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L’attitude juive envers Israël et envers la défense des intérêts des Blancs: Similarités et différences

By Kevin MacDonald; translated by Armor

English version here

Il ne fait aucun doute qu’au sein de la communauté juive, les voix qui critiquent Israël se font plus fortes —avec des gens comme Peter Beinart, des sites internet comme Mondoweiss, le groupe de pression J Street, et une importante participation juive au mouvement BDS. C’est bon signe, mais on ne sait pas encore si cela finira par faciliter un changement de politique en Israel ou aux USA. Malgré quelques reculs lors de la dernière élection, Netanyahu reste au pouvoir, et personne ne prévoit de changement dans la politique de colonisation, ni de changements tangibles dans la situation des Palestiniens. Aux États-Unis, le lobby pro-israélien reste extrêmement puissant, comme le montrent les auditions examinant la candidature de Hagel. Israël et son principal ennemi l’Iran ont été au centre des questions posées par les sénateurs des deux camps. Les Démocrates ont cherché à se protéger en obtenant de simples garanties que Hagel défendrait Israël, tandis que plusieurs Républicains l’ont attaqué sans ménagement. Vu la façon dont Hagel s’est couché devant eux, on peut douter que le gouvernement américain soit capable d’un vrai changement de politique. Beinart observe que

si les auditions avaient aussi pour objectif de commencer à promouvoir la politique étrangère du second mandat d’Obama —une politique étrangère qui réduit les dépenses militaires en fonction des ressources économiques, et qui poursuit énergiquement la voie diplomatique avec l’Iran, et éventuellement avec Israël et les Palestiniens—alors Hagel a échoué. Et si, une fois confirmé à son poste, Hagel ne devient pas un meilleur porte-parole de la politique étrangère, alors le programme du second mandat sera d’autant plus difficile à réaliser.

Évidemment, le but des auditions n’était pas de présenter un argumentaire pour la politique étrangère du second mandat. L’intention était sans doute plutôt de signaler un changement de politique, notamment en plaçant la barre plus haut s’agissant du déclenchement d’une guerre avec l’Iran, mais sans affronter directement le pouvoir du Lobby.

Mais la question que je veux soulever est celle-ci: que laisse présager l’évolution de l’attitude juive envers Israël quant à un éventuel changement de l’attitude juive sur la question de la substitution ethnique de l’Amérique Blanche ?

L’oppression des Palestiniens due à l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza continue depuis bien plus de 40 ans et on entrevoit seulement maintenant des fissures dans le mur du soutien juif à Israël. Durant tout ce temps, et maintenant encore, Israël a laissé espérer une paix négociée tout en continuant à mener sur le terrain des actions totalement incompatibles avec la solution à deux États. Tout du long, les gouvernements américains successifs se sont opposés à la colonisation, tout comme l’ONU. Tout du long, des analyses critiques bien informées et factuelles sont restées disponibles, mais reléguées dans l’ombre. Mais maintenant, malgré le pouvoir juif des médias, la situation en Israël est trop visiblement injuste pour être dissimulée sous de faux-semblants. Des fissures sont apparues aux États-Unis dans les hauts-lieux de la politique étrangère, notamment avec le livre de Mearsheimer et Walt, Le Lobby pro-israélien. Et le soutien des pays européens à Israël s’est considérablement érodé, au point que les votes de l’ONU opposent pratiquement les États-Unis et Israël au reste du monde.

Juste au moment où il devient évident qu’Israël et le judaïsme de la diaspora courent un risque si rien ne change, des intervenants comme Beinart viennent recadrer la discussion dans certaines limites et éviter ainsi qu’elle ne conduise à s’interroger sur le dessein principal du judaïsme historique. D’ailleurs, Mondoweiss a décidé de bannir les commentaires qui mettent en avant certaines caractéristiques ancrées dans le judaïsme pour expliquer les exemples de comportement israélien qui trahissent un point de vue racialiste envers les Palestiniens et les immigrés non-juifs. En général, les juifs qui critiquent Israël préfèrent ne pas être exclus de la communauté juive.

Loin de représenter l’orientation principale de la communauté juive, les critiques juives adressées à Israël se sont développées en réaction à d’autres critiques venant de l’extérieur —des Palestiniens et de leurs alliés. On peut trouver que leurs critiques sont minimalistes dans le sens où elles vont le moins loin possible et ne mettent jamais en cause certains traits de base du judaïsme historique, tels que le souci de pureté raciale et une attitude manipulatrice envers les non-Juifs. Ces critiques font penser à un débat de la Knesset —les opinions divergent quant à ce qui est le mieux pour les Juifs.

Ces critiques sont utiles même quand elle n’aboutissent à rien, car elles démentent l’idée d’une attitude monolithique des Juifs envers Israël. Par exemple, lors des débats entre professeurs de mon université, j’avais l’habitude de mentionner le contraste énorme entre les positions israéliennes et celles de la communauté juive américaine sur des questions comme l’immigration et le multiculturalisme. Mais mes contradicteurs avaient beau jeu de faire remarquer qu’ils avaient leurs propres reproches à adresser à Israël. Ensuite, en toute bonne conscience, ils consacreraient tout leur activisme non pas à changer la politique israélienne, mais à promouvoir la révolution multiculturelle et la marginalisation des Blancs aux USA.

Alors que suggère tout cela du point de vue de la défense des intérêts des Blancs ?

  • Pour ce qui est de percevoir ou de s’alarmer du problème de marginalisation ethnique des Blancs américains, c’est comme si on était encore en 1967. À la différence des Palestiniens, les Blancs ne constituent pas une large population indignée et consciente du rôle qu’ont joué les Juifs et la communauté juive organisée dans l’émergence d’une Amérique non-blanche. En effet, beaucoup d’entre eux demeurent indifférents au problème de marginalisation des Blancs ou se montrent même hostiles à la majorité blanche. (C’est particulièrement visible à l’université ; voir la récente vidéo de Jared Taylor où il évoque l’attitude anti-blanche très fréquente dans les milieux universitaires —un bon exemple du continuel refrain des élites occidentales qui vise à diaboliser l’Occident. Les commentateurs politiques mentionnent souvent l’insécurité et la colère que ressentent les Blancs, et qui se manifestent à travers le mouvement du Tea Party et par le fait que les Blancs de la classe ouvrière votent pour les Républicains, bien que ce ne soit pas dans leur intérêt économique. Mais le malaise blanc a du mal à s’exprimer —au moins en partie parce que les conservateurs traditionnels n’ont pas réussi à cadrer le débat en termes d’intérêts légitimes des Blancs. Les conservateurs traditionnels préfèrent pontifier sur des questions telles que le «big government», le problème d’un gouvernement trop interventionniste, qui serait censé causer le malaise de leur public —un public inquiet et mécontent, principalement blanc.
  • Le camp pro-israélien qui domine les médias américains a exercé son pouvoir en faisant licencier ses adversaires. De même, les défenseurs des intérêts des Blancs courent un grand risque à exprimer publiquement leurs opinions. Bien que la nomination de Hagel laisse penser que certaines personnes mal aimées du Lobby pro-israélien survivent dans la vie publique, on est loin de la situation où un défenseur explicite des Blancs pourrait survivre dans l’exercice de fonctions publiques. Imaginez la réaction si Hagel avait eu à expliquer des déclarations faites par le passé en faveur des Blancs. Il n’aurait absolument aucune chance d’être confirmé à son poste.
  • Tout comme le racialisme israélien et l’oppression des Palestiniens sont arrivés au point où ils ne peuvent plus être dissimulés, il n’est pas possible de camoufler éternellement les conséquences pour les Blancs de l’immigration, du multiculturalisme, de l’affirmative action [NdT: discrimination positive], et des positions anti-blanches défendues par les élites. Nous avons déjà un président qui ne ressent aucun besoin de chercher l’approbation des Blancs socialement conservateurs qui votaient autrefois Démocrate pour des raisons principalement économiques. Une nouvelle et facile victoire des Démocrates en 2016, malgré la capitulation des Républicains sur l’immigration illégale, et malgré un pourcentage déséquilibré de Blancs qui votent Républicain dans toutes les classes sociales, tous les groupes d’âge et les deux sexes, accentuerait encore la dimension raciale des lignes de bataille. Le déclin du pouvoir politique des Blancs se conjugue à l’impression de plus en plus forte qu’ils se font sacrifier (affirmative action, probabilité 40 fois plus élevée des crimes commis par des Noirs sur des Blancs par rapport aux crimes commis par des Blancs sur des Noirs [voir la vidéo de Jared Taylor], et chez les communautés noire et latino : structures familiales qui restent dysfonctionnelles, mauvais résultats scolaires, forte dépendance aux aides sociales) et cela se combine aussi à des politiques (restriction des armes à feu, régularisation des immigrés clandestins, mariage homosexuel) qui s’opposent aux idéaux ancrés chez les Blancs américains socialement conservateurs. Tout cela constitue une combinaison politiquement explosive.
  • Si une réaction politique se produit (le plus tôt sera le mieux), la communauté juive organisée s’y opposera fortement. Mais si la réaction prend de l’ampleur, il faut s’attendre à ce que les personnes à forte identité juive commencent à critiquer les positions majoritaires de la communauté juive sur les questions liées au pouvoir politique blanc, à l’immigration, et aux positions anti-blanches des élites. De même que les Juifs comme Beinart sont motivés par l’idée qu’il est dans l’intérêt d’Israël et du judaïsme diasporique d’obtenir une paix juste avec les Palestiniens, d’autres Juifs pourraient être motivés, du moins en surface, par l’idée que le déclin de l’Amérique blanche est mauvais pour les Juifs. Dans les milieux juifs, certains s’inquiètent déjà que les non-Blancs américains risquent de se montrer beaucoup moins sensibles que les Blancs aux préoccupations des Juifs.
  • Tout comme les reproches visant le lobby pro-israélien, les critiques visant le rôle joué par la communauté juive seront de type réactif, dans la mesure où ces critiques proviendront de milieux extérieurs. De la part des élites juives, des réactions favorables aux intérêts des Blancs ne seraient possibles que si le mouvement de défense des intérêts des Blancs est perçu comme une menace réelle pour la communauté juive.
  • Comme dans le cas des Palestiniens, la critique restera minimaliste dans le sens où elle n’insistera pas sur la façon dont les Juifs et la communauté juive organisée ont concouru à amener la situation actuelle. Cela veut dire que les auteurs juifs de ces critiques pourraient soutenir des organisations comme “American Renaissance”, où on ne parle pas du rôle des Juifs et de la communauté juive organisée dans la création du malaise actuel.
  • L’une des principales conséquences sera de briser l’idée qu’il existe un point de vue juif monolithique sur ces questions. Comme pour les reproches juifs adressés à Israël, il y a des effets bénéfiques, même si cela n’aboutit à aucun changement de politique.

Tout cela dépend de la survenue ou non d’une crise de l’Amérique blanche lorsque les gens vont comprendre ce que ces changements impliquent. Il est possible qu’il n’y ait pas de crise mais plutôt un long gémissement final à mesure que les Blancs accepteront leur sort de peuple conquis, en dépit du fossé flagrant entre la réalité d’aujourd’hui et l’avenir multiculturel prospère et harmonieux qu’on nous avait annoncé. Mais il est bien établi en psychologie que la cohésion et la conscience de son identité se trouvent renforcées dans les groupes minoritaires qui se voient confrontés à descompétiteurs dangereux. Nous verrons….

Hagel Wisely Caves in to the Israel Lobby

The viciousness of the Hagel hearings is really amazing, especially the questioning of John McCain, Lindsay Graham, and Ted Cruz. Graham and Cruz especially were being good soldiers of the Israel Lobby. The exchange that really revealed the power of the Lobby was when Graham asked Hagel to

“name one person, in your opinion, who’s intimidated by the Israel lobby in the United States Senate.”

“I don’t know,” Hagel ultimately conceded.

Graham continued his interrogation, asking Hagel to, “Name one dumb thing we’ve been goaded into doing because of the pressure from the Israeli or Jewish lobby?”

“I have already stated that I regret the terminology,” Hagel protested.

“But you said back then, it makes us do dumb things,” Graham pressed. “You can’t name one senator intimidated, now give me one example of the dumb things that we’re pressured to do up here.”

“Well, I can’t give you an example,” Hagel admitted.

Obviously Hagel  was intimidated. There was no way he would name names, even though it’s common knowledge that anyone actively opposing the Israel Lobby should be prepared to see his opponent in the next election run a very well-funded operation. More importantly, Hagel would never be so bold as to name the war in Iraq as Exhibit A for a “dumb thing” that the Senate (including Hagel) was stampeded into by the Israel Lobby, its megaphone in the media,  and its operatives in the Pentagon (Wolfowitz, Feith, Shulsky; see here, p. 40ff) supplying false intelligence to the hopelessly naive President Bush. Such things are still completely off the table in polite conversation.  Read more

Against Amnesty

A priority for “our” President and Congress is pushing forward competing visions of “immigration reform” — “reform” being required because our unenforced immigration laws are flouted, and no one will defend the interests of the White American majority.  These competing “reform” proposals will differ in some details, but they will offer amnesty — with citizenship — to the illegals, while increasing legal immigration, coupled to a pathetically transparent “fig-leaf” cover-lie of “increased enforcement.”  Without getting into the fine details of these alternative proposals, let’s look at the fundamental issues.

The idea of “strict enforcement” is a joke.  First, we have had experience with such lies with Reagan’s amnesty.  Second, enforcement, even if mildly attempted for show, will not last.  There’s a basic asymmetry between amnesty and enforcement, which should be obvious to all but the most dim.  Amnesty, once given, will not be taken back.  Once done, it’s done.  Enforcement, on the other hand, must be continuous; it must be on-going. Once the amnesty is done, what stops the Establishment from eventually reneging on enforcement?  Even if amnesty includes a long period of waiting for citizenship, I see no one in American politics with the political will to say, “Hey, the enforcement’s not taking place, so the amnesty is rescinded.”  That’s not going to happen.  Yes, I know the Senate proposal says no one gets citizenship if the “enforcement metrics” are not met.  If you really believe that, there’s a bridge in NYC linking Manhattan and Brooklyn that’s for sale. In reality, one can expect any period of “strict enforcement” to be relatively brief.  Once the attention of the American people is diverted elsewhere, immigration law will once again go unenforced, borders will be open, and a new illegal population will grow, waiting for the next mass amnesty, and the next empty promises of “strict enforcement.” 

Or, consider another likely alternative — over time, the Establishment may increase the legal immigration quotas to such an extent that illegal immigration per se will become superfluous.  After all, the easiest way to solve the problem of illegal immigration is to simply make all immigrants legal.  If the entire population of Mexico has the legal right to migrate to the USA, then the Establishment can honestly say that illegal immigration from Mexico has fallen to zero.  Now, that possibility is an indictment of the “I’m not racist” argument that “we’re not against immigration, only illegal immigration.”  When people paint themselves into a corner like that, it is only time before the Establishment calls their bluff, legalizes everyone, and then asks, “What’s the problem now?  They’re all legal!  You aren’t racist, are you?”  Read more

The media drumbeat: The West is evil

A major theme at TOO has been Jewish influence on the media and that the media reflects the attitudes of the wider Jewish community hostile to the traditional people and culture of the West (e.g., Media images of Whites; Media bias). (Relatedly, Frank Salter exhaustively shows that the media in Australia is hostile to the traditional people and culture of Australia.)

It’s a pervasive phenomenon. The first paragraphs of Andrew Joyce’s recent TOO article emphasize the many reviews in the elite media of Anthony Julius’s Trials of the Diaspora. While there are some make minor criticisms, the book is taken seriously, and the general conclusion — that the English have had a pathological hatred toward Jews for nearly a millennium — is not challenged. The reviews typically lavish praise on an execrable book—execrable at least partly because it ignores data that fail to confirm its thesis.  The main function of the book and the reviews is to add to the constant condemnatory chorus from the media: the traditional people and culture of the West are evil.

Jewish readers are confirmed in their sense of innocent victimhood; they are once again assured that hostility toward to the people and culture of traditional English society and the West generally is entirely justified.   Read more

Selon le tam-tam des médias, l’Occident, c’est le mal

Kevin MacDonald; Traduit by Anatole

L’un des thèmes principaux de l’Occidental Observer est l’influence des Juifs sur les médias et le fait que ceux-ci reflètent les opinions, hostiles à la culture et au peuple traditionnels de l’Occident, de l’ensemble de la communauté juive (Voir par ex, Media images of Whites ; Media bias).  (Parallèlement, Frank Salter montre de manière exhaustive que les médias australiens sont hostiles à la culture et au peuple traditionnels d’Australie.)

Il s’agit d’un phénomène largement répandu. Dans les premiers paragraphes de son récent article sur Occidental Observer, Andrew Joyce met l’accent sur le grand nombre de recensions que les médias élitaires ont consacrées au livre d’Anthony Julius, Trials of the Diaspora (Procès de la diaspora). Bien que certains expriment quelques critiques mineures, l’ouvrage est pris très au sérieux, et la conclusion générale — à savoir que les Anglais éprouvent depuis près d’un millénaire une haine pathologique pour les Juifs — n’est pas contestée.

Les recensions se répandent en louanges sur un livre exécrable — exécrable notamment parce qu’il ignore les données qui ne corroborent pas sa thèse. Ce livre et ses comptes-rendus n’ont pour objet principal que de reprendre l’éternel refrain dénonciateur des médias : la culture et le peuple traditionnels de l’Ouest incarnent le mal.

Les lecteurs juifs se voient confortés dans leur sentiment d’être toujours des victimes innocentes ; on leur assure à nouveau qu’il est parfaitement justifié d’éprouver de l’hostilité envers le peuple et la culture anglaises ainsi qu’à l’égard de l’Occident en général.

Les non Juifs, quant à eux, se voient confortés dans l’opinion que toute l’histoire de l’Angleterre — de 1066 (quand Guillaume Ier amena des Juifs dans le sillage de ses armées victorieuses) jusqu’à ce jour — n’est tout simplement qu’une histoire de haine irrationnelle envers les Juifs, ce qui aboutit à l’idée qu’Israël n’est rien moins qu’un parangon de vertu et la lumière des nations. Les gens qui pensent ainsi sont impuissants ou bien complices de l’assaut dont le peuple et la culture de l’Occident sont aujourd’hui l’objet.

L’une des recensions signalées par Joyce est « The Living Lie » (Un vivant mensonge) de Jonathan Freedland qui a paru dans The New Republic. Joyce note  que Freedland écrit aussi pour The Guardian et The Jewish Chronicle. Freedland publie également, sous le nom de Sam Bourne, des romans dans lesquels les intrigues tournent invariablement autour de sympathisants nazis et d’eugénistes.

Nous sommes donc avertis qu’à l’instar de Julius – que Joyce mentionne dans son article – Freedland est un activiste  juif familier des grands médias.

Freedman qualifie le livre Trials de « magistral et définitif » et il le décrit comme «  une méticuleuse taxinomie des préjugés ».

Évoluant constamment et s’adaptant aux époques, l’antisémitisme semble être l’une des constantes culturelles et sociales les plus durables de l’Angleterre. Arrêtez-vous n’importe où dans la chronologie de l’histoire d’Angleterre et vous y trouverez la haine des juifs. . . .

À ce jeu, quasiment personne ne fait exception. Julius fournit des preuves contre presque toutes les personnalités ou factions publiques et cela quelle que soit l’époque …  Julius patauge obstinément dans cette boue. Il affirme que rédiger ce livre fut « comme nager sur une longue distance dans un égout. »

Il va sans dire que cette propagande n’entreprend jamais de chercher des explications rationnelles aux opinions antijuives, comme des conflits d’intérêts entre groupes rivaux (voir: le compte-rendu de Joyce). Elle ne montre pas non plus que les attitudes négatives à l’égard des exogroupes sont un élément normal de la psychologie des êtres humains, et qu’elles sont plus susceptibles d’apparaître au sein des minorités que dans les majorités, surtout dans des conditions de concurrence et de menace. Présenter l’histoire de l’antisémitisme de cette manière ne fait absolument rien pour inciter les Juifs à une autoréflexion dépassionnée ; en revanche, cela renforce considérablement l’hostilité et l’agressivité à l’égard du peuple et de la culture de l’Occident.

De tels exemples sont légion. En voici deux exemples très récents que j’ai rencontrés tout simplement en parcourant le Los Angeles Times la semaine dernière :

Philip Glass a composé un opéra au sujet de Walt Disney, The Perfect American. Comme avec Anthony Julius, l’histoire de l’Amérique, au moins durant le XXe siècle et jusqu’à l’avènement de l’élite juive, dans les années 1960, n’est rien de plus qu’une histoire du racisme et de l’antisémitisme.

Disney se rend à Anaheim, tard le soir, pour aider à réparer le Lincoln de Disneyland, un robot animatronique qui fonctionnait mal et attaquait les spectateurs. Disney se dispute avec le robot au sujet des Noirs, Lincoln se dérègle à nouveau et frappe Walt. … Il présente les réflexions racistes et antisémites non comme des tirades mais comme des opinions très courantes à l’époque, particulièrement dans la région de Los Angeles. L’un des objectifs de The Perfect American est de nous montrer combien les temps ont changé.

Une pièce de théâtre qui s’intitule Ganesh contre le Troisième Reich est

une histoire fascinante dans laquelle, afin d’empêcher son père de détruire la terre, la divinité hindoue à tête d’éléphant descend du ciel pour récupérer des griffes corruptrices des nazis « l’antique symbole sanskrit » du svastika. Mais on trouve, enserrée dans cette aventure épique, l’histoire d’une troupe de théâtre dont les acteurs sont tous des handicapés en train de répéter une pièce dont les événements se déroulent à une époque où ceux qui étaient tenus pour différents ou déficients étaient exterminés dans des camps de concentration.  Au commencement, [deux personnages] jouent le rôle de Juifs qui fuient les nazis. [Plus tard, l’un d’eux se transforme en Docteur Josef Mengele.] … Il y a cependant des moments d’une grande profondeur… Opprimer, qu’est-ce que cela veut-il dire ? Qu’est-ce qui autorise un groupe à imposer sa volonté à un autre ? Quelles responsabilités les gens ont-ils les uns envers les autres ? Est-ce que la sagesse dépasse la compassion ? Ganesh contre le Troisième Reich est  une pièce épatante !

Je viens aussi de prendre connaissance d’une série d’articles d’un autre activiste juif, David Turner, dans le journal The Jerusalem Post. On le présente comme « le premier responsable de l’association « Justice for the Pollards » (Justice pour les Pollard) ; il a créé, en 1988, l’association « Jews United to Defend the Auschwitz Cemetery »  (JUDAC — Union des Juifs pour la défense du cimetière d’Auschwitz) ; et il exerçait auparavant les fonctions de directeur régional du « Jewish National Fund  »  ( Fonds National Juif ). Cette série comprend des titres qui montrent que Turner est tout à fait à l’unisson avec Anthony Julius ; en témoigne l’exemple suivant :

La route vers l’Holocauste : émancipation et réaction : « La haine du Juif faisait tellement partie intégrante de la culture et de la tradition occidentales qu’on ne pouvait l’exorciser ».

Le dernier article de Turner, « Les fondements de l’Holocauste : en 1924, le Congrès décide qu’il ne faut pas plus de Juifs », n’est pas sans rappeler ce que Frank Salter a écrit sur la situation en Australie où l’on affiche le plus grand mépris pour les droits de la majorité. Turner présente les opinions et les droits légitimes de la majorité comme condamnables lorsqu’ils contredisent les intérêts juifs. L’article commence par des citations de leaders américains des années 1920 qui revendiquent leur droit à protéger leurs intérêts ethniques en maintenant le statu quo ethnique :

« Je pense que nous avons maintenant dans notre pays une population suffisante et que nous pouvons fermer les portes afin de nous assurer que les citoyens américains soient purs et non métissés », déclare le sénateur Ellison DuRant Smith, en faveur de la loi sur les quotas de 1921.

En signant la Loi de 1924 imposant des restrictions sur l’immigration, le président Calvin Coolidge a fait le commentaire suivant : « Il faut que l’Amérique reste américaine ».

Ou bien considérez encore les propos qui suivent, exprimés par deux membres du Congrès dont les déclarations au cours du débat sur la loi de 1924 sont citées dans le chapitre 7 de The Culture of Critique :

L’instinct de conservation nationale et raciale ne doit pas être condamné, comme on l’a suggéré ici. Personne ne devrait être mieux en mesure de comprendre le désir des Américains de voir l’Amérique demeurer américaine que ce monsieur de l’Illinois [M. Sabath] qui mène l’offensive contre cette mesure, ou ces messieurs de New York, Dickstein, Jacobstein, Celler et Perlman. Ils appartiennent au seul grand peuple de l’histoire qui a préservé son identité raciale au cours des siècles parce que ses membres croient sincèrement qu’ils constituent un peuple élu qui possède certains idéaux à  préserver, et qui sait que la perte d’identité raciale  signifierait un changement d’idéaux. Ce fait devrait les aider, eux et la majorité de ceux qui se sont le plus opposés à cette mesure au cours du débat, à admettre et partager notre point de vue. Celui-ci n’est pas aussi radical que celui de leur propre race mais il exige seulement que le mélange avec d’autres peuples ne se fasse qu’en tenant compte des proportions et du nombre, afin que cela ne modifie pas les caractéristiques raciales plus vite que ne peut s’opérer l’assimilation aux idées politiques et au sang. (Le député Leavitt)

Permettez-moi de souligner ici que les membres du Congrès qui sont en faveur d’un contrôle de l’immigration ne prétendent pas que la race « nordique », ni même la race anglo-saxonne, soit la meilleure race du monde. … Ce que l’on prétend, en vérité, c’est que ce sont des Européens du Nord, et plus particulièrement des Anglo-Saxons, qui ont fait ce pays. Oh bien sûr ! les autres y ont contribué. Mais c’est là le cœur de l’affaire. Ils sont venus dans ce pays parce qu’il s’était déjà constitué sous la forme d’une communauté anglo-saxonne. Ils y ont apporté quelque chose, l’ont souvent enrichi, mais ils ne l’ont pas créé et ne l’ont pas encore beaucoup modifié. Nous sommes bien décidés à ce qu’ils ne le fassent point. C’est un beau pays. Il nous convient très bien. Et ce que nous affirmons, c’est que nous n’allons pas le céder à quelqu’un d’autre, ni permettre à d’autres peuples, quels que soient leurs mérites, d’en faire quelque chose de différent. S’il y a un changement à faire, c’est nous seuls qui le ferons. (Le député Vaile)

Mais ces déclarations d’intérêts légitimes, on les considère comme rien moins que le mal intrinsèque. Elles montrent également que l’idée selon laquelle l’Amérique est une nation d’élection est une pure invention (de l’élite intellectuelle juive; voir le lien précédent) qui a supplanté la conception d’une Amérique dont l’identité est enracinée dans l’ethnicité et la race. Turner commence :

Si le succès électoral du national-socialisme, dans l’Allemagne de 1932, menaçait d’apporter une « solution finale » aux préoccupations pathologiques de l’Occident vis-à-vis de son problème juif, c’est le Congrès américain qui en assura le quasi succès. La Loi de 1924 limitant l’immigration fut, au terme d’une décennie, le dernier des efforts racistes du Congrès pour limiter l’immigration aux Etats-Unis d’ « indésirables » et  encourager la venue de la souche raciale aryenne « désirée », en provenance d’Europe du Nord.

Il suffit de dire ici que cette « analyse » néglige de mentionner le fait qu’il peut y avoir des intérêts ethniques légitimes à limiter l’immigration d’étrangers — des intérêts qu’Israël est très habile à faire respecter. Il n’est pas fait mention non plus du radicalisme de tant d’immigrants juifs, à une époque où les opinions et le comportement politiques extrémistes étaient dominants au sein des communautés juives d’Europe et d’Amérique (Voir ici et ici). Du reste,  on éprouve aujourd’hui encore les effets à long terme du radicalisme juif des années 1920 et 1930 avec l’essor d’une élite hostile, dédiée à l’internationalisme et au multiculturalisme gauchistes et complètement détachée  des intérêts des peuples traditionnels de l’Occident — ce qui est la conclusion de The Culture of Critique.

Mais aux yeux de ces activistes, le comportement des Juifs n’a aucun lien avec les opinions antijuives, et la culture occidentale n’est simplement qu’une succession de maux insignes. L’incessant tam-tam fait autour de ces idées, dans les médias les plus prestigieux et au sein de l’élite intellectuelle, rejette tout ce qui a trait à l’Occident dans le domaine de la pathologie. Historiquement, ce battage hostile et incessant a entraîné une perte de confiance chez les intellectuels occidentaux qui inclinaient à défendre leur peuple et leur culture. Dans le même temps, ce même tintamarre hostile renforce l’antipathie des Juifs envers le peuple et la culture de l’Occident.

Tout ceci n’aurait aucune importance si les Juifs n’étaient pas un élément essentiel et même dominant des nouvelles élites occidentales et si ces dernières ne tentaient pas, grâce à l’immigration et au multiculturalisme, de transformer le monde occidental au mépris des intérêts légitimes des cultures et des peuples traditionnels de l’Occident.

 

 

Review: Anthony Julius’ “Trials of the Diaspora” [Part 2]: “Medieval English Anti-Semitism”

Go to Part 1. 

In part one of this essay we laid the groundwork for an examination of Anthony Julius’ Trials of the Diaspora by considering the background of the author, his background as a follower of the Frankfurt School, and his role in defending and advancing Jewish interests. We now move on to a discussion of the historical content of the text. The following analysis will first provide the reader with Julius’ narrative of the Jewish experience in medieval England. The latter half of the essay will be devoted to dissecting his narrative, and pointing out its myriad flaws, misrepresentations, and fabrications.

Julius on Jews in Medieval England.

Julius sets out his history of Jews in medieval England by establishing a common theme in Jewish ethnic activist history writing — complete Jewish passivity and the employment of what I term ‘the victim paradigm.’ As I explained in my earlier work on the 19th century Russian disturbances, “it is the notion that Jews stand alone in the world as the quintessential ‘blameless victim.’ To allow for any sense of Jewish agency — any argument that Jews may have in some way contributed to anti-Jewish sentiment — is to harm the perpetuation of this paradigm.” To Julius, the history of Jews in medieval England is one in which an innocent Jewish population is victimized by “a predatory State, an antagonistic Church, and an intermittently but homicidally violent populace” (p. xli). Julius writes that the period witnessed “a war against the Jews” (p. xli). The lives of the Jews, from the moment of their settlement in the country in 1066, were according to Julius “always difficult, often intolerable” (p. xli).

Julius paints a portrait of a community like any other, diverse in its interests and occupations. Certainly, admits Julius, there were “some great financiers,” but money-lending played no great part in Jewish life, and there were also “physicians, traders, goldsmiths and ballad-singers” (p. 106). Julius claims that “they were not segregated from their Christian neighbors” (p. 107). He urges us to avoid “the misconception that the typical Jewish milieu is a commercial one, and that Judaism itself is especially hospitable to moneymaking” (p. 123). Read more

Review: Anthony Julius’ “Trials of the Diaspora: A History of Anti-Semitism in England” [Part One]

Accompanied by much publicity, 2012 saw the publication in paperback of Anthony Julius’ Trials of the Diaspora: A History of Anti-Semitism in England. The paperback followed on from the successful performance of the hardback, which had come out under the imprint of Oxford University Press in 2010. As in so many other cases, much of the book’s success had little to do with its scholarly merit and more to do with a great deal of ethnic networking. For example, Philip Roth labelled Julius’ 827-page literary tumbleweed “an essential history” written by a man with “scholarly integrity”,  while Harold Bloom at the New York Times Book Review gushed that “Julius is a truth-teller, … I am grateful for his calm balance …  and extraordinary moral strength.”

The book achieved its greatest success in Britain, where despite comprising only around 0.5% of the British population, Jews managed to get positive reviews of Julius’ book in almost every single major British newspaper and magazine. At London’s Financial Times the review was written by James Shapiro, an academic who specializes in trying to dismantle Shakespeare, either by denouncing him as an anti-Semite or, paradoxically, claiming that he never wrote any of the works attributed to him. At The New Republic the review was written by Jonathan Freedland, who also writes for The Guardian and The Jewish Chronicle. Freedland also publishes fiction under the name Sam Bourne, in which his plots invariably revolve around Nazi sympathizers and eugenicists. At the New Statesman praise this time came from Jonathan Beckman who also writes for The Guardian and the The Jewish Chronicle. At the Telegraph the review was written by Gerald Jacobs, another Jewish Chronicle stalwart. At the Independent the review was written by Bryan Cheyette, an academic who specializes in portraying White societies as having a neurotic hatred of Jews. At The Guardian, the review was penned by none other than Antony Lerman, a former Director of the Institute for Jewish Policy Research.

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