérique (Voir ici et ici). Du reste,  on éprouve aujourd’hui encore les effets à long terme du radicalisme juif des années 1920 et 1930 avec l’essor d’une élite hostile, dédiée à l’internationalisme et au multiculturalisme gauchistes et complètement détachée  des intérêts des peuples traditionnels de l’Occident — ce qui est la conclusion de The Culture of Critique.

Mais aux yeux de ces activistes, le comportement des Juifs n’a aucun lien avec les opinions antijuives, et la culture occidentale n’est simplement qu’une succession de maux insignes. L’incessant tam-tam fait autour de ces idées, dans les médias les plus prestigieux et au sein de l’élite intellectuelle, rejette tout ce qui a trait à l’Occident dans le domaine de la pathologie. Historiquement, ce battage hostile et incessant a entraîné une perte de confiance chez les intellectuels occidentaux qui inclinaient à défendre leur peuple et leur culture. Dans le même temps, ce même tintamarre hostile renforce l’antipathie des Juifs envers le peuple et la culture de l’Occident.

Tout ceci n’aurait aucune importance si les Juifs n’étaient pas un élément essentiel et même dominant des nouvelles élites occidentales et si ces dernières ne tentaient pas, grâce à l’immigration et au multiculturalisme, de transformer le monde occidental au mépris des intérêts légitimes des cultures et des peuples traditionnels de l’Occident.

 

 

Les Grandes Questions: l’Eugénisme et les Ethno-États

By Kevin MacDonald; translated by Armor

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Chaque année, le site Edge.org réunit quelques gens certifiés très intelligents pour qu’ils donnent leur avis sur une Grande Question. La Grande Question de cette année est “De quoi faut-il s’inquiéter ?” S’ils m’invitaient à donner mon propre avis, je suppose que je parlerais du déclin des Blancs dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie à l’Europe, et des conséquences possibles en termes de conflit racial/ethnique à mesure que le multiculturalisme continue sans résistance sa marche en avant.

Mais personne ne s’inquiète de cela parmi ces brillants esprits. Il n’empêche que deux ou trois commentaires portent quand même sur ces questions. Geoffrey Miller, psychologue évolutionniste à l’Université du Nouveau-Mexique et de NYU, décrit l’eugénisme chinois comme une menace à long terme pour l’Occident. En Occident, comme l’a montré John Glad, l’eugénisme figure parmi les victimes de la Deuxième Guerre mondiale, suite aux efforts de militants intellectuels juifs qui ont réussi à associer l’idée de l’eugénisme à l’Holocauste. L’eugénisme se porte très bien en Israël et en Chine, mais en Occident, toute allusion à cette idée provoque une “panique morale”. Miller note qu’ “Avec la loi de 1995 sur la santé maternelle et néo-natale (dite loi eugénique jusqu’à ce que les protestations occidentales imposent un changement de nom), la Chine a interdit le mariage aux gens porteurs d’anomalies héréditaires mentales ou physiques, et a encouragé la généralisation des échographies prénatales pour détecter les malformations congénitales.”

Au début du 20e siècle, les principes eugéniques basés sur le darwinisme étaient connus de tous, et on se préoccupait de l’avenir de la race, mais chez les Européens comme Madison Grant et chez les Chinois :

De nombreux scientifiques et réformateurs de la Chine républicaine (1912-1949) étaient des darwiniens et galtoniens enthousiastes. Ils se préoccupaient de l’extinction raciale (miezhong) et de «la science des foetus déformés» (jitaixue), et ils voyaient l’eugénisme comme un moyen de redonner à la Chine sa place légitime de première civilisation du monde, après un siècle d’humiliation par le colonialisme européen.

La Chine, comme Israël, est un état ethnique, doté d’une forte volonté de garantir l’avenir de la race :

L’une des politiques héritées de Deng est la stratégie qui consiste actuellement en Chine à renforcer au maximum le “Pouvoir National Global” [Comprehensive National Power]. Cela comprend le pouvoir économique (PIB, ressources naturelles, énergie, secteur de la fabrication, infrastructure, détention de la dette nationale américaine), la puissance militaire (cyberguerre, missiles balistiques anti-porte-avions, missiles antisatellites), et le “pouvoir soft” (prestige culturel, Jeux olympiques de Pékin, tourisme, cinéma et art contemporain, Instituts Confucius, les gratte-ciel de Shanghai). Le point crucial est que le Pouvoir National Global comprend aussi le “biopouvoir“, qui consiste à créer le meilleur capital humain du monde en termes de gènes, de santé, et d’éducation de la population chinoise ….

Il y a une coopération exceptionnellement étroite en Chine entre le gouvernement, les universités, le secteur médical, l’éducation, les médias, les parents, et l’idéal consumériste, dans l’idée de mettre en place un utopique ethno-état han. D’après ce que je connais de la génétique comportementale évolutive, je pense—et j’espère—qu’ils réussiront. Le bien-être et le bonheur du pays le plus peuplé du monde en dépend.

Miller voit cela comme une menace pour l’Occident, où le point de vue sur l’eugénisme reste influencé par le marxisme culturel :

Ce qui m’inquiète vraiment est la réaction occidentale. Le plus probable, vu les préjugés idéologiques euro-américains, serait une réaction de panique bioéthique qui nous conduirait à critiquer la politique démographique de la Chine avec la même hypocrisie bien-pensante que nous avons déjà montrée en critiquant leurs diverses politiques socio-culturelles. Mais les enjeux sont trop importants, au niveau mondial, pour réagir aussi bêtement, et à si courte vue. Une réponse plus adulte se fonderait sur le respect mutuel des civilisations, en se demandant : Que pouvons nous apprendre de l’exemple chinois, comment pouvons-nous les aider, et comment peuvent-ils, tout en créant leur monde utopique, nous aider à nous maintenir à niveau ?

Une autre réponse à la question que pose le site Edge nous est fournie par Douglas Kenrick, psychologue évolutionniste à l’université de l’Arizona.

Le film Idiocracy ne méritait pas exactement d’être présenté aux Oscars, mais il partait d’une prémisse intéressante: Étant donné que dans le monde moderne, il n’y a pas de forte sélection sur le Quotient Intellectuel, les gens moins intelligents font plus d’enfants que les autres. En extrapolant cette tendance sur 500 ans, les producteurs du film ont dépeint un monde qui était peuplé de demeurés. Est-ce une possibilité pour l’avenir ?

D’après Kenrick, c’est une possibilité. Il étudie les gens qui ont des familles nombreuses car il y a une corrélation négative entre le QI et la taille de la famille. Et il pense que la religion conservatrice est la principale raison pour laquelle les gens ont des familles nombreuses. De tels gens sont dangereux parce qu’ils menacent de mettre fin à la recherche scientifique qui est le moteur d’une économie productive.

Et il y peut-être une autre ironie. Si la population continue d’augmenter parmi les conservateurs qui ont grandi dans la religion, et s’ils continuent à voter comme ils l’ont fait jusqu’ici, les financements pour l’éducation et la recherche scientifique diminueront sans doute. Une population moins éduquée pourrait contribuer non seulement à un déplacement vers le haut de la taille de la population, mais aussi à une dégradation en spirale de l’économie. Donc, si la proportion d’anti-intellectuels grandit dans la population, et parvient à couper les fonds qui allaient à l’éducation et à la recherche scientifique, ils couperont ainsi le système qui alimentait la machine à “capital humain” la plus productive au monde.

Kenrick réussit à dire tout cela sans aborder l’angle ethnique/racial qui est pourtant une réalité en Amérique, et presque partout en Occident, de nos jours. Toute politique suggérant que les gens de faible quotient intellectuel doivent faire moins d’enfants se heurterait à une avalanche d’objections de la part des groupes à QI peu élevé (les Noirs, les Latinos) et de la part de tout l’establishment culturel gauchiste. On ose à peine imaginer la réaction hostile qu’une telle politique recevrait de la part des auteurs d’éditoriaux du New York Times. (Miller indique qu’une des raisons de la politique chinoise de l’enfant unique était de réduire la fertilité des populations rurales, qui avaient traditionnellement des familles nombreuses, et dont la fertilité avait des effets dysgéniques.)

Et en fait, le problème n’est pas vraiment que les conservateurs religieux coupent le financement des sciences. Aujourd’hui même, en Californie, le Gouverneur Jerry Brown a déclaré que les systèmes universitaires UC et CSU devaient réduire leur budget de recherche et proposer des solutions (comme par exemple, des cours sur internet) afin de pouvoir prendre en charge plus d’étudiants. Ce projet va se heurter à une terrible résistance de la part des universités, mais le problème est incontournable, étant donné l’afflux massif de personnes à faible QI à qui il faut fournir un service coûteux. Dans un article du Wall Street Journal (“La Tragédie Grecque de la Californie“), deux professeurs de Stanford, Michael F. Boskin et John F. Cogan, indiquent que

entre le milieu des années 1980 et 2005, la population californienne a augmenté de 10 millions, pendant que le nombre de bénéficiaires du Medicaid [NdT: aide médicale publique] augmentait rapidement de sept millions ; les contribuables payant des impôts sur le revenu ont augmenté de seulement 150.000, tandis que la population carcérale s’est accrue de 115.000 personnes. … Pour 12% de la population américaine, la Californie rassemble un tiers des bénéficiaires d’aide sociale du pays.

Ainsi, tandis que la Chine fait tout son possible pour améliorer la qualité génétique de sa population et conserve le solide sentiment d’être un État ethnique, les États-Unis importent massivement des populations peu éduquées et de faible QI, dont le besoin de services sociaux est fatalement jugé prioritaire par rapport à la recherche scientifique et au besoin de disposer d’universités de première classe.

Pour finir, un commentaire de John Tooby résume le comportement de tant de psychologues évolutionnistes qui refusent complètement de reconnaître l’importance des collectivités ethniques. En effet, Tooby écrit qu’il existe

une deuxième catégorie de menaces —cachées, mortelles, toujours en train de s’adapter, déjà là— et qui m’inquiètent encore plus : les monstres que nous nourrissons tous en nous, liées aux pulsions du Ça (par exemple, l’identité de groupe, l’appétit de prestige et de pouvoir, etc.), ainsi que leur progéniture déguisée, les illusions collectives auto-organisatrices auxquelles nous participons tous, et que nous faisons l’erreur de prendre pour la réalité.

Chinois et Israéliens ont indéniablement développé une forte identité collective ethnique, avec des États ethniques qui servent à promouvoir les intérêts d’un groupe ethnique particulier. Et les Chinois comme les Juifs ont une longue histoire de pratique de l’eugénisme au sein de leur population (pour la Chine, voir Miller ; pour les Juifs, voir Glad ou mon livre de 1994, A People That Shall Dwell Alone). En quoi exactement s’agit-il d’erreurs ? Ces politiques visent à défendre les intérêts ethniques des peuples, tandis qu’en Occident, l’idée que les Blancs puissent avoir des intérêts ethniques/raciaux est tournée en ridicule comme si cette idée n’avait aucun mérite, comme si cette idée trahissait un problème de racisme persistant, etc.

La plupart des psychologues évolutionnistes (mais certainement pas Frank Salter) ont pris l’habitude de s’enfoncer la tête dans le sable dès qu’il s’agit de conflits entre groupes, ou de sélection entre les groupes. Tooby continue dans cette tradition. Il m’a toujours paru incroyable que des scientifiques qui prétendent prendre l’évolution au sérieux puissent complètement ignorer le phénomène de la sélection naturelle dans le monde contemporain. Ils savent repérer facilement la sélection naturelle dans la nature lorsqu’un animal (ou une sous-espèce) entre en concurrence avec un autre dans une certaine niche écologique, avec pour résultat que certains gènes survivent et prospèrent, et pas certains autres. Par contre, le déclin des Blancs, dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie jusqu’à l’Europe, n’obtient que des bâillements de leur part. Aucune importance.

Tooby réalise parfaitement que le monde intellectuel se divise en nombreuses cliques et tribus :

Considérez le nombre de pathologies cognitives collectives qui, dans nos coalitions intellectuelles, résultent du tribalisme de petites cliques, de l’intérêt personnel, de la recherche de prestige, et des jeux de surenchère morale

C’est exactement la thèse de The Culture of Critique, mais Tooby serait sûrement consterné d’entendre qu’un bon nombre de théories auxquelles croient les intellectuels comme lui sont le simple résultat d’un conflit ethnique autour de la construction de la culture, un conflit où —comme dans le cas de l’eugénisme— le tribalisme juif a joué un rôle crucial, de même que la condamnation morale des Blancs et de leur culture a joué un rôle essentiel. Tous les mouvements intellectuels juifs discutés dans The Culture of Critique comportaient une critique morale de l’Occident, et en particulier de l’idéologie antisémite.

Mais si les Chinois, comme le prédit Miller, utilisent les principes de l’eugénisme pour se transformer en une super race — s’ils réussissent à créer une société avec un QI moyen encore plus élevé que maintenant, et relativement exempt de troubles mentaux, alors ils renforceront énormément leur puissance concurrentielle, car ils pourront constituer des sociétés bien-ordonnées et technologiquement avancées, sans être gênés par des conflits ethniques diviseurs, pendant que l’Occident s’enfoncera dans l’idiocratie.

En attendant, il ne reste plus à l’Occident que l’indignation morale impuissante — un moyen infaillible de finir aux oubliettes de l’évolution. Vu le rôle des intellectuels juifs dans la politique actuelle de rejet de l’eugénisme en Occident, on doit au moins considérer la possibilité que leurs motivations soient liées à l’idée de rendre les peuples occidentaux moins compétitifs — surtout quand on observe qu’Israël s’est lancé dans l’eugénisme, et je n’ai pas connaissance, en Occident, d’intellectuels juifs dénonçant ces pratiques israéliennes.

Le national-socialisme se souciait fortement de garantir et préserver l’avenir racial des Allemands. Il n’est donc pas surprenant que l’hostilité juive envers le National-Socialisme aille de pair avec le refus de laisser les Allemands (et par extension, d’autres peuples européens) prendre en charge leur propre avenir génétique, comme beaucoup souhaitent le faire dans le mouvement eugéniste classique. En fin de compte, l’opposition juive à l’eugénisme peut être considérée comme un simple aspect de la guerre ethnique en cours entre Juifs et Européens. (voir ici)

Les origines juives du multiculturalisme en Suède

English version here

Dans le livre The Culture of Critique et dans d’autres écrits, j’ai développé l’idée que la présence des Juifs et de la communauté juive organisée était une condition nécessaire et déterminante rendant possible le progrès du multiculturalisme en Occident. Dans le Chapitre 7, à propos de l’implication juive dans l’élaboration de la politique d’immigration, je me suis principalement intéressé aux États-Unis, avec aussi de brefs passages sur l’Angleterre, le Canada, l’Australie (dont Brenton Sanderson a parlé plus en détail récemment sur The Occidental Observer), et la France.

Une question qu’on me pose souvent concerne le rôle des Juifs en Suède et dans d’autres pays européens où les Juifs sont relativement peu nombreux. Un article a maintenant été traduit du suédois, “Comment et pourquoi la Suède est devenue multiculturelle”, qui résume les travaux universitaires concernant le rôle des Juifs dans la transformation de la Suède en société multiculturelle. Il conviendrait de lire cet article dans son intégralité, mais on peut noter quelques points marquants :

Le changement idéologique a commencé en 1964 lorsque David Schwarz, un Juif polonais survivant de l’Holocauste qui avait immigré en Suède dans les années 1950, a publié l’article «Le problème de l’immigration en Suède” dans le plus grand et plus important journal du matin en Suède – le Dagens Nyheter (“Nouvelles Quotidiennes”), dont les propriétaires sont juifs. Cet article a lancé un débat acerbe qui s’est surtout déroulé dans le Dagens Nyheter, mais qui s’est prolongé ensuite dans d’autres journaux, des éditoriaux, et des livres. …

Schwarz s’est montré de loin le plus actif de ces faiseurs d’opinion, avec 37 contributions au débat sur la question de l’immigration sur un total de 118 de 1964 à 1968. Schwarz et ses alliés idéologiques avaient une position dominante et agressive, si bien que leurs interlocuteurs se retrouvaient sur la défensive, avec l’impression que leur point de vue était étouffé. Par exemple, pour discréditer ses adversaires, Schwarz maniait les accusations d’antisémitisme de façon très efficace. …

C’est le Parti de Droite, un parti conservateur, qui a adopté le premier l’idée du pluralisme culturel et a ainsi fortement participé à élaborer la nouvelle orientation radicale. Il est à noter que le président du Parti de Droite de 1961 à 1965, Gunnar Heckscher, était le premier dirigeant d’origine juive de ce parti.

Comme aux États-Unis et ailleurs, l’activisme juif a été aidé par la possession de médias par les Juifs. Les militants ont insisté sur le devoir de la Suède de revoir sa politique d’immigration pour se repentir d’avoir persécuté les Juifs. Dans le cas suédois, les critiques concernent la politique du gouvernement suédois envers les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. (Dans le cas des États-Unis, les activistes juifs ont insisté que la loi de 1924 sur l’immigration était d’inspiration antisémite, et de nombreux activistes, y compris des universitaires comme Stephen J. Gould (dans son infâme livre La mal-mesure de l’homme, voir ici, p 30 et suivantes), ont affirmé que les restrictions américaines sur l’immigration s’étaient soldées par la mort de Juifs dans l’Holocauste. Même Stephen Steinlight, qui demande une limitation de l’immigration musulmane (et seulement de l’immigration musulmane), a qualifié la loi de 1924 d’ “immorale, xénophobe, antisémite», «vilement discriminatoire», une «immense faillite morale », une« politique monstrueuse “, voir ici, p 5)

L’objectif d’une assimilation à la culture suédoise a été jugé inacceptable :

La position de départ était donc une optique de culture pluraliste. Les immigrés seraient encouragés, avec un soutien massif, financier et gouvernemental, à préserver leur culture (en montrant au monde entier que la Suède est un pays tolérant où tout le monde est le bienvenu). Selon cette optique, la rencontre entre la culture suédoise et les cultures minoritaires serait enrichissante pour toute la communauté, et la population majoritaire commencerait à s’adapter aux minorités. …

Ce n’est pas par simple coïncidence que les organisations juives d’Europe se dissocient systématiquement des organisations qui critiquent l’Islam. En effet, toute généralisation défavorable envers une minorité particulière peut finir par atteindre les Juifs.

L’article affirme, et je partage cette opinion, que les Juifs sont motivés par le désir de diviser ethniquement et culturellement les sociétés homogènes, de peur que ces sociétés puissent se retourner contre les Juifs, comme cela s’est produit en Allemagne, en 1933-1945, mais aussi à cause de la tradition juive de haine de la civilisation chrétienne de l’Occident. Il conclut en notant qu’en plus des médias sous propriété juive, l’influence juive s’est trouvée facilitée par le fait que la science anthropologique était dominée par l’école de Franz Boas (un mouvement intellectuel juif), par ses positions à propos du relativisme culturel, et par son dénigrement de la culture occidentale.

Je suis entièrement d’accord que l’influence juive vient du fait qu’ils forment une élite universitaire et médiatique, et qu’ils réussissent en même temps à développer des organisations activistes bien financées et très efficaces. Dans l’article, le rôle de Bruno Kaplan, du Congrès juif mondial, est mis en avant.

On a là un éclairage précieux pour aider à comprendre le problème de la mort imminente de l’Occident. Bien entendu, une telle analyse ne dispense pas de chercher à comprendre pourquoi les cultures occidentales ont cette prédisposition particulière qui les rend vulnérables à des idéologies qui voient la destruction de l’Occident comme un impératif moral. Néanmoins, il est vital de comprendre quelles forces ont activement poussé les cultures occidentales dans cette direction.

Синдром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правые

Канцлер Германии Ангела Меркель недавно вызвала сенсацию, откровенно заявив, что интеграция мусульман «не удалась». Несмотря на поднявшийся в СМИ шторм, Меркель всего лишь сформулировала то, что уже является достаточно широким транснациональным консенсусом в Европе. Например, в Германии недавний опрос показал, что 55% респондентов считают, что мусульмане — это ярмо на экономике, а примерно одна треть верит, что мусульмане «ошеломят и переполнят страну» в будущем. По всей Европе мусульмане живут фактически в параллельных обществах, и мечта о гармоничном мультикультурном будущем представляется весьма безосновательной. Тило Саррацин в своей знаменитой книге «Самоубийство Германии» указал на множество недостатков иммигрантов (включая низкий интеллект и малообразованность) и конкретно обвинил мусульман в неудаче интеграции.

Общественное мнение все больше склоняется на сторону партий, выступающих за резкое уменьшение иммиграции, особенно мусульманской. Восход европейских националистических партий — это один из наиболее ободряющих процессов для защитников белых. Времена меняются.

Тем не менее партии, занимающиеся этими вопросами, до сих пор имеют серьезные проблемы с легитимностью. По сути, оппозиция иммиграции явПеревод Романа Фролова.

Статья была опубликована в декабре 2010 г. в вебзине «Альтернативные Правые».

ляется камнем преткновения современной политики в западных странах, встречая яростное сопротивление властей предержащих.

Можно без преувеличения сказать, что сопротивление иммиграции и мультикультурализму на протяжении нескольких десятилетий представляло собой «запретную зону» за рамками легитимного политического дискурса. «Крайне правые» партии, бросающие вызов политическому истеблишменту по этим вопросам, традиционно рассматриваются элитными СМИ и политиками сквозь призму общепринятого послевоенного морализма — как последователи националсоциалистических идей расового превосходства и сепаратизма. В рамках подобного мировоззрения оппозиция иммиграции и мультикультуризму немедленно топится в риторике Холокоста, ставшего культурным эталоном Западной цивилизации по меньшей мере с 1970х.

Поскольку Холокост и еврейская обидчивость являются центральными аспектами нынешнего zeitgeist’а (духа времени), содействующего иммиграции и мультикультурализму, то представляется небезынтересным, что некоторые из этих «крайне правых» партий пытаются открыто заручиться поддержкой евреев. Они не просто провозглашают свою произраильскую позицию, но и выражают солидарность с наиболее правыми элементами в самом Израиле — с движением поселенцев, за которым стоит все более значительный и влиятельный контингент религиозных и этнонационалистических евреев.

Кевин МакдональдСиндром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правыеП Е Р Е В О Д Ы100Кевин МакдональдНедавно делегация из 35 европейских антимусульманских политиков из Австрии, Италии, Германии, Бельгии, Швейцарии, Британии и Швеции посетила Западный Берег реки Иордан и провела несколько собраний в гостях у лидеров израильского движения поселенцев. В делегацию вошли выдающиеся австрийцы — ХайнцКристиан Штрахе, лидер австрийской Партии Свободы и, вполне возможно, следующий канцлер Австрии, и Клаус Панди, главный редактор крупнейшей австрийской газеты «Кроне Зейтунг». Также среди делегатов были Филип Девинтер, спикер бельгийской партии Влаамс Беланг и член фламандского парламента, и Рене Стадткевич, бывший член христианскодемократического союза Ангелы Меркель, недавно создавший открыто антимусульманскую и произраильскую Партию Свободы в Германии.

Среди делегатов не было Герта Вилдерса, лидера датской Партии Сво бо ды, хотя в это время он также находился в Израиле и распространял аналогичные идеи: незыблемую поддержку еврейского государства и убеждение в необходимости переселения палестинцев в Иорданию. Без сомнения, Вилдерс представляет собой наиболее яркий пример этого антимусульманского, филосемитского и произраильского феномена. Он начал речь в ТельАвиве такими словами: «Для меня Израиль является колоссальным источником вдохновения… Я благодарен Израилю. Ваша страна — это колыбель Западной цивилизации. Недаром мы называем ее иудеохристианской цивилизацией». В его глазах Израиль является передовым бастионом на пути разрушения Запада мусульманами: «Без Иудеи и Самарии [то есть без Западного Берега реки Иордан] Израиль не в состоянии защитить Иерусалим. Будущее мира зависит от Иерусалима. Если Иерусалим падет, то вслед за ним падут Афины и Рим, а потом — Париж, Лондон и Вашингтон».

Вилдерс хочет остановить мусульманскую иммиграцию в Европу и запретить Коран за содержащиеся там подстрекательства к насилию. Фильм «Фитна», выпущенный Вилдерсом в 2008 году, изображает ислам как силу, стремящуюся к покорению мира через насильственный джихад против Запада. Он изображает ислам как антиеврейскую религию, нетерпимую к современным западным взглядам на сексуальность, демократию и личную свободу.

Вилдерс презентует себя как классического либерала, «либертарианца» в американском сленге, считающего Маргарет Тэтчер примером для подражания в политике. Он является решительным защитником свободы слова и полагает, что столь часто озвучиваемая на Западе забота об оскорблении мусульманской чувствительности повсеместно душит традиционный либерализм: «Сегодня под категорию “подозрительной речи” попадают и темы, часто и открыто обсуждаемые вне связи с исламом: подчинение женщин, насилие, детские браки, криминализация гомосексуальности и жестокость к животным. Мы верим, что наша страна основана на христианстве, на иудаизме, на гуманизме, и верим, что чем больше ислам укореняется среди нас, тем сильнее он будет ставить под угрозу не только наши культуру и идентичность, но и наши ценности и свободу».

Обратите внимание, что Вилдерс называет иудаизм одним из столпов Западной культуры. Вилдерс отвергает любое маломальски откровенное апеллирование к расе и дистанцируется от политиков, ассоциируемых с расиалистскими и антиеврейскими взглядами. В интервью «Шпигелю» он отметил, что «нас не беспокоят ни люди с иным цветом кожи, ни мусульмане. Нас беспокоит ислам. Я не верю в генетическую предрасположенность, я чрезвычайно далек от этого. Я убежден, что все, кто принимает наши ценности, наши законы и нашу конститу101Синдром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правыецию, являются полноценными членами нашего общества. Я готов даже утверждать, что большинство мусульман в Европе — такие же люди как вы и я; они ведут обычную жизнь, трудятся и желают наилучшего для своих детей. Однако я не приемлю растущего влияния идеологии, которая в конечном счете будет стоить нам свободы».

Отсюда неудивительно, что он полностью отвергает «неправильных» политиков: «Мои союзники — не Ле Пен и не Хайдер… Мы никогда не объединимся с фашистами и муссолинистами Италии. Я чрезвычайно обеспокоен тем, что меня связывают с неправильными правыми фашистскими группами».

Соответственно, он крайне аккуратно описывает мусульман исключительно как пленников своей культуры, а отнюдь не как расовых чужаков. Запад — это «культура гражданского контракта», посвященная индивидуальной свободе, тогда как ислам сковывает своих последователей цепями фаталистического мировоззрения, ставящего женщин в полное страха подчинение своим мужьям. С его точки зрения, ислам продвигает политическую культуру страха и деспотизма и экономическую культуру застоя. Следовательно, Вилдерс верит, что небелая иммиграция — это вполне нормально до тех пор, пока иммигранты ассимилируются в либеральную европейскую культуру. То есть с мусульманами не было бы проблем, если бы они отказались от своей религии:«Ислам лишает мусульман свободы. Это позор, ибо свободные люди, как показывает история, способны на великие вещи. Арабский, турецкий, иранский, индийский и индонезийский народы обладают колоссальным потенциалом. Если бы только они не были пленниками ислама, если бы они смогли освободиться от его ярма, если бы они перестали воспринимать Магомета в качестве примера для подражания и избавились бы от зловредного Корана, то они могли бы вершить великие дела, на пользу себе и всему миру».

Очевидно, здесь Вилдерс рассуждает точно так же, как и те, кто верит, что субсахарная Африка быстро станет экономическим гигантом, стоит ей лишь принять либеральную демократию, капитализм или какуюнибудь еще панацею. Вилдерс, без сомнения, отнюдь не IQреалист. И его принципиальной оппозиции исламу будет недостаточно для недопущения в Европу сотен миллионов немусульман, желающих туда переехать.

В принципе, произраильские и филосемитские настроения Вилдерса могут быть лишь циничной тактикой с целью заручиться еврейской поддержкой. Однако они кажутся весьма искренними и прочувствованными. Простонапросто он любит Израиль; недаром же он постоянно изображает иудаизм как часть Запада. Он посетил Израиль более сорока раз, начиная с того времени, когда он работал в кибуце в молодости. Его второй женой была венгерская дипломат еврейского происхождения Криштина Марфай. У самого Вилдерса есть определенная еврейская наследственность. Его дедушка по отцу был колониальным офицером на Яве, женившимся на Джоанне Мейер из «знаменитой еврейскоиндийской семьи».

Тем не менее было бы упрощением полагать, что взгляды Вилдерса происходят исключительно из оппортунизма или его родословной. В своей непоколебимой вере, что любой народ может стать «западным» путем простого заимствования общепринятых либеральных идей и что Европа от этого только выиграет, Вилдерс далеко не одинок среди западных политиков. Подобные взгляды на расу, конечно же, являются одной из главных интеллектуальных слабостей и американских консерваторов.

Однако факт заключается в том, что не Вилдерс, ни представители других движений со сходными взглядами до сих пор не смогли заручиться поддерж102Кевин Макдональдкой лидеров еврейства, а ведь именно оно является ведущей силой, поддерживающей и продвигающей иммиграцию и мультикультурализм в качестве императивов по всему Западу. Недавняя статья Еврейского Телеграфного агентства («Как насчет Вилдерса? Европейские еврейские лидеры обеспокоены популистскими антиисламскими заявлениями») в очередной раз демонстрирует, что организованное еврейство желает европейцам мультикультурного будущего (в Европе и повсеместно) и что ислам является совершенно приемлемым компонентом этой мультикультурной смеси.

С точки зрения еврейских лидеров, главная проблема популистов, подобных Вилдерсу, заключается в том, что они «желают Швецию для шведов, Францию для французов и Израиль для евреев», как сказал Серж Квейгенбаум, генеральный секретарь Европейского еврейского конгресса. Но это — ложный аргумент из категории «скользкого склона», потому что Вилдерс отнюдь не желает депортации европейских евреев в Израиль, особенно учитывая, что он рассматривает иудаизм как одно из оснований европейской культуры. Действительно, именно таким ложным аргументом являются недавние слова президента Официального Совета еврейских общин в Швеции Лены Познер: «Мы весьма огорчены, что теперь [в парламенте] появилась партия, которая заявляет, что она будет заниматься лишь мусульманами и иммиграцией. История научила нас, к чему может вести подобное, и это не обязательно хорошо для евреев».

Этот псевдоаргумент «скользкого склона» прекрасно увязывается с традиционным еврейским страхом и отвращением перед однородными белыми христианскими культурами. Еврейские лидеры желают всего сразу — и осуществлять стратегию Диаспоры, размывающую власть народахозяина, и одновременно утверждать свой еврейский этнонационализм в Израиле. И действительно, тогда как идея «Швеция для шведов» вызывает глубокое отвращение у еврейских лидеров, Израиль настаивает, что палестинцы должны смириться с идеей, что Израиль — это еврейское государство, и все это при полном молчании Диаспоры. Израиль продолжает вводить новые законы, усиливающие апартеид и этнические чистки — меры, чрезвычайно далекие даже от самых радикальных предложений европейских националистических партий. Например, совсем недавно 300 израильских рабби подписались «под письменным религиозным запретом продавать или арендовать дома, квартиры и земельные участки неевреям, в особенности арабам».

Недавно заместитель исполнительного директора «Хьюман Райтс Вотч» Кэрролл Богерт отметила:«Палестинцы сталкиваются с систематической дискриминацией исключительно изза своей расы, этничности и национального происхождения. Их лишают электричества, воды, школ и доступа к дорогам, тогда как еврейские поселенцы по соседству наслаждаются всеми этими благами, обеспечиваемыми государством. Израильские поселения процветают, а палестинцы под контролем Израиля живут в искаженном времени — не просто отдельно и не просто в неравных условиях. Иногда их даже вытесняют со своих земель и домов».

Рефлекторной реакцией либеральных евреев, доминирующих в Диаспоре на Западе, в ответ на попытки ограничить иммиграцию является апелляция к ужасам немецкого националсоциализма. Адар Примор, редактор английского издания либеральной израильской газеты «ГаАрец», является хорошей иллюстрацией данного стиля еврейского мышления. Она агонизирует о «чрезвычайно нечестивом союзе между представителями израильских правых и крайними европейскими националистами и даже антисемитами, 103Синдром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правыекоторый энергично развивается в Святой Земле.

Организаторы этих мероприятий верят, что они приручили эту кучку экстремистов из Европы, которые разменяли демонического еврейского врага на мусульманинаиммигранта и сейчас поют в унисон, что Самария — это еврейская земля. Очень скоро они отпустят бороды и наденут кипы. Но на самом деле они не расстались со своей духовной ДНК, и, в любом случае, они не ищут ничего, кроме еврейского прощения, которое поможет им приблизиться к власти».

Утверждение Примор, что европейцы хотят получить «прощение евреев», весьма многозначительно указывает на очевидную важность еврейской чувствительности для мультикультурного zeitgeist’а на Западе. С моей точки зрения, подобный взгляд на еврейское влияние полностью обоснован.

Будучи либералкой левацкого толка, Примор отвергает предложение Вилдерса переселить палестинцев в Иорданию. Но жестче всего она атакует Девинтера и Штрахе, у которых она находит связи с нацистским прошлым. Она поносит Девинтера за то, что он «вращался в антисемитских кругах и связан с европейскими экстремистскими и неонацистскими партиями». Штрахе же принадлежал «к экстремистской организации с запретом участия для евреев, социализировался с неонацистами и участвовал в их военизированных тренировках».

Без сомнения, прошлое этих деятелей будет их преследовать и дальше, несмотря на отказ от антиеврейских сентиментов и провозглашение решительной поддержки Израиля. Аналогично, Мартин Вебстер предположил, что евреи не поддерживают Британскую национальную партию, несмотря на ее произраильскую позицию, изза прошлых антиеврейских заявлений и связей Ника Гриффина. Во Франции ЖанМари Ле Пен в прошлом говорил сердившие евреев вещи. Но вот уже Марина Ле Пен, которая скоро сменит своего отца на посту главы Национального фронта, «демонстративно отказалась вторить своему отцу в его антисемитских взглядах».

Организованное еврейство Диаспоры последовательно поддерживает мусульманскую иммиграцию и активно укрепляет связи с мусульманским сообществом. Например, Антидиффамационная лига решительно поддерживает политические и культурные цели мусульман в Америке. Как и следовало ожидать, Абе Фоксман рассержен отказом Вилдерса поддерживать оба направления еврейской стратегии — мультикультурализм у себя дома и этнонационалистический и апартеидный Израиль за рубежом (несмотря на то, что это очевидным образом противоречит интересам Вилдерса как европейца): «Это напоминает мне христианевангелистов…. С одной стороны, они любят и принимают Израиль. Но с другой стороны, их социальная и религиозная политика вызывает у нас дискомфорт».

В любом случае нет доказательств, что европейские евреи собираются активно поддерживать националистические партии. Недавно в статье на датском еврейском сайте было отмечено, что лишь 2% датских евреев, включая молодежь, проголосовали за Вилдерса, тогда как поддержка Вилдерса среди коренных датчан на общих выборах 2010 г. достигла 25%. Большинство евреев (58%) отдали свои голоса либералам и социалистам. Лишь три процента евреев проголосовали за крупнейшую христианскую партию, центристскоправый «Христианскодемократический призыв», четвертую по популярности партию на выборах 2010 г., заручившуюся поддержкой 13,5% избирателей. Очевидно, что евреи находят позицию Вилдерса еще менее удобоваримой, чем позицию партии, посвященной христианской нравственности. Может, Вилдерс и заручится поддержкой радикальных 104Кевин Макдональдеврейских колонистов с Западного Берега реки Иордан или некоторых ренегатных израильских генералов, но даже если он и преуспеет в своей антимусульманской кампании, то это произойдет без помощи датских евреев.

На эту ситуацию стоит взглянуть и с перспективы израильских ультранационалистов. Европейские националистические партии отнюдь не одиноки в своем поиске легитимности. Некоторые израильские ультранационалисты воспринимают мир, в котором Израиль все больше и больше отвергается европейскими элитами, которые вполне справедливо рассматривают Израиль как этнонационалистическое государство, склонное к апартеиду и этническим чисткам. Европейский союз весьма сильно критиковал правительство Нетаньяху, поселения и эмбарго в секторе Газа. ЕС предоставляет значительное финансирование для Палестинской Автономии. Израильские ультранационалисты также обеспокоены Движением за бойкот, санкции и вывод инвестиций, которое делает все более заметный прогресс по изоляции Израиля. И даже хваленое израильское лобби в Соединенных Штатах уже, может быть, пережило пик своего могущества, если прав Джош Рюбнер: «Растущая обеспокоенность Капитолия по поводу всех этих “односторонних резолюций” связана с несколькими факторами: умышленным унижением президента Обамы Израилем в вопросе о поселениях; осознанием, что интересы Израиля и США — это не одно и то же; и все еще трудно характеризуемой, но уже ощущаемой усталостью Израиля».

Поселенцы идут на контакт, потому что им нужна помощь. И для того чтобы добиться поддержки европейских националистов, они готовы принять заявляемые европейцами филосемитизм и любовь к Израилю. Дэвид Хаиври, крупный представитель движения поселенцев, заявил, что «если эти европейские лидеры, с их связями с антисемитскими группами и с их прошлым, изменят свою позицию и продекларируют, что Израиль имеет неоспоримое право существовать на всех ныне контролируемых территориях и что Европа несет на себе моральные обязательства за прошлые преступления, то тогда, я верю, мы должны принять их дружбу.

Их заявления представляют собой сильнейший из возможных инструментов в войне против антисемитизма. Скинхедам глубоко все равно, что имеет сказать Абе Фоксман [глава Антидиффамационной лиги], но если подобные заявления сделают Филип Девинтер и ХайнцКристиан Штрахе, то они окажут реальный эффект. Именно поэтому я размышляю о возможности участия вместе с ними в произраильских митингах у них дома. Я думаю, что если мы сможем изменить европейские националистические движения, дистанцируя их от их традиционной ненависти к евреям и приближая их к признанию сионизма, то это стоит риска диффамации «ГаАрецом» и ему подобными. Я не думаю, что я наивен, полагая данную ситуацию революционной возможностью».

Тем не менее взгляды Хаиври не пользуются широкой поддержкой среди израильских правых. Ни один член Кнессета, включая и тех, кто разделяет националистические взгляды Хаиври, не встретился с европейской делегацией.

С другой стороны, Вилдерс был в гостях у Арье Эльдада, правого секуляриста и члена Кнессета, представляющего фракцию «Тиква» партии Национального союза. Эльдад является последовательным сторонником движения поселенцев («арабы Западного Берега оккупируют израильскую землю») и бескомпромиссным противником палестинского государства. Подобный прием Вилдерса может указывать на несколько большую поддержку последнего израильскими правыми, но в любом случае эта поддержка чрезвычайно далека от консенсуса.105Синдром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правые* * *Что же мы можем почерпнуть из всего этого? Евреи Диаспоры на Западе действуют в основном как диаспора, то есть они идентифицируются с мультикультурными, проиммиграционными, антибелыми левацкими силами. Еврейское участие в левацких движениях — это стратегия, направленная на увеличение могущества еврейской элиты, элиты с длительной историей страха и ненависти к белому европейскому большинству Америки. Действительно, организованное еврейство было не только важнейшей силой в борьбе за отмену европейских предпочтений в американской иммиграционной политике, оно упорно и последовательно выстраивало альянсы с небелыми этническими группами, включая негров, латиноамериканцев и разные азиатские группы.

В рамках этого мировосприятия евреи выступают за мусульманскую иммиграцию; однако они желают иметь в западных обществах прирученный ислам, свободный от антисемитизма и без склонности к терроризму — особенно к терроризму, мотивированному антиизраильскими настроениями. Стоит отметить, что даже неоконсерватор Дэниел Пайпс, известный «исламофоб», является значительно менее радикальным по отношению к исламу, чем Вилдерс. Он говорит, что «нашей целью является способствование созданию и помощь развитию умеренного ислама, который, по мнению Вилдерса, не существует и не может существовать. Так что мы союзники, но между нами есть и значительные различия». Другими словами, Пайпс, как и прочие еврейские лидеры, желает иметь на Западе управляемый ислам, одновременно решительно поддерживая этнонационалистический Израиль.

Желание заполучить выдресированный ислам вполне согласуется с длительной историей изображения арабов американскими СМИ в негативном свете. Книга Джека Шахина «Виновны: вердикт Голливуда арабам после 11 сентября» демонстрирует, что Голливуд, известный еврейский удел, изображает арабов террористами, коррумпированными шейхами или экзотическими примитивными верблюжьими наездниками. Как отмечает Эдмунд Коннели, подобное представление влияет на западную публику, делая ее более покладистой к войнам против мусульманских стран. Интересно, что при этом образы негров и латиноамериканцев, наоборот, в фильмах приукрашиваются. Арабы являются единственной небелой группой, не завоевавшей благосклонного расположения западной прессы.

В Великобритании «Совет депутатов британских евреев», официальная организация британского еврейства, последовательно выстраивает связи с мусульманами. Организованное еврейство осудило «Лигу английской обороны» (ЛАО), которая занимает жесткую антимусульманскую и произраильскую позицию и имеет в своем составе небольшую еврейскую секцию. И снова, иллюстрируя приверженность евреев к псевдоаргументам типа «скользкого склона», президент «Совета депутатов британских евреев» заявил, что «так называемая “поддержка” Израиля со стороны ЛАО является лживой пустышкой. Она зиждется на фундаменте исламофобиии и ненависти — всего того, что мы решительно отвергаем. К сожалению, мы слишком хорошо знаем, к чему может привести ненависть ради ненависти. Подавляющее большинство не обманется этой прозрачной попыткой манипулирования напряженным политическим конфликтом».

Несмотря на это, как отмечает Мартин Вебстер, «принадлежащие евреям средства массовой информации извергают потоки антимусульманских и антиисламских историй. Обработка публики настолько безостановочна, что для среднего британца слова “му106Кевин Макдональдсульманин” и “ислам” стали синонимами слова “террорист”».

Другими словами, евреи, вне зависимости от их политической ориентации, в том числе и евреи, занимающие антимусульманские позиции, до сих пор лелеют мечту об утопичном мультикультурном Западе, где иудаизму будет безопасно как одной из множества культур в рамках фрагментированного политического ландшафта. Все крупнейшие еврейские организации занимаются развитием отношений и созданием альянсов с мусульманами, точно так же, как и с другими небелыми группами. Все они находятся в оппозиции Вилдерсу и остальным произраильским, филосемитским националистическим партиям. В свою очередь, мусульманские организации выполняют свою часть сделки, присоединяясь к движению за иммиграцию с очевидным желанием как можно скорее превратить белых в меньшинство.

Недавний документ американского «Мусульманского общественного совета» обрисовал весь спектр пожеланий антибелой коалиции: поддержку законопроекта «ДРИМ» (по легализации значительной части нелегальных иммигрантов в США; был в очередной раз провален в декабре 2010 г. — Прим. пер.), облегчение получения гражданства нелегалам и увеличение легальной иммиграции.

Я считаю, что произраильская и филосемитская риторика крупнейших националистических партий Европы является неэффективной. И я полагаю, что она останется неэффективной и в обозримом будущем — правым не удастся привлечь на свою сторону еврейское большинство. Лишь очень немногие евреи голосуют за эти партии, и даже среди израильских евреевэтнонационалистов подавляющее боль шинство настороженно или в лучшем случае амбивалентно настроено к идее публичного альянса с этими группами.

Мне кажется, что настоящая цель этой риторики правых вполне может заключаться в борьбе за голоса избирателейнеевреев у себя дома. Подобные заявления убеждают электорат, что эти партии выступают отнюдь не за национальный социализм, антисемитизм и расиализм. И поскольку большинство белых испытывают ужас от одной мысли об ассоциации с носителями вышеобозначенных идей, то такой подход вполне может быть эффективным и, в дальней перспективе, ослабить психологические блоки, мешающие европейцам выступать за сохранение своих народов и культуры. Успехи этих партий очень обнадеживают и радуют.

Поскольку очевидно, что мусульмане не откажутся от своей религии и не превратятся в добрых либеральных европейцев — успех Вилдерса и аналогичных политических движений будет несомненно огромным шагом в правильном направлении. Успех будет означать, что в конце концов возникнут условия, когда мусульмане захотят или будут вынуждены покинуть Европу, которая, в свою очередь, обретет обновленное чувство культурной идентичности.

От этого останется лишь один шаг до осознания, что некоторые культуры попросту неспособны или не желают принимать современные либеральные европейские ценности. Европейцы будут гораздо ближе к пониманию, что их индивидуалистическая, либертарианская традиция фундаментально противоречит ментальности практически всего остального мира.

Более того, успех этих партий воодушевит антииммигрантские движения по всему Западу, включая такие страны как Соединенные Штаты, чья главная проблема с иммиграцией связана с несостоятельными государствами Латинской Америки, а не с исламом. Можно предположить (пусть и в ключе аргумента «скользкого склона»), что как только европейцы и другие народы Запада придут к выводу, что мусульмане не могут быть ассимилированы, 107Синдром Вилдерса: евреи, Израиль и европейские правыето подобный же вывод, о неудаче интеграции, будет сделан и в отношении других групп, таких как африканцы, латиноамериканцы и азиаты. Можно легко представить цепную реакцию распространения антииммиграционных движений по мере развития среди европейцев обновленного чувства культурной идентичности и уверенности в себе.

Подобное развитие событий станет анафемой для подавляющего большинства из организованного еврейства и для подавляющего большинства евреев на Западе. Оно не только сокрушит их мечту о кончине доминантной европейской христианской культуры, но и подкрепит их мировоззренческий страх, что преследование любой одной иммигрантской группы непременно обернется еще одним Холокостом. Так что не стоит рассчитывать на массовую еврейскую поддержку. Но по мере нарастания напряженности между мусульманами и европейцами и по мере осознания европейцами, что они должны сделать выбор между изгнанием мусульман и жизнью в непригодном для жизни обществе, может получиться так, что евреи окажутся бессильны остановить окончательный триумф этих партий.

В более общем контексте самоизображение евреев как просвещенной, прогрессивной группы, длительно преследовавшейся европейцами, начинает разваливаться в результате роста жесткого этнонационализма в Израиле. Как я отметил в «Обособленности и ее разочарованиях», евреи, начиная с эпохи Просвещения, старались выставить себя как приверженцев «наиболее этичной из религий, с уникальной моральной, альтруистической и цивилизационной ролью в истории человечества, то есть предлагали современную версию “светоча наций”, древнейшей темы еврейских религиозных сочинений». Когда большинство американцев размышляют о евреях, им в голову приходит образ доброжелательного доктора по соседству, великолепного университетского ученого или же либерального социального активиста, помогающего отверженным и обездоленным. Они думают об Израиле как о «единственной демократической стране Ближнего Востока» и «лояльном союзнике» Америки.

Однако правые этнонационалисты являются ведущей силой в Израиле, и их влияние будет лишь увеличиваться в силу их относительно высокой рождаемости по сравнению с либеральными секулярными евреями. Образ евреев как просвещенных либералов постепенно замещается образом евреев — религиозных фанатиков и расистов, склонных к этническим чисткам и апартеиду.

В длительной перспективе два этих образа не могут сосуществовать. Внимательные наблюдатели на Западе поймут, что поза просвещенного либерализма, терпимости и промультикультурализма — это всего лишь стратегия Диаспоры, направленная на ослабление коренных европейских народов, разновидность той же межэтнической борьбы, что происходит в Израиле, но с учетом специфики Запада, где евреи, будучи меньшинством, вынуждены вступать в альянсы с другими группами.

Когда жители Запада свыкнутся с новой для них реальностью, произойдет метаморфоза политической культуры. Оппозиция организованного еврейства развитию антимусульманского, филосемитского правого движения в Европе будет восприниматься все более интеллектуальнонесостоятельной, особенно с учетом происходящего в Израиле. И это, в свою очередь, послужит решительному возрождению европейского этнонационализма.

Ron Unz et l’illusoire méritocratie américaine

English original here 

Le regard que les Juifs portent sur eux-mêmes comporte cette caractéristique persistante qu’ils voient leur ascension au statut d’élites, en Amérique et ailleurs, comme le résultat naturel de la méritocratie. Par exemple, quand Elena Kagan a été proposée pour la Cour Suprême, Robert Frank a écrit un article dans le Wall Street Journal (“Cette brillante étoile mourante, le WASP Américain”) qui saluait l’avènement d’une méritocratie où les juifs pourraient enfin prendre la place d’élite qui leur est due. Cet article approuvait vivement la disparition des WASP [NdT: Blancs d’origine anglo-saxonne protestante] paresseux et corrompus, qui ont tout fait pour contrecarrer l’ascension des Juifs, allant jusqu’à limiter leur inscription dans les universités d’élite. Le fait que Kagan soit remarquablement peu qualifiée pour être juge à la Cour Suprême selon les critères habituels (expérience judiciaire, publications universitaires, ou même, expérience des tribunaux) ne semble pas lui être venu à l’esprit. Pour Frank, le parcours de Kagan, depuis ses études de premier cycle à Princeton, puis à Harvard Law, jusqu’à des postes gouvernementaux de haut niveau et au poste de doyenne de Harvard Law, symbolise la méritocratie américaine en action—un point de vue qui ignore opportunément le rôle de ses connexions ethniques juives(voir aussi ici) dans son ascension, le plus flagrant étant lorsque Larry Summers l’a nommée doyenne de Harvard Law.

Ron Unz a publié un article très important qui montre que l’ascension remarquable de Kagan est symptomatique d’un problème bien plus large—le fait que l’admission des Juifs dans les universités d’élite est loin d’être méritocratique (“Le mythe de la méritocratie américaine: Quel est le degré de corruption de la politique d’admission de la Ivy League ?”). (Après lecture de l’article de Unz, il serait intéressant de consulter les scores SAT et LSAT obtenus par Kagan!) En raison de leur rôle dans la constitution des élites, les admissions universitaires représentent un très important levier du pouvoir. Ce qu’implique l’article de Ron Unz (bien qu’il éviterait sans doute une telle formulation) est qu’une élite juive contrôle désormais ce levier de pouvoir et qu’elle s’en est servi pour elle-même, provoquant une surreprésentation massive des Juifs dans les universités d’élite par rapport à leurs qualifications ou à leur intelligence, tout en discriminant contre les Blancs non-juifs et les Asiatiques.

Il y a plusieurs leçons importantes pour les défenseurs des Blancs. La première est que l’immigration asiatique contribue désormais de façon importante au remplacement des élites blanches. Par exemple, en Californie, les Asiatiques représentent environ 11 pour cent de la population en âge d’étudier, et les Blancs environ 33%. Une analyse basée sur le nom de famille a montré que les Asiatiques constituaient près de 60 pour cent des demi-finalistes du programme National Merit Scholarship [NdT: programme de bourses universitaires attribuées sur concours] pour cet État. Unz soutient de manière convaincante que Caltech et les campus les plus haut placés de l’Université de Californie ont suivi une politique méritocratique, mais cela s’est traduit par un recrutement d’environ 40% d’étudiants asiatiques. Les statistiques concernant Caltech montrent que l’admission des Asiatiques augmente parallèlement à la population asiatique. Cela veut dire que le chiffre actuel de 40% va continuer à augmenter à moins que des limites soient placées sur l’immigration asiatique ou sur leur taux d’inscription dans les universités d’État.

Deuxièmement, il existe de forts indices montrant que les Juifs sont en train de maintenir et même renforcer leur surreprésentation dans les universités d’élite à un niveau bien plus haut que le justifient leurs performances académiques. La surreprésentation des Juifs dans les universités d’élite est évidente depuis longtemps, même en corrigeant les calculs pour tenir compte du QI juif:

Sur la base des estimations de Richard Lynn concernant le QI juif ashkénaze [110.7] et en corrigeant les chiffres pour prendre en compte le nombre plus élevé de Blancs européens, la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs devrait être d’environ 7 pour 1 (QI> 130) ou de 4,5 pour 1 (QI > 145). Au lieu de cela, la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs est d’environ 1 pour 1 ou moins. (Voir ici.) … Le campus de Princeton a été submergé de protestations du fait que les Juifs n’y étaient surreprésentés “que par” un facteur d’environ 6,5 fois leur part de la population, et cela fait penser qu’il existe une forte pression pour maintenir les admissions juives à un niveau élevé. Le journal The Daily Princetonian a publié quatre articles de première page sur le sujet, et le New York Times a publié un article intitulé “L’Énigme de Princeton.” (Voir ici ; l’article d’origine du NYTimes se trouve ici.) Il est clair qu’un taux d’admission juive inférieur à 20% des admissions provoquerait des froncements de sourcils et peut-être des insinuations d’antisémitisme. L’impression d’ensemble est que cela illustre bien la corruption de nos nouvelles élites. (voir “Universités d’élites : La surreprésentation juive expliquée”)

Pour moi, l’aspect le plus surprenant de l’analyse de Unz est son constat du déclin intellectuel des Juifs, déclin mesuré par leur performance dans différents types de concours, depuis les demi-finalistes du National Merit Scholarship (qui met l’accent sur les aptitudes verbales, traditionnellement un point fort des Juifs), jusqu’aux prix de mathématiques et de sciences. Pour expliquer ces résultats, Unz mentionne un problème croissant d’auto-satisfaction et de manque d’effort. Pour preuve, il fait remarquer que récemment, les étudiants juifs exceptionnels étaient plus susceptibles qu’auparavant d’être des immigrés de l’ex-Union Soviétique, et donc, d’être très motivés. On s’imagine ainsi des Juifs de troisième et quatrième génération, nés dans l’abondance et sûrs de leur place dans la société, qui ne verraient pas l’utilité de travailler dur pour parvenir à un statut d’élite—ce en quoi leur jugement serait correct. En outre, il note qu’une part croissante des Juifs provient des milieux orthodoxes, une population au QI relativement bas.

D’après leurs performances, Unz estime que les Juifs devraient représenter environ 6% des étudiants d’élite, bien moins que les ~25% qu’on trouve dans les universités d’élite. Il qualifie cet écart de “totalement absurde et ridicule.” “Pendant les dix ou vingt dernières années, la méritocratie et la représentation juive sont devenues deux forces opposées: plus les critères méritocratiques sont stricts, moins il y a de Juifs admis “.

Unz soutient de manière convaincante que les universités d’élite de la Ivy League font de la discrimination contre les Asiatiques, un groupe qui s’est régulièrement montré plus performant que les Juifs comme demi-finalistes du National Merit (NSM) par un facteur de 2, alors que leur part des étudiants de premier cycle à Harvard est resté à environ 17% depuis le début des années 1990. Unz écrit qu’en “supposant un système d’admissions basé sur la méritocratie objective la plus stricte, on s’attendrait à ce que nos institutions universitaires d’élite accueillent presque cinq Asiatiques pour chaque Juif; mais au lieu de cela, les Juifs sont beaucoup plus nombreux, et dans certains cas importants, presque deux fois plus nombreux. Cela soulève des doutes évidents quant à l’impartialité du système d’admission de la Ivy League. ”

Mais les chiffres qui montrent la surreprésentation juive par rapport aux Blancs sont encore plus frappants. En parallèle à l’effondrement des performances juives, il s’est produit une augmentation du pourcentage de Blancs particulièrement performants aux concours de sciences et de mathématiques. Et tandis que la performance des juifs a radicalement diminué, celle des Blancs est resté à peu près la même— une conclusion étonnante et très rassurante, vu l’effet corrosif de la culture de MTV, et vu comment l’éducation publique semble avoir pour fonction principale de déverser de la propagande multiculturelle et d’encourager le sentiment de culpabilité des Blancs au lieu d’encourager la rigueur au travail. “En se basant sur la composition globale de la population américaine, il s’avère qu’environ 65-70 pour cent des étudiants américains les plus doués sont des blancs non-juifs, bien plus de dix fois le total juif, qui est inférieur à 6 pour cent.”

Le tableau donné par Unz page 31 (voir ci-dessous) montre que les Blancs sont sous-représentés par rapport à leur population dans toutes les universités d’élite. Il y a donc une forte discrimination contre les Blancs: “D’après les statistiques disponibles, les Juifs sont à peu près aussi nombreux ou même plus nombreux que les blancs non-juifs à Harvard et dans la plupart des autres écoles de la Ivy League, ce qui semble extrêmement disproportionné. En effet, les statistiques officielles indiquent qu’à Harvard, les Blancs non-juifs constituent le groupe démographique américain le plus sous-représenté [18%]. Leur représentation par rapport à leur population nationale, est bien plus faible que celle des Noirs ou Hispaniques, malgré leurs résultats d’examens bien meilleurs.”

En effet, l’analyse qui suit montre que la proportion de Blancs non-juifs par rapport aux Juifs, représente 1/15ème de ce qu’elle serait dans un système méritocratique:

Si on compte les étudiants juifs à part, leur ratio [pourcentage des inscriptions par rapport au pourcentage de demi-finalistes du National Merit Scholarship] s’avère être 435 pour cent [en d’autres termes, il y a bien plus de 4 fois plus de Juifs que ne le prédirait un système méritocratique], tandis que le ratio résiduel pour les Blancs non-juifs tombe à 28 pour cent [un peu plus du 1/4 de ce que prédirait un système méritocratique] ; ce n’est même pas la moitié du ratio asiatique. Il s’en suit que les Asiatiques semblent sous-représentés par rapport aux Juifs par un facteur de sept, tandis que les Blancs non-juifs sont de loin le groupe le plus sous-représenté de tous, malgré les avantages qui pourraient découler de leurs performances athlétiques, de questions d’héritage, ou de leur répartition géographique.

Ces tendances se sont renforcées ces dernières années.

Entre 2000 et 2011, le pourcentage relatif de Noirs en âge d’étudier inscrits à Harvard a chuté de 18 pour cent, avec des baisses de 13 pour cent pour les Asiatiques et 11 pour cent pour les Hispaniques, tandis que seuls les blancs étaient en expansion, augmentant leur proportion de 16 pour cent. Mais en fait, ce n’est qu’une illusion d’optique: en réalité, le chiffre a légèrement diminué pour les Blancs non-juifs, tandis que la proportion des Juifs augmentait de 35 pour cent, atteignant probablement son plus haut niveau de toute l’histoire de Harvard. Ainsi, la présence relative des Juifs a fortement augmenté tandis que celle de tous les autres groupes a diminué, et cela s’est produit au moment exact où, à la fin de l’école secondaire, les résultats scolaires autrefois remarquables des élèves juifs semblaient soudain s’effondrer.

Tandis que le nombre d’étudiants juifs a grimpé en flèche, on voit que Harvard et d’autres universités d’élite recrutent de moins en moins sur des critères d’aptitudes scolaires, comme le montre la baisse des pourcentages de finalistes NSM. Et les étudiants juifs admis à Harvard sont bien moins susceptibles que leurs homologues blancs non-juifs d’être admis à Phi Beta Kappa, ce qui indique qu’ils ne réussissent pas particulièrement bien, une fois admis.

Non seulement ces évolutions se produisent après l’effondrement des performances scolaires juives, mais elles se sont produites après la tribune écrite par Unz initialement publiée par le Wall street Journal en 1998 (“Certaines minorités sont plus mineures que d’autres”), qui avait attiré l’attention sur la surreprésentation des Juifs et la sous-représentation des Blancs non-juifs à la Ivy League.

“Depuis, la réussite scolaire des Juifs s’est apparemment effondrée, mais la proportion du recrutement juif à la Ivy League a généralement augmenté, tandis que l’exact inverse s’est produit à la fois pour les Asiatiques et les blancs non-juifs. Je trouve ces développements étranges et inattendus. “

Je trouve ces développements consternants. Et cela laisse penser que ce type de situation, avec une surreprésentation juive massive et une sous-représentation massive des Blancs non-juifs, continuera d’exister à l’avenir étant donné que la publicité n’y fait aucune différence. Le fait que ces déséquilibres puissent perdurer malgré leur notoriété publique est un signe fort du pouvoir juif.

Unz suggère qu’une raison importante de l’énorme surreprésentation juive est le nombre élevé de Juifs dans le personnel enseignant et administratif des universités d’élite. Il souligne leur “surreprésentation massive dans les rangs des responsables administratifs du reste de la Ivy League, et de façon générale parmi les institutions éducatives américaines de pointe”. Il souligne également que “l’orientation très marquée à gauche de la communauté des universités d’élite, l’apparente propension des gens de gauche à discriminer activement contre ceux qui n’appartiennent pas à la gauche, et le fait que les Juifs américains restent peut-être la communauté ethnique la plus ancrée à gauche, pourraient ensemble expliquer en bonne partie les statistiques anormales d’admissions.

En effet. J’ai développé ces thèmes dans un article (“Pourquoi les professeurs sont-ils de gauche ?”) faisant valoir que l’orientation à gauche du corps professoral américain est un phénomène qui fonctionne du sommet vers la base, et découle de la très forte surreprésentation des Juifs aux plus hauts niveaux du monde universitaire, avec des idéaux qui reflètent ceux de la communauté juive ordinaire, mais sont tout à fait en contradiction avec ceux de la grande majorité des Blancs américains non-juifs. Je défends l’idée que les réseaux ethniques juifs, essentiels à la surreprésentation massive des Juifs admis dans les universités d’élite, ont été tout autant essentiels pour permettre aux Juifs d’atteindre les sommets du corps professoral. En effet, l’un des thèmes majeurs de The Culture of Critique est l’idée que la culture universitaire de gauche (par exemple, l’École de Francfort, l’école anthropologique de Boas, et le mouvement anti-darwinien des sciences sociales) résulte de la constitution de réseaux ethniques juifs.

Et le fait est avéré, les personnes de gauche, dans les milieux universitaires, admettent volontiers qu’elles discrimineraient contre ceux qui ne sont pas à gauche (voir Inbar, Y., & Lammers, J. [2012]. Political diversity in social and personality psychology. Perspectives in Psychological Science, [Sept. 2012].

La sous-représentation des Blancs non-juifs dans les universités d’élite est un signe de plus que le remplacement des élites blanches non-juives progresse rapidement et que la question est complètement hors-limite du débat public. Unz note que les organisations activistes juives et les Juifs des médias ont mené la charge contre l’idée de quotas limitant les inscriptions juives. En fait, il fait preuve d’une remarquable franchise à propos de l’influence des médias juifs, et émet exactement le genre de commentaires qui valent aux gens comme moi d’être mal vus de l’ADL [NdT: l’ADL est une association qui dénonce l’antisémitisme] :

[Jérôme] Karabel démontre de manière convaincante que dans la décennie suivant la Seconde Guerre mondiale, la disparition des quotas juifs restés longtemps en place à la Ivy League, s’est produite à la suite d’une très forte pression médiatique et politique, une pression certainement facilitée par la détention massive par les Juifs des principaux médias américains, y compris les trois réseaux de télévision, huit des neuf grands studios d’Hollywood, et une grande partie des principaux journaux, y compris à la fois le New York Times et leWashington Post.

Mais il n’existe pas d’organisations analogues pour les Blancs non-juifs (ou même les Asiatiques) pour défendre leur intérêt à l’équité dans la politique d’admissions universitaires (et dans bien d’autres domaines).

Il n’est donc pas surprenant que l’article d’Unz n’obtienne pas l’attention médiatique frénétique que recevrait, par exemple, un article dénonçant la victimisation de ceux que la gauche affectionne (les non-Blancs, les immigrés, les homosexuels, etc). Comme le fait remarquer Unz, “toute réduction significative du nombre d’inscriptions juives risque d’être dénoncée comme [antisémite] par les médias toujours prêts à dégainer”—les mêmes médias qui bâillent devant la sous-représentation flagrante des Blancs non-juifs.

Ayant beaucoup écrit sur le pouvoir juif et ses réseaux ethniques sans parvenir à ce que le sujet soit discuté dans les grands médias ni dans le monde universitaire, je ne peux pas dire que je sois surpris par cette quasi censure de l’article d’Unz. Je suis abonné au bulletin électronique de la Jewish Telegraph Agency, qui rend compte de façon obsessionnelle de tout ce qui est juif. Mais aucune mention de l’article d’Unz. Alors, pourquoi Harvard devrait changer ses méthodes, vu qu’il n’y a aucune pression pour le faire ? Certains groupes d’activistes asiatiques trouveront sûrement un encouragement dans les conclusions d’Unz et peut-être y donneront-ils suite de façon publique. Mais ils pourront le faire sans avoir à mentionner les Juifs, en déclarant simplement, de façon très respectable, que Harvard et compagnie sont trop blancs. Dans un récent article de son blog, Unz note qu’un professeur asiatico-américain a fait publiquement état des conclusions rapportées par Unz. Mais de façon prévisible, ce professeur ne se soucie que des Asiatiques et pas des Blancs non-juifs. L’absence totale d’organisations influentes prêtes à défendre les intérêts des Blancs américains non-juifs n’a jamais été aussi flagrante.

Un activiste Blanc entreprenant pourrait peut-être utiliser l’article de Unz comme base d’une action en justice, mais cela ouvrirait forcément le sac de noeuds que l’Amérique respectable déteste—comment traiter honnêtement des questions juives. D’une part, cela nécessiterait une argumentation comme quoi il est raisonnable de classer officiellement Juifs et et Blancs non-Juifs en deux groupes distincts, contrairement à la pratique actuelle où il n’existe pas de catégorie juive dans les statistiques officielles universitaires. L’argument que les Juifs ne doivent pas être considérés comme des Blancs serait soutenable, en soulignant les points suivants:

 

  • Les données génétiques indiquent que les juifs sont un groupe du Moyen-Orient et qu’il y a une distance génétique importante entre Européens et Juifs.
  • Les Juifs en général ne s’identifient pas avec les populations et la culture de l’Europe chrétienne ni avec ce qui s’y rattache ; le point de vue traditionnel juif voit le judaïsme comme distinct de la société chrétienne blanche ; en partie à cause de leur absence d’identification avec la culture blanche chrétienne, ce sont des organisations juives qui ont dirigé la campagne pour l’élimination du christianisme de la place publique ;
  • Il existe, de façon très intégrée dans la société juive ordinaire, une longue tradition d’activisme juif et d’identité juive qui voient l’Europe chrétienne comme un groupe extérieur malfaisant responsable d’une longue histoire de persécution des Juifs ; un aspect important de la façon dont les Juifs se perçoivent en Amérique—et qui transparaît dans la plupart des documents examinés par Unz, par exemple dans les travaux de Jérôme Karabel—est que les Juifs ont été soumis à des quotas dans les universités de l’Ivy League jusqu’après la Seconde Guerre mondiale ;
  • Les Juifs constituent un groupe relativement influent qui a souvent été en compétition avec les Européens non-juifs ; les inscriptions à l’Ivy League peuvent être considérées comme un aspect de cette concurrence ;
  • L’activisme ethnique juif exclut généralement les Blancs non-juifs et favorise les Juifs, comme ce fut le cas lors de la nomination d’Elena Kagan et lors de la campagne visant à augmenter les inscriptions juives dans les universités de l’Ivy League mentionnées plus haut ;
  • En conséquence, la distinction entre Juifs et Blancs non-Juifs est d’une importance considérable dans le monde réel.

Mais une telle affirmation serait vigoureusement combattue par le pouvoir en place.

Le mode de fonctionnement des admissions dans les universités de la Ivy League est un exemple flagrant où l’on voit les Juifs parvenir à un statut d’élite bien supérieur à ce que devrait permettre le QI juif ou n’importe quel autre trait particulier. Ce phénomène s’est déjà produit en d’autres temps et d’autres lieux, comme lors du conflit mettant en cause la domination culturelle des Juifs en Union Soviétique :

Depuis au moins 1942, on s’inquiétait dans les hautes sphères gouvernementales de la sous-représentation des Russes ethniques comparée à la surreprésentation des Juifs dans des secteurs clés dirigés par l’élite culturelle et économique [du fait que le gouvernement avait besoin des Russes ethniques pour faire la guerre contre l’Allemagne]. Il était noté dans le rapport que les institutions culturelles d’élite “s’étaient révélées remplies de non-Russes (principalement des Juifs)” (Kostyrcenko 1995, 15). Par exemple, sur les dix principaux dirigeants du Théâtre du Bolchoï, la plus prestigieuse institution culturelle soviétique, il y avait huit Juifs et un Russe. Des déséquilibres similaires furent constatés dans les prestigieux conservatoires de musique et parmi les critiques d’art et critiques musicaux travaillant pour des publications d’élite. Le QI juif supérieur semble être une explication insuffisante pour rendre compte de ces disproportions, ce qui suggère que la collusion interne au groupe est l’un des facteurs d’explication. (Separation and Its Discontents, Chapitre 2, p 51)

Ces conclusions sont tout à fait compatibles avec celles de Yuri Slezkine (Le Siècle juif)sur la domination intellectuelle et culturelle juive sur l’URSS, qui s’est affaiblie seulement après la guerre.

Les Juifs veulent être inclus dans la catégorie des Blancs quand cela leur profite. Les mêmes groupes qui se déclarent horrifiés par la «domination blanche» ne se plaindraient jamais de la domination juive. Chaque année, au moment des Oscars, le Los Angeles Times déplore le fait que les «mâles blancs» dominent Hollywood, mais ils ne précisent jamais que tous ces mâles blancs sont juifs. Et ils n’ont jamais l’air trop gênés de voir que rien ne change. Les Juifs dominent Hollywood depuis près d’un siècle, et il n’y a aucun changement en vue, aussi connue que soit la situation. Je ne pense pas que ce sera différent pour ce qui concerne la politique d’admission à l’université.

Enfin, un argument important mis en avant par Unz, est que, même si les WASP ont effectivement tenté de préserver leur statut d’élite en limitant le recrutement juif, c’était bien plus légitime que la domination juive actuelle :

Nombre d’écrivains juifs qui étudient l’histoire de la politique d’admission dans les universités d’élite … ont reproché à l’Amérique de la première moitié du vingtième siècle d’avoir été gouvernée par une étroite caste WASP, qui dominait et contrôlait de manière écrasante les sphères supérieures du monde de l’entreprise, de la finance, de l’éducation, et de la politique ; et certaines de leurs critiques sont raisonnables. Mais il faudrait garder à l’esprit que ce groupe dominant constitué par les protestants blancs anglo-saxons —groupe issu en bonne partie des premiers colons américains, et qui avait progressivement absorbé et assimilé des populations d’origine celte, hollandaise, allemande et française— était globalement aligné, par la culture, la religion, l’idéologie, et l’ascendance commune, sur peut-être 60 pour cent de la population totale de l’Amérique à cette époque, et ne constituait donc pas une présence étrangère. En revanche, une domination tout aussi écrasante par un minuscule segment de la population actuelle de l’Amérique, un segment complètement décalé sur tous ces aspects, semble en soi beaucoup moins stable, surtout quand les piliers institutionnels de cette domination se renforcent continuellement, tandis que s’effondre sa prétendue justification méritocratique. Cette recette n’est sans doute pas celle d’une société saine et prospère, ni même d’une société qui pourrait survivre longtemps en conservant plus ou moins sa forme actuelle. Le pouvoir est corrupteur et l’extrême concentration du pouvoir l’est encore plus, surtout quand cette concentration du pouvoir est continuellement louée et glorifiée par les grands médias et les intellectuels en vue, qui constituent ensemble un élément si important de ce pouvoir.

Exactement. En effet, les WASP étaient racialement alignés sur environ 90% de la population américaine. Et j’irais plus loin en observant que la nouvelle élite juive, en plus de ne pas être représentative de la population traditionnelle de l’Amérique, s’est avérée maintes et maintes fois être uneélite hostile—hostile à la population et culture traditionnelles de l’Amérique. (De même, Slezkine montre que la domination juive intellectuelle et culturelle en URSS et en Europe de l’Est s’est opposée aux cultures nationales traditionnelles de ces sociétés.)

En plus de la liste à puces ci-dessus (où est cité par exemple le leadership juif dans l’élimination du christianisme de la place publique), les Juifs ont été la force principale derrière la loi sur l’immigration de 1965 qui est en train de rapidement transformer les Blancs non-juifs en une minorité. C’est le signe le plus évident que les Juifs ne s’identifient pas à la population et culture traditionnelles de l’Amérique. Tandis que les Blancs continuent à perdre leur pouvoir politique et se trouvent écartés de leur statut d’élite, leur sort reposera de plus en plus entre les mains de peuples, comme les Juifs, qui ont montré à maintes reprises qu’ils sont hostiles aux intérêts des Blancs — et par-dessus tout, à ce que les Blancs maintiennent leur pouvoir politique et culturel.

La conclusion de tout cela est donc que la nouvelle élite juive est illégitime. D’une part, elle n’est pas représentative des hommes et de la culture traditionnelle qui ont fait l’Amérique. D’autre part, son statut d’élite découle en large mesure, non pas de la méritocratie, mais de la constitution de réseaux ethniques (par ex., Hollywood et les médias, le monde universitaire) ; en outre, Unz a maintenant démontré de façon concluante que le maintien de cette forte surreprésentation dans les universités d’élite est également rendu possible, en grande partie, par la dynamique de réseaux ethniques juifs.

Dans mon livre de 1998, The Culture of Critique, je prédisais la montée d’une élite juive dans le domaine culturel et médiatique, ainsi que d’une élite technocratique asiatique. Comme le montre Unz, la montée des Asiatiques dans les domaines techniques est bien avancée et va se renforcer à l’avenir à mesure que la population asiatique augmente.

Et je suis d’accord avec Unz que la situation est en effet instable. Les élections des dernières années ont montré que la politique américaine se racialise de plus en plus, et que les Blancs de toutes classes sociales, de tous âges et des deux sexes, ont tendance à voter républicain. Cela malgré le fait que Romney ne risquait pas vraiment de voler au secours de l’Amérique blanche, et malgré le fait que ses choix politiques allaient souvent à l’encontre des intérêts économiques de beaucoup de ses électeurs blancs. Tout étudiant de l’histoire est conscient des forces énormes libérées dans le passé lors de conflits ethniques ; et il continue de se produire des conflits ethniques dans de nombreux endroits du monde actuel. Quand les Blancs américains du futur—peut-être un futur très proche—découvriront le monde qu’ils ont perdu et les raisons de cette perte, le résultat pourrait bien être cataclysmique.

Ron Unz a rendu un grand service avec cet article. Espérons que cela aura pour effet de réveiller quelques-uns des millions de Blancs endormis et craintifs qui restent actuellement passifs et se contentent d’observer leur propre mise sur la touche.