Les Grandes Questions: l’Eugénisme et les Ethno-États

By Kevin MacDonald; translated by Armor

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Chaque année, le site Edge.org réunit quelques gens certifiés très intelligents pour qu’ils donnent leur avis sur une Grande Question. La Grande Question de cette année est “De quoi faut-il s’inquiéter ?” S’ils m’invitaient à donner mon propre avis, je suppose que je parlerais du déclin des Blancs dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie à l’Europe, et des conséquences possibles en termes de conflit racial/ethnique à mesure que le multiculturalisme continue sans résistance sa marche en avant.

Mais personne ne s’inquiète de cela parmi ces brillants esprits. Il n’empêche que deux ou trois commentaires portent quand même sur ces questions. Geoffrey Miller, psychologue évolutionniste à l’Université du Nouveau-Mexique et de NYU, décrit l’eugénisme chinois comme une menace à long terme pour l’Occident. En Occident, comme l’a montré John Glad, l’eugénisme figure parmi les victimes de la Deuxième Guerre mondiale, suite aux efforts de militants intellectuels juifs qui ont réussi à associer l’idée de l’eugénisme à l’Holocauste. L’eugénisme se porte très bien en Israël et en Chine, mais en Occident, toute allusion à cette idée provoque une “panique morale”. Miller note qu’ “Avec la loi de 1995 sur la santé maternelle et néo-natale (dite loi eugénique jusqu’à ce que les protestations occidentales imposent un changement de nom), la Chine a interdit le mariage aux gens porteurs d’anomalies héréditaires mentales ou physiques, et a encouragé la généralisation des échographies prénatales pour détecter les malformations congénitales.”

Au début du 20e siècle, les principes eugéniques basés sur le darwinisme étaient connus de tous, et on se préoccupait de l’avenir de la race, mais chez les Européens comme Madison Grant et chez les Chinois :

De nombreux scientifiques et réformateurs de la Chine républicaine (1912-1949) étaient des darwiniens et galtoniens enthousiastes. Ils se préoccupaient de l’extinction raciale (miezhong) et de «la science des foetus déformés» (jitaixue), et ils voyaient l’eugénisme comme un moyen de redonner à la Chine sa place légitime de première civilisation du monde, après un siècle d’humiliation par le colonialisme européen.

La Chine, comme Israël, est un état ethnique, doté d’une forte volonté de garantir l’avenir de la race :

L’une des politiques héritées de Deng est la stratégie qui consiste actuellement en Chine à renforcer au maximum le “Pouvoir National Global” [Comprehensive National Power]. Cela comprend le pouvoir économique (PIB, ressources naturelles, énergie, secteur de la fabrication, infrastructure, détention de la dette nationale américaine), la puissance militaire (cyberguerre, missiles balistiques anti-porte-avions, missiles antisatellites), et le “pouvoir soft” (prestige culturel, Jeux olympiques de Pékin, tourisme, cinéma et art contemporain, Instituts Confucius, les gratte-ciel de Shanghai). Le point crucial est que le Pouvoir National Global comprend aussi le “biopouvoir“, qui consiste à créer le meilleur capital humain du monde en termes de gènes, de santé, et d’éducation de la population chinoise ….

Il y a une coopération exceptionnellement étroite en Chine entre le gouvernement, les universités, le secteur médical, l’éducation, les médias, les parents, et l’idéal consumériste, dans l’idée de mettre en place un utopique ethno-état han. D’après ce que je connais de la génétique comportementale évolutive, je pense—et j’espère—qu’ils réussiront. Le bien-être et le bonheur du pays le plus peuplé du monde en dépend.

Miller voit cela comme une menace pour l’Occident, où le point de vue sur l’eugénisme reste influencé par le marxisme culturel :

Ce qui m’inquiète vraiment est la réaction occidentale. Le plus probable, vu les préjugés idéologiques euro-américains, serait une réaction de panique bioéthique qui nous conduirait à critiquer la politique démographique de la Chine avec la même hypocrisie bien-pensante que nous avons déjà montrée en critiquant leurs diverses politiques socio-culturelles. Mais les enjeux sont trop importants, au niveau mondial, pour réagir aussi bêtement, et à si courte vue. Une réponse plus adulte se fonderait sur le respect mutuel des civilisations, en se demandant : Que pouvons nous apprendre de l’exemple chinois, comment pouvons-nous les aider, et comment peuvent-ils, tout en créant leur monde utopique, nous aider à nous maintenir à niveau ?

Une autre réponse à la question que pose le site Edge nous est fournie par Douglas Kenrick, psychologue évolutionniste à l’université de l’Arizona.

Le film Idiocracy ne méritait pas exactement d’être présenté aux Oscars, mais il partait d’une prémisse intéressante: Étant donné que dans le monde moderne, il n’y a pas de forte sélection sur le Quotient Intellectuel, les gens moins intelligents font plus d’enfants que les autres. En extrapolant cette tendance sur 500 ans, les producteurs du film ont dépeint un monde qui était peuplé de demeurés. Est-ce une possibilité pour l’avenir ?

D’après Kenrick, c’est une possibilité. Il étudie les gens qui ont des familles nombreuses car il y a une corrélation négative entre le QI et la taille de la famille. Et il pense que la religion conservatrice est la principale raison pour laquelle les gens ont des familles nombreuses. De tels gens sont dangereux parce qu’ils menacent de mettre fin à la recherche scientifique qui est le moteur d’une économie productive.

Et il y peut-être une autre ironie. Si la population continue d’augmenter parmi les conservateurs qui ont grandi dans la religion, et s’ils continuent à voter comme ils l’ont fait jusqu’ici, les financements pour l’éducation et la recherche scientifique diminueront sans doute. Une population moins éduquée pourrait contribuer non seulement à un déplacement vers le haut de la taille de la population, mais aussi à une dégradation en spirale de l’économie. Donc, si la proportion d’anti-intellectuels grandit dans la population, et parvient à couper les fonds qui allaient à l’éducation et à la recherche scientifique, ils couperont ainsi le système qui alimentait la machine à “capital humain” la plus productive au monde.

Kenrick réussit à dire tout cela sans aborder l’angle ethnique/racial qui est pourtant une réalité en Amérique, et presque partout en Occident, de nos jours. Toute politique suggérant que les gens de faible quotient intellectuel doivent faire moins d’enfants se heurterait à une avalanche d’objections de la part des groupes à QI peu élevé (les Noirs, les Latinos) et de la part de tout l’establishment culturel gauchiste. On ose à peine imaginer la réaction hostile qu’une telle politique recevrait de la part des auteurs d’éditoriaux du New York Times. (Miller indique qu’une des raisons de la politique chinoise de l’enfant unique était de réduire la fertilité des populations rurales, qui avaient traditionnellement des familles nombreuses, et dont la fertilité avait des effets dysgéniques.)

Et en fait, le problème n’est pas vraiment que les conservateurs religieux coupent le financement des sciences. Aujourd’hui même, en Californie, le Gouverneur Jerry Brown a déclaré que les systèmes universitaires UC et CSU devaient réduire leur budget de recherche et proposer des solutions (comme par exemple, des cours sur internet) afin de pouvoir prendre en charge plus d’étudiants. Ce projet va se heurter à une terrible résistance de la part des universités, mais le problème est incontournable, étant donné l’afflux massif de personnes à faible QI à qui il faut fournir un service coûteux. Dans un article du Wall Street Journal (“La Tragédie Grecque de la Californie“), deux professeurs de Stanford, Michael F. Boskin et John F. Cogan, indiquent que

entre le milieu des années 1980 et 2005, la population californienne a augmenté de 10 millions, pendant que le nombre de bénéficiaires du Medicaid [NdT: aide médicale publique] augmentait rapidement de sept millions ; les contribuables payant des impôts sur le revenu ont augmenté de seulement 150.000, tandis que la population carcérale s’est accrue de 115.000 personnes. … Pour 12% de la population américaine, la Californie rassemble un tiers des bénéficiaires d’aide sociale du pays.

Ainsi, tandis que la Chine fait tout son possible pour améliorer la qualité génétique de sa population et conserve le solide sentiment d’être un État ethnique, les États-Unis importent massivement des populations peu éduquées et de faible QI, dont le besoin de services sociaux est fatalement jugé prioritaire par rapport à la recherche scientifique et au besoin de disposer d’universités de première classe.

Pour finir, un commentaire de John Tooby résume le comportement de tant de psychologues évolutionnistes qui refusent complètement de reconnaître l’importance des collectivités ethniques. En effet, Tooby écrit qu’il existe

une deuxième catégorie de menaces —cachées, mortelles, toujours en train de s’adapter, déjà là— et qui m’inquiètent encore plus : les monstres que nous nourrissons tous en nous, liées aux pulsions du Ça (par exemple, l’identité de groupe, l’appétit de prestige et de pouvoir, etc.), ainsi que leur progéniture déguisée, les illusions collectives auto-organisatrices auxquelles nous participons tous, et que nous faisons l’erreur de prendre pour la réalité.

Chinois et Israéliens ont indéniablement développé une forte identité collective ethnique, avec des États ethniques qui servent à promouvoir les intérêts d’un groupe ethnique particulier. Et les Chinois comme les Juifs ont une longue histoire de pratique de l’eugénisme au sein de leur population (pour la Chine, voir Miller ; pour les Juifs, voir Glad ou mon livre de 1994, A People That Shall Dwell Alone). En quoi exactement s’agit-il d’erreurs ? Ces politiques visent à défendre les intérêts ethniques des peuples, tandis qu’en Occident, l’idée que les Blancs puissent avoir des intérêts ethniques/raciaux est tournée en ridicule comme si cette idée n’avait aucun mérite, comme si cette idée trahissait un problème de racisme persistant, etc.

La plupart des psychologues évolutionnistes (mais certainement pas Frank Salter) ont pris l’habitude de s’enfoncer la tête dans le sable dès qu’il s’agit de conflits entre groupes, ou de sélection entre les groupes. Tooby continue dans cette tradition. Il m’a toujours paru incroyable que des scientifiques qui prétendent prendre l’évolution au sérieux puissent complètement ignorer le phénomène de la sélection naturelle dans le monde contemporain. Ils savent repérer facilement la sélection naturelle dans la nature lorsqu’un animal (ou une sous-espèce) entre en concurrence avec un autre dans une certaine niche écologique, avec pour résultat que certains gènes survivent et prospèrent, et pas certains autres. Par contre, le déclin des Blancs, dans toutes les sociétés historiquement blanches, de l’Australie jusqu’à l’Europe, n’obtient que des bâillements de leur part. Aucune importance.

Tooby réalise parfaitement que le monde intellectuel se divise en nombreuses cliques et tribus :

Considérez le nombre de pathologies cognitives collectives qui, dans nos coalitions intellectuelles, résultent du tribalisme de petites cliques, de l’intérêt personnel, de la recherche de prestige, et des jeux de surenchère morale

C’est exactement la thèse de The Culture of Critique, mais Tooby serait sûrement consterné d’entendre qu’un bon nombre de théories auxquelles croient les intellectuels comme lui sont le simple résultat d’un conflit ethnique autour de la construction de la culture, un conflit où —comme dans le cas de l’eugénisme— le tribalisme juif a joué un rôle crucial, de même que la condamnation morale des Blancs et de leur culture a joué un rôle essentiel. Tous les mouvements intellectuels juifs discutés dans The Culture of Critique comportaient une critique morale de l’Occident, et en particulier de l’idéologie antisémite.

Mais si les Chinois, comme le prédit Miller, utilisent les principes de l’eugénisme pour se transformer en une super race — s’ils réussissent à créer une société avec un QI moyen encore plus élevé que maintenant, et relativement exempt de troubles mentaux, alors ils renforceront énormément leur puissance concurrentielle, car ils pourront constituer des sociétés bien-ordonnées et technologiquement avancées, sans être gênés par des conflits ethniques diviseurs, pendant que l’Occident s’enfoncera dans l’idiocratie.

En attendant, il ne reste plus à l’Occident que l’indignation morale impuissante — un moyen infaillible de finir aux oubliettes de l’évolution. Vu le rôle des intellectuels juifs dans la politique actuelle de rejet de l’eugénisme en Occident, on doit au moins considérer la possibilité que leurs motivations soient liées à l’idée de rendre les peuples occidentaux moins compétitifs — surtout quand on observe qu’Israël s’est lancé dans l’eugénisme, et je n’ai pas connaissance, en Occident, d’intellectuels juifs dénonçant ces pratiques israéliennes.

Le national-socialisme se souciait fortement de garantir et préserver l’avenir racial des Allemands. Il n’est donc pas surprenant que l’hostilité juive envers le National-Socialisme aille de pair avec le refus de laisser les Allemands (et par extension, d’autres peuples européens) prendre en charge leur propre avenir génétique, comme beaucoup souhaitent le faire dans le mouvement eugéniste classique. En fin de compte, l’opposition juive à l’eugénisme peut être considérée comme un simple aspect de la guerre ethnique en cours entre Juifs et Européens. (voir ici)

The Sexual Subversion of America, Part 2 of 2

An edited abridgement of E. Michael Jones’ 2003 essay, Rabbi Dresner’s Dilemma: Torah v. Ethnos, presented with pictures and captions by Lasha Darkmoon

der sturmer

 Anti-Jewish cartoon from a German school book for children (c. 1935) alleging  the sexual exploitation of German women by Jewish men. 

8.  The sexually corrupted have now become the corrupters

The impression one gets by reading Rabbi Dresner’s book—Can Families Survive in Pagan America?—is that over the course of the twentieth century in America the Jews have suffered one of the greatest defeats in their history.

Dresner blames this defeat on assimilation, but the irony is that the Jews were corrupting America’s morals at the same time that they were undergoing moral corruption themselves by assimilating so successfully in America.

Assimilation means the adoption of pagan sexual mores of the sort that nearly destroyed the Israelites at the time of the Book of Kings. The Jews who came to America, who arrived from the Polish shtetls, arrived to find a ruling class more interested in Darwin than in Christ. They adopted the worst aspects of modernity and became both the corrupted and—because of their influence in the media—the corrupters simultaneously. Read more

The Big Questions: Eugenics and Ethno-States

Every year Edge.org gets some certifiably smart people to give answers to a Big Question. This year’s Big Question is “What should we be worried about?” I suppose if I was invited to comment, it would be about the decline of Whites in all societies that have been historically White, from Australia to Europe, and what that might mean in terms of future racial/ethnic conflict as multiculturalism continues to march forward unimpeded.

But none of these smart people are concerned about that. Nevertheless, there are a couple of comments that bear on these issues. Geoffrey Miller, an evolutionary psychologist at the University of New Mexico and NYU, discusses Chinese eugenics as a long term threat to the West. In the West, as John Glad has shown, eugenics was a casualty of World War II and the successful effort by Jewish intellectual activists linking eugenics with the Holocaust. Eugenics is alive and well in Israel and China, but any mention of eugenics is greeted by the West with moral panic. Miller notes that “With the 1995 Maternal and Infant Health Law (known as the Eugenic Law until Western opposition forced a name change), China forbade people carrying heritable mental or physical disorders from marrying, and promoted mass prenatal ultrasound testing for birth defects.”

In the early part of the 20th century, eugenics based on Darwinism was common knowledge, and there were concerns about the future of the race, but among Europeans like Madison Grant and the Chinese:

Many scientists and reformers of Republican China (1912-1949) were ardent Darwinians and Galtonians. They worried about racial extinction (miezhong) and “the science of deformed fetuses” (jitaixue), and saw eugenics as a way to restore China’s rightful place as the world’s leading civilization after a century of humiliation by European colonialism. Read more

Les origines juives du multiculturalisme en Suède

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Dans le livre The Culture of Critique et dans d’autres écrits, j’ai développé l’idée que la présence des Juifs et de la communauté juive organisée était une condition nécessaire et déterminante rendant possible le progrès du multiculturalisme en Occident. Dans le Chapitre 7, à propos de l’implication juive dans l’élaboration de la politique d’immigration, je me suis principalement intéressé aux États-Unis, avec aussi de brefs passages sur l’Angleterre, le Canada, l’Australie (dont Brenton Sanderson a parlé plus en détail récemment sur The Occidental Observer), et la France.

Une question qu’on me pose souvent concerne le rôle des Juifs en Suède et dans d’autres pays européens où les Juifs sont relativement peu nombreux. Un article a maintenant été traduit du suédois, “Comment et pourquoi la Suède est devenue multiculturelle”, qui résume les travaux universitaires concernant le rôle des Juifs dans la transformation de la Suède en société multiculturelle. Il conviendrait de lire cet article dans son intégralité, mais on peut noter quelques points marquants :

Le changement idéologique a commencé en 1964 lorsque David Schwarz, un Juif polonais survivant de l’Holocauste qui avait immigré en Suède dans les années 1950, a publié l’article «Le problème de l’immigration en Suède” dans le plus grand et plus important journal du matin en Suède – le Dagens Nyheter (“Nouvelles Quotidiennes”), dont les propriétaires sont juifs. Cet article a lancé un débat acerbe qui s’est surtout déroulé dans le Dagens Nyheter, mais qui s’est prolongé ensuite dans d’autres journaux, des éditoriaux, et des livres. …

Schwarz s’est montré de loin le plus actif de ces faiseurs d’opinion, avec 37 contributions au débat sur la question de l’immigration sur un total de 118 de 1964 à 1968. Schwarz et ses alliés idéologiques avaient une position dominante et agressive, si bien que leurs interlocuteurs se retrouvaient sur la défensive, avec l’impression que leur point de vue était étouffé. Par exemple, pour discréditer ses adversaires, Schwarz maniait les accusations d’antisémitisme de façon très efficace. …

C’est le Parti de Droite, un parti conservateur, qui a adopté le premier l’idée du pluralisme culturel et a ainsi fortement participé à élaborer la nouvelle orientation radicale. Il est à noter que le président du Parti de Droite de 1961 à 1965, Gunnar Heckscher, était le premier dirigeant d’origine juive de ce parti.

Comme aux États-Unis et ailleurs, l’activisme juif a été aidé par la possession de médias par les Juifs. Les militants ont insisté sur le devoir de la Suède de revoir sa politique d’immigration pour se repentir d’avoir persécuté les Juifs. Dans le cas suédois, les critiques concernent la politique du gouvernement suédois envers les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. (Dans le cas des États-Unis, les activistes juifs ont insisté que la loi de 1924 sur l’immigration était d’inspiration antisémite, et de nombreux activistes, y compris des universitaires comme Stephen J. Gould (dans son infâme livre La mal-mesure de l’homme, voir ici, p 30 et suivantes), ont affirmé que les restrictions américaines sur l’immigration s’étaient soldées par la mort de Juifs dans l’Holocauste. Même Stephen Steinlight, qui demande une limitation de l’immigration musulmane (et seulement de l’immigration musulmane), a qualifié la loi de 1924 d’ “immorale, xénophobe, antisémite», «vilement discriminatoire», une «immense faillite morale », une« politique monstrueuse “, voir ici, p 5)

L’objectif d’une assimilation à la culture suédoise a été jugé inacceptable :

La position de départ était donc une optique de culture pluraliste. Les immigrés seraient encouragés, avec un soutien massif, financier et gouvernemental, à préserver leur culture (en montrant au monde entier que la Suède est un pays tolérant où tout le monde est le bienvenu). Selon cette optique, la rencontre entre la culture suédoise et les cultures minoritaires serait enrichissante pour toute la communauté, et la population majoritaire commencerait à s’adapter aux minorités. …

Ce n’est pas par simple coïncidence que les organisations juives d’Europe se dissocient systématiquement des organisations qui critiquent l’Islam. En effet, toute généralisation défavorable envers une minorité particulière peut finir par atteindre les Juifs.

L’article affirme, et je partage cette opinion, que les Juifs sont motivés par le désir de diviser ethniquement et culturellement les sociétés homogènes, de peur que ces sociétés puissent se retourner contre les Juifs, comme cela s’est produit en Allemagne, en 1933-1945, mais aussi à cause de la tradition juive de haine de la civilisation chrétienne de l’Occident. Il conclut en notant qu’en plus des médias sous propriété juive, l’influence juive s’est trouvée facilitée par le fait que la science anthropologique était dominée par l’école de Franz Boas (un mouvement intellectuel juif), par ses positions à propos du relativisme culturel, et par son dénigrement de la culture occidentale.

Je suis entièrement d’accord que l’influence juive vient du fait qu’ils forment une élite universitaire et médiatique, et qu’ils réussissent en même temps à développer des organisations activistes bien financées et très efficaces. Dans l’article, le rôle de Bruno Kaplan, du Congrès juif mondial, est mis en avant.

On a là un éclairage précieux pour aider à comprendre le problème de la mort imminente de l’Occident. Bien entendu, une telle analyse ne dispense pas de chercher à comprendre pourquoi les cultures occidentales ont cette prédisposition particulière qui les rend vulnérables à des idéologies qui voient la destruction de l’Occident comme un impératif moral. Néanmoins, il est vital de comprendre quelles forces ont activement poussé les cultures occidentales dans cette direction.

The Sexual Subversion of America, Part 1 of 2

An edited abridgement of E. Michael Jones’ 2003 essay, Rabbi Dresner’s Dilemma: Torah v. Ethnos, presented with pictures and captions by Lasha Darkmoon

“Sexual morality is contemptible. I advocate an incomparably freer sexual life…. If only Americans knew, we are bringing them the plague!” — Sigmund Freud

I never liked the title of Rabbi Dresner’s book: Can Families Survive in Pagan America? This was published in 1995 by Huntington House out of Lafayettte, Louisiana.

The Jews had prospered in America, we learn from the book, but they had paid a price for their prosperity. The chosen people seemed to flatten into normality, according to Dresner’s pessimistic view, becoming what the prophets had warned against: just like the other nations.

They had succeeded beyond their wildest dreams in assimilating and achieving success. They even succeeded in remaking American culture in the course of the 20th century in their image, but in doing that they also discovered that they were no longer Jews.

Jews, according to Dresner, have tried all things. In the process they have exhausted modernity. And they have discovered, to their chagrin, the puzzling truth that

 no license has replaced the Law; no symphony, the Psalms; no country club, the synagogue; no mansion, the home; no mistress, a wife; no towering metropolis, Jerusalem; no impulse, the joy of doing a mitzvah; no man, God. (p. 329) Read more

The Jewish origins of multiculturalism in Sweden

In The Culture of Critique and other writings I have developed the view that Jews and the organized Jewish community were a critical necessary condition for the rise of multiculturalism in the West. In Chapter 7, on Jewish involvement in shaping immigration policy, I focused mainly on the U.S., but also had brief sections on England, Canada, Australia (greatly elaborated recently in TOO  by Brenton Sanderson), and France.

One question I often get is about the role of Jews in Sweden and other European countries with relatively few Jews. Now there has been a translation from Swedish of an article, “How and why Sweden became multicultural,” that summarizes academic writing on the Jewish role in making Sweden into a multicultural society. This article should be read in its entirety, but some salient points:

The ideological change started in 1964 when David Schwarz, a Polish born Jew and Holocaust survivor who immigrated to Sweden in the early 1950s, wrote the article “The Immigration problem in Sweden” in Sweden’s largest and most important morning newspaper – the Jewish-owned Dagens Nyheter (“Daily News”). It started a rancorous debate that mostly took place in Dagens Nyheter, but which subsequently continued even in other newspapers, on editorial pages and in books. …

Schwarz was by far the most active opinion-former and accounted for 37 of a total of 118 contributions to the debate on the immigration issue in the years 1964-1968. Schwarz and his co-thinkers were so dominant and aggressive that debaters with an alternative view were driven on the defensive and felt their views suppressed. For example, Schwarz played the anti-Semitism card efficiently in order to discredit his opponents. …

It was the conservative Rightist Party who first embraced the idea of ​​cultural pluralism and greatly contributed to shape the new radical direction. It is worth mentioning that the chairman of the Rightist Party 1961-1965, Gunnar Heckscher, was the party’s first leader of Jewish descent.

As in the U.S. and elsewhere, Jewish activists were aided by Jewish media ownership. Activists stressed the need to reshape immigration policy to atone for persecution of Jews—in the case of Sweden, the role of the Swedish government vis-à-vis Jews during World War II. (Similarly, in the U.S., Jewish activists emphasized that the 1924 immigration restriction law was motivated by anti-Semitism, and many activists, including academic activists like Stephen J. Gould [in his notorious The Mismeasure of Man; see here, p. 30ff] claimed that U.S. immigration restriction resulted in Jews dying in the Holocaust. Even Stephen Steinlight, who advocates restriction of Muslim immigration [and only Muslim immigration], termed  the 1924 law “evil, xenophobic, anti-Semitic,” “vilely discriminatory,” a “vast moral failure,”a “monstrous policy”; see here, p. 5.)  Read more

What Louis Michael Seidman Made Me Think About

An opinion piece in the December 30th New York Times by Louis Michael Seidman, a professor of constitutional law, caught my eye.  Seidman, or the Times’ headline writer, entitled it “Let’s Give Up on the Constitution. This quote will convey a sense of its direction: 

As the nation teeters at the edge of fiscal chaos, observers are reaching the conclusion that the American system of government is broken.  But almost no one blames the culprit: our insistence on obedience to the Constitution, with all its archaic, idiosyncratic and downright evil provisions. . . . Imagine that after careful study a government official—say, the president or one of the party leaders in Congress—reaches a considered judgment that a particular course of action is best for the country.  Suddenly, someone bursts into the room with new information: a group of white propertied men who have been dead for two centuries, who knew nothing of our present situation, and who acted illegally under existing law and thought it was fine to own slaves might have disagreed with this course of action.  Is it even remotely rational that the official should change his or her mind because of this divination?

I don’t know anything about Seidman and don’t presume to understand precisely what motivated him to offer this argument—his ideological leanings, his scholarly influences and directions, his experiences in his university environment, his ethnic identification and loyalties, his personal story, some combination of those things, or something else—and I’m really not interested in getting into that or the specifics of the position he articulates here, Or not much anyway.  Rather, I want to deal with three things his Times piece prompted me to think about within the frame of reference of this web site: a concern for the status and fate of White people of European heritage.  More particularly, I focus on American White non-Jews.  Reading what Seidman proposes reminded me of three tactics people and organizations that do not mean well by American Whites employ to bring them down: denigrate the White American heritage; democratize America; and collectivize America.  My comments on each in turn: 

Denigrate the White American heritage

Those harboring anti-gentilism (if there can be anti-Semitism there can be anti-gentilism) never let the chance slip by to disparage White traditions and personages.  Whether or not Seidman is anti-gentile to any extent, it is certainly the case that when disparaging the Founders he felt pressed to bring race into it: these creators of evil Constitutional provisions were White, he tells us.  Smearing Whites is so ubiquitous I doubt that most readers consciously noticed that reference.  Discrediting what Whites have established and those prominently associated with it clears the way for putting in place ideas, arrangements, and people that serve non-White interests at the expense of White interests.  Cutting off Whites’ positive connection with their past increases the chances that they will acquiesce to their own demise and even contribute to it.   Read more